Depuis quelques semaines, l'extrême-droite fait circuler un tract avec la photo qui illustre le présent article.
On y découvre une liste de médecins aux prénoms et noms arabes et le tract dénonce ce qu'il appelle "le Grand Remplacement". Sauf qu'en examinant bien ladite photo on se rend compte que ces praticiens sont des urgentistes c'est-à-dire qu'ils travaillent dans l'un des services les plus difficiles de tout établissement hospitalier : celui des "URGENCES". Or, le travail d'un urgentiste n'est pas simplement de soigner des patients comme c'est le cas des médecins généralistes ni même de leur faire des analyses plus pointues come c'est le cas des médecins spécialistes. Le travail d'un médecin urgentiste est de tenter de SAUVER DES VIES, les vies de personnes qui sont sur le point de passer de vie à trépas à cause d'un accident de la route, d'une électrocution, d'un accouchement qui se passe mal, d'une tentative de suicide, d'une blessure par balles etc...
Aussitôt, les âmes bienpensantes se sont insurgées et ont dénoncé ce tract jugé à la fois "raciste" et "islamophobe".
Il s'agit, en effet, bel et bien de cela, mais cette dénonciation est un peu courte. Certes, les auteurs de ce tract sont des fachos, certes, cela ne fait aucun doute mais... Car il y a un "Mais" auquel il faut bien faire face. Celui-ci : personne ne nous fera croire que ces médecins urgentistes (et donc Bac + 10) sortent de la banlieue, du 9-3 si l'on préfère. Non pas que les habitants desdites banieues soient trop cons pour que leurs enfants deviennent médecins mais parce que les conditions déplorables dans lesquelles ils vivent rendent extrêmement difficile pareille réussite. Dans les banlieues la réussite sociale se résume la plupart du temps à trois métiers : footballeur, rappeur et humoriste (et plus rarement acteur).
Donc il est hautement probablement que cette longue liste de médecins urgentises soitt composées de personnes qui ont fait leurs études en...Algérie, au Maroc, en Tunisie ou en Mauritanie.
Où est le problème alors se demandera-t-on ?
Il saute pourtant aux yeux : formés dans leur pays, ayant fait des études longues et qui coûtent cher à l'Etat (un étudiant en médecine coûte quatre fois plus cher à former qu'un étudiant en Lettres ou en Droit), pourquoi une fois leur doctorat en médecine obtenu, ces personnes ont-elles ressenti le besoin d'émigrer en France ? Mais il y a pire : souvent leur diplôme n'est pas reconnu à sa juste valeur en France et surtout les salaires qu'ils perçoivent sont nettement inférieurs à ceux de leurs collègues français. Sans compter que la plupart de ces derniers ne veulent pas assurer de garde pendant les weekends et ce sont les médecins étrangers (arabes, africains, asiatiques etc...) qui s'y astreignent.
Donc, c'est bien joli de dénoncer l'extrême-droite raciste et islamophobe mais ça ne résoudra pas le problème. Le problème est que les classes dirigeantes des pays arabo-africains n'ont guère de respect pour les étudiants que leurs universités forment, chose qui oblige ces derniers à fuir vers la France, la Belgique ou le Québec, cela par milliers chaque année. Oui, par milliers ! Or, nombre de ces pays possèdent du pétrole, du gaz naturel, de l'uranium, du manganèse, du cobalt, du lithium etc...sans même parler des revenus du tourisme pour certains. QUE FONT CES CLASSES DIRIGEANTES DES REVENUS TIRES DE CES ACTIVITES ? Pourquoi un jeune médecin arabo-africain doit-il se contenter d'un salaire indécent, indigne même, dans son propre pays ?
Voilà la vraie question qu'il convient de se poser !
...taré, mon gars. Lire la suite
L'arabe ,le sanscrit..ouaaahhh !!! Lire la suite
...tu joues à l'idiot parce que tu n'as plus d'arguments. Lire la suite
AUCUN rapport entre l'arabe,les langues anciennes européennes et le suprémacisme !!
Lire la suiteVa lire "De l'inégalité des races humaines" du Français Gobineau et "Mein Kampf" de l'Allemande A Lire la suite