Désormais, ce n'est plus l'Etat français et ses structures (école, administration, justice etc...) qui asphyxient notre langue créole mais NOUS-MEMES.
Nous n'avons, pour la plupart d'entre nous, aucun respect pour elle sinon nous n'utiliserions pas ce charabia pseudo-créole que l'on entend quotidiennement et qui ravale notre langue à l'état de sabir ou de petit-nègre. Certes, diverses personnes et associations s'emploient depuis maintenant un demi-siècle à inverser cette tendance mortifère mais le tsunami décréolisateur semble trop fort pour y parvenir.
Ne perdons cependant pas espoir, fut-il faible, et employons-nous par exemple à forger des néologismes. Une langue, en effet, qui ne crée pas de mots nouveaux est comme un arbre qui ne porte pas de fruits.
Pour dire "IMPASSE", on pourrait proposer : chimen-koré.
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TERMES PROPOSES DANS L'ARTICLE PRECEDENT :
Vide-grenier : dévidaj-galta.
...toute la "classe politique" (qui n’est d’ailleurs pas une "classe sociale") sur le même plan ? Lire la suite
...ou ka trouvé tout diks-li, òben yo ka viré enprimé tou sa i fè-a vitman présé! Lire la suite
...À une époque pas si lointaine, l’adjectif qualificatif "national" était fréquemment utilisé po Lire la suite
ce sera très drôle! Lire la suite
...vous vous bouchez les yeux quand il s'agit d'identifier les VRAIS responsables de la situation Lire la suite