Paris 2024 – Porte-drapeau de la Grèce dès ses premiers Jeux olympiques et dans l’attente d’une qualification, Giannis Antetokounmpo savoure tout ce qui lui arrive en France.
En l’espace d’une semaine, Giannis Antetokounmpo sera passé par un tas d’émotions en France.
D’abord, il a eu le privilège d’être le porte-drapeau de la délégation grecque lors de la cérémonie d’ouverture. Ensuite, il a connu deux défaites frustrantes avec son pays face au Canada et l’Espagne. Enfin, il a vécu sa première victoire aux Jeux olympiques avec la Grèce face à l’Australie.
Désireux de « ne pas quitter le tournoi sans victoire » et « fier » de la manière dont s’est battue son équipe, Giannis Antetokounmpo a profité de la fin de la phase de poules à Lille pour s’adresser aux médias et partager son ressenti sur sa première expérience aux JO.
« C’est différent » livre la star des Bucks, dans l’attente d’une éventuelle qualification pour les quarts de finale. « Tout le monde joue pour un club et tu peux être le meilleur joueur dans ton club. Je ne dis pas que c’est facile de jouer pour un club, mais c’est plus facile que de jouer pour son pays. Une fois ici, il faut mettre ça de côté. Tout ce que tu sais, tu le mets de côté [en sélection] et nous faisons les choses pour un objectif commun : gagner à tout prix. Ce n’est pas gagner de la manière que tu veux. Ici, nous représentons notre histoire, dix millions de Grecs. C’est complètement différent. »
Mais Giannis Antetokounmpo est surtout revenu en détail sur cette fameuse cérémonie d’ouverture sur la Seine, qui lui a offert un souvenir impérissable.
« C’était incroyable » admet-il. « L’énergie était extrêmement forte, il y avait des milliers d’athlètes dans le village olympique… Mais une fois que nous étions dans le bateau et que nous avons hissé le drapeau, nous étions lancés. Puis j’ai essayé de profiter du moment. C’était l’un de mes plus grands rêves. Le jour où l’on m’a demandé si je voulais bien être porte-drapeau, ma première réponse a été que je voulais que ce soit mon capitaine [Kostas Papanikolaou] qui le fasse, car il a plus de sélections que moi et ça me paraissait plus juste. »
Puis Giannis Antetokounmpo de révéler la réponse des décisionnaires grecs, avec une certaine émotion : « Ils m’ont dit qu’ils voulaient que ce soit moi car je représente tout ce que le sport représente, avec la manière dont je me comporte sur le terrain… Je sais que mon père m’a regardé depuis le Paradis et qu’il a dansé. Il a littéralement dansé pour ça. Je pourrais bien remporter un autre titre, mais je ne serai plus jamais porte-drapeau. Donc j’ai essayé de savourer ces 45 minutes autant que possible. Il pleuvait, ça a rendu l’instant encore plus dramatique, et j’ai vu ma mère. Elle était toujours sur son téléphone, à me filmer… C’était une expérience formidable, je ne l’oublierai jamais. »
Crédit photo : FIBA.com
Giannis AntetokounmpoPourcentageRebonds
SaisonEquipeMJMinTirs3ptsLFOffDefTotPdFteIntBpCtPts
2013-14MIL772541.434.768.31.03.44.42.02.30.81.60.86.8
2014-15MIL813149.115.974.11.25.56.72.63.10.92.11.112.7
2015-16MIL803550.625.772.41.46.27.74.33.21.22.61.416.9
2016-17MIL803652.127.277.01.87.08.85.43.11.62.91.922.9
2017-18MIL753752.930.776.02.18.010.04.83.11.53.01.426.9
2018-19 ★MIL723357.825.672.92.210.312.55.93.21.33.71.527.7
2019-20 ★MIL633055.330.463.32.211.413.65.63.11.03.71.129.5
2020-21MIL613356.930.368.51.69.411.05.92.81.23.41.228.2
2021-22MIL673355.329.372.22.09.611.65.83.21.13.31.429.9
2022-23MIL633255.327.564.52.29.611.85.73.10.83.90.831.1
2023-24MIL733561.127.465.72.78.811.56.52.91.23.41.130.4
Total7923354.528.670.21.87.99.84.93.01.13.01.223.4
Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.
Soit vous comprenez tout de travers soit vous déformez tout ! Lire la suite
Si on vous suit bien l'Afrique du Sud NE DEVRAIT donc PAS condamner Israel puisqu'elle n'est ni Lire la suite
Ne prenez pas les gens pour des imbéciles avec vos habituels commentaires deux fois plus longs qu Lire la suite
1) Le contenu central même de l’article et de mon commentaire (mentalité esclavagiste des arabo-m Lire la suite
L’histoire de la Martinique est a la fois complexe et linéaire. Lire la suite
Commentaires
SENGHOR
Albè
04/08/2024 - 19:14
Le très cher Léopold Sédar s'est donc trompé lorsqu'il écrivait : "L'émotion est nègre comme la raison est hellène". "Hellène" signifiant "grec/grecque" puisque le nom de ce pays est "Hellas". Il ne savait pas, en dépit de ses études à la Sorbonne et son agrégation de grammaire française, qu'il y a aussi des Grecs... noirs. Enfin, si l'on en croit les J.O 2024. On est en droit de supposer qu'en 2028, il y aura des athlètes islandais (lire "islandais", pas "irlandais") au teint d'ébène.
Jeux Olympiques.
gerard972
05/08/2024 - 09:44
Giannis Antetokounmpo est né en Grèce de parents nigérians. Jusqu'à 18 ans, il est apatride. A 18 ans, il acquiert la nationalité grecque. A 20 ans, il devient nigérian.
Grec, il participe aux JO pour la Grèce.
Le commentateur de service du site juge aberrant qu'un Noir puisse être grec. Pour lui, ça le serait encore davantage si le Noir était islandais.
Pour que de telles prétendues anomalies ne se produisent pas, il faudrait que les Noirs ne quittent pas l'Afrique et que les non-Africains leur refusent l'accès aux autres continents.
Je crois comprendre que c'est ce que proposent des mouvements non africains radicalisés qu'on accuse de racisme (à juste titre).
A se demander à quel jeu joue le commentateur maison. En tout cas, ce n'est pas aux Jeux Olympiques.