Honte à vous, Martiniquais et Guadeloupéens, qui, quelle qu'en soit la raison, ont osé déposer un bulletin dans l'urne, lors de la dernière élection présidentielle, en faveur du Rassemblement National, le parti xénophobe et raciste dirigé par Marine LE PEN, fille du tortionnaire de la guerre d'Algérie !
Honte à Jean-Philippe NILOR, député martiniquais, ex-dauphin du MIM (Mouvement Indépendantiste Martiniquais) dirigé par Alfred MARIE-JEANNE, qui a osé associer sa voix à la motion de censure déposée récemment par le Rassemblement National ! Sa seule et unique voix car ni les députés du groupe "Les Républicains" ni ceux du parti "Renaissance" d'Emmanuel Macron ni évidemment ceux de la NUPES n'ont accompli ce geste nauséabond.
Au cours de la séance de l'Assemblée nationale de ce jour, un député du Rassemblement National a, en effet, interrompu le discours que prononçait un député nègre de "La France Insoumise" en braillant "Qu'ils retournent en Afrique !". La majorité des députés, sauf ceux du parti de LE PEN, se sont alors indignés, certains quittant même l'hémicycle alors que la présidente de l'assemblée se voyait contrainte de prononcer une interruption de séance.
Il y en a vraiment, tant en France qu'aux Antilles, qui sont nés "avant la honte"...
...OUVERT. Tel devrait être le nouveau nom de la Martinique !
Lire la suiteIl y a une quatrième raison plus puissante que les trois précédentes réunies. Lire la suite
A quand la continuité territoriale entre Grand-Rivière et Ste Anne ?
Lire la suiteMalgré la rage qui me ronge de voir mon île dévastée par des étrangers venus d'ailleurs qui sont Lire la suite
...cette précision, cela n'a rien à voir avec le fond de l'article. Me semble-t-il...
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Commentaires
Oui, le RN est un parti xénophobe et raciste, mais...
Jean NEMAR
03/11/2022 - 20:15
Oui, le RN, ex FN est un parti xénophobe et raciste.
Pour autant, fustiger le vote des 73.000 Martiniquais et 90.000 Guadeloupéens, semble relever d'un déni démocratique du choix de l'orientation donnée à son vote.
Plusieurs raisons à celà :
1- le principe du vote, en démocratie représentative, est celui du choix entre plusieurs listes ou candidats, déclarés recevables / éligibles, aux scrutins considérés, par les autorités en charge de l'administration du pays
2- s'agissant des l'élection présidentielle, ce n'est pas le RN ex FN qui est au pouvoir en France...mais bien MACRON
3- si le RN ex FN existe politiquement aujourd'hui, c'est à François MITTERRAND, président dit de gauche, qu'il doit son existence, pour lui avoir donné la main en 1986, lors des élections législatives, par l'introduction de la proportionnelle, dans ce scrutin, permettant ainsi l'élection (si j'ai bonne mémoire) de 17 députés à l'Asemblée nationale. L'incurie de la droite dite classique, l'incompétence d'un Hollande, livreur de croissants et de pizzas, à diriger ce pays de France, ajoutées au talent oratoire d 'un tribun tel que J-MLP, ont permis l'envolée de ce parti politique (avec à ce jour, 89 députés à 'Assemblée nationale) qui, il faut le rappeler, a été créé de toutes pièces par MITTERRAND, dans le cadre de ses savantes manoeuvres politiciennes
4- ces 70.000 + 90.000 (160.000 votes) ne sont à aucun moment, des votes d'adhésion (en dehors d'une petite fraction "naturelle" de ce type d'électorat, mais un vote de PROTESTATION, Mélenchon ayant été éliminé au soir du 1er tour, il convient de garder cela à l'esprit
5- ces 160.000 votes, du point de vue du droit, ont la même légitimité que l'ensemble de tous les autres suffrages exprimés, dans un sens ou l'autre, à cette occasion
6- et c'est à ce genre de résultats que l'on s"aperçoit que dans le système actuel, le slogan :"élections, pièges à cons", prend toute sa signification
7- seule l'abstention est révolutionnaire, car 0% de suffrages = O élu : le jour oû ceux qui veulent faire bouger les choses auront compris que l'abstention triomphante est un véritable levier de changement, alors il sera permis d'espérer pouvoir renverser la table
8- aujourd'hui, si le RN ex FN "triomphe", cela est dû au départ, à MITTERRAND, grand dirigeant s'il en fût, de la gauche socialiste.
LE PASSÉ ÉCLAIRE LE PRÉSENT : QUI était MITTERRAND, celui qui a été 11 fois ministre avant de devenir président de la République ? Rembobinons milieu des années 50.
A- Sous la IVe République, François Mitterrand sera onze fois ministre.
Membre de l'UDSR, ce parti charnière, plutôt au centre, est un vivier pour les gouvernements successifs.
En juillet 1950, François Mitterrand devient ministre de la France d'Outre-mer, c'est-à-dire MINISTRE des COLONIES.
B- En 1954, Pierre Mendès-France devient président du conseil et appelle François Mitterrand au poste de MINISTRE de l'INTÉRIEUR. Celui-ci s'entoure alors de fidèles qu'il place aux postes clés, notamment à la préfecture de police de Paris. Mais l'atmosphère place Beauvau, siège du ministère de l'Intérieur, est tendue. Elle l'est d'autant plus que la situation en Algérie se dégrade rapidement.
C-La position du gouvernement français vis-à-vis de l'Algérie est en adéquation avec celle de l'opinion à l'époque, et Mitterrand DIRA : "l'Algérie, c'est la France".
D- Tous les responsables politiques défendent le maintien de la colonie malgré les combats qui font rage. L'incapacité du gouvernement à résoudre cette crise va aboutir à la chute de la IVe République en 1958.
HISTOIRE - EXTRAITS du journal LE MONDE, ci-dessous
François Mitterrand a hésité entre le SILENCE et la DÉNONCIATION de la torture
Que SAVAIT et qu'a FAIT François Mitterrand, GARDE des SCEAUX dans le gouvernement de Guy Mollet, du 1er février 1956 au 12 juin 1957, face à la torture en Algérie ?
DANS UNE LETTRE transmise au Monde par André Rousselet, son directeur de cabinet à l'époque, François Mitterrand avait prévenu, le 22 mars 1957, le président du conseil des dérives des militaires. LE PROCUREUR GÉNÉRAL d'Alger avait pour la première fois, évoqué ouvertement des « tortures », dans un courrier adressé au garde des sceaux le 16 avril.
QUE SAVAIT François Mitterrand de la torture en Algérie et a-t-il tenté d'y mettre fin ?
I- Plusieurs documents inédits permettent aujourd'hui d'y voir plus clair et de mieux comprendre comment un MINISTRE de la JUSTICE, qui s'est privé de l'essentiel de ses prérogatives en Algérie au profit de l'armée, est resté plus de seize mois à son poste SANS BRONCHER.
II- François Mitterrand est garde des sceaux du gouvernement Guy Mollet du 1er février 1956 au 12 juin 1957.
Une année charnière de ce qui ne s'appelait pas encore la guerre d'Algérie, où la justice civile cède le pas à la justice militaire, où sont guillotinés les premiers condamnés à mort du FLN - des exécutions qui lancent la bataille d'Alger et l'emploi systématique de la torture.
Début 1957, le général Massu a fait appel au général Paul Aussaresses, qui met en place son « escadron de la mort ».
III- François Mitterrand n'ignore pas qu'on torture à Alger et en prévient d'ailleurs prudemment le président du conseil, en mars 1957. Mais le garde des sceaux, avocat de formation, ministre d'Etat et l'un des plus en vue du gouvernement, se fait incroyablement discret : son nom n'apparaît que de façon rarissime dans les centaines de coupures du Monde de l'époque consacrées aux « événements d'Algérie ». Il attend que passe l'orage.
Dans l'espoir sans doute d'être PRÉSIDENT du CONSEIL d'un prochain gouvernement.
« PRÉOCCUPATIONS LES PLUS GRAVES »
IV- Dès le 12 mars 1956, la majorité de gauche a abandonné l'essentiel : la loi sur les "pouvoirs spéciaux" votée par les COMMUNISTES, signe un blanc-seing au pouvoir exécutif pour « rétablir l'ordre » en Algérie et accroît notablement les pouvoirs de la justice militaire. Le texte est COSIGNÉ par François MITTERRAND, les décrets le seront aussi : le MINISTRE de la JUSTICE vient de confier aux militaires l'EXERCICE de la JUSTICE PÉNALE.
V- Pourtant, le garde des sceaux connaît déjà bien la situation. Il a été ministre de l'intérieur du gouvernement de Pierre Mendès France et sait que la police algérienne n'a pas attendu l'armée pour TORTURER.
- François Mauriac, le 15 janvier 1955, dans L'Express, a déjà décrit des hommes en sang conduits du commissariat au juge d'instruction.
- Claude Bourdet, deux jours plus tôt, dans France-Observateur, a publié un article intitulé « Votre GESTAPO d'Algérie ».
VI- Et François Mitterrand n'ignore :
- ni le rapport de l'inspecteur général Wuillaume, qui, le 2 mars 1955, rapporte que la police « ne comprend pas qu'on lui reproche de recourir à des « procédés qu'elle utilise de longue date ».
- ni celui de Jean Mairey, le directeur de la Sûreté nationale qui constate, effaré, qu'en Algérie, « l'exécution sommaire n'effraie pas nos collègues »
Alors, fustiger les 160.000 électeurs qui ont émis un vote de PROTESTATION lors de la dernière "présidentielle"...pourquoi pas ?... la démocratie ne l'interdit pas...
Mais alors, il faudrait penser AUSSI, à CONDAMNER devant l'HISTOIRE, celui qui est directement responsable de l'émergence de ce parti xénophobe et raciste, qu'est le RN ex FN...un président de GAUCHE, cela ne s'invente pas !
Celui-ci a pour nom : François MITTERRAND.
NB : si le passé éclaire le présent, celui-ci peut indiquer l'avenir...
PFF !
Albè
04/11/2022 - 08:17
Tout ça d'est du baratin ! Les Antillais qui ont voté Le Pen savaient parfaitement qu'ils votaient pour un parti négrophobe. Ce ne sont tout de même pas des niais ! Ils n'ont donc qu'à assumer comme de grands garçons et les grandes filles qu'ils sont. Pourquoi toujours essayer de toujours les excuser en allant chercher ceci ou cela, Mitterrand ou bla-bla-bla ? Pff !
absolument, nous sommes d'accord !
Jean NEMAR
04/11/2022 - 09:00
A chacun son bla-bla-bla :
- moi, le mien
- vous, le vôtre !
Seul le peuple est légitime
OuiNon
04/11/2022 - 09:56
Dans les années 1980, François Mitterrand a combattu le monopole d'Etat sur l'information audiovisuelle. Ce fut la période des "radios libres". Le FN faisait alors l'objet d'une censure totale sur les ondes. François Mitterrand a levé cette censure, permettant que le FN s'exprime à la radio et à la télévision, comme les autres partis politiques. C'était plutôt démocratique.
Plus tard, Jean-Marie Le Pen et sa fille sont arrivés deuxièmes aux élections présidentielles. En 2022, de nombreux Martiniquais ont voté "Marine". Par ailleurs, la représentation du RN à l'Assemblée nationale est importante. Aujourd'hui, le RN est donc un parti représentatif, soutenu par un électorat conséquent.
On peut le déplorer. Mais le reprocher aux mesures de libéralisation prises par Mitterrand, c'est faire l'apologie de la censure. La situation actuelle reflète le vote populaire et "seul le peuple est légitime", dit-on.
J'EN AI MARRE ?
Albè
04/11/2022 - 10:43
"Jean Nemar" ou "J'en ai marre" ? Question hautement métaphysique qui mériteraient d'interminables développements (en fait des resuçées) dont il semble avoir le secret. Arrêtez tous de prendre les Antillais pour des bébés-cadum ! Ils savent très bien ce qu'ils font et n'ont qu'à assumer leurs dérives imbéciles. Mitterrand est mort depuis longtemps, doc fichez-lui la paix !
J'en ai marre de Jean Némar
Rose
04/11/2022 - 11:42
.....Moi aussi ainsi que de ses commentaires aussi débiles que consternants.
Test positif...
Jean NEMAR
04/11/2022 - 11:51
Le test s'est révélé concluant : merci mille fois, de m'avoir MONTRÉ le pays !
Tel qu'il EST : en son âme et conscience.
Salutations courtoises
COURTOISIE DE FACADE
Albè
04/11/2022 - 15:11
Arrête ton char, Jean Nemar ! Tu distilles ton petit discours ambigu à longueur de commentaires mais tu ne trompes personne. N'importe qui d'un tant soit peu corticalisé, comprend qui tu es : un partisan de l'aliénation et de l'assimilation. De gauche peut-être mais ça n'est important...
Oui, monsieur Béria...
Jean NEMAR
04/11/2022 - 17:34
Cher monsieur,
Vous avez, en toutes choses, toujours raison.
Aussi, je conserve ma courtoisie.
Et je vous abandonne la façade.
Vous en ferez un usage des plus efficaces.