Apparemment l'expression "droit commun" semble être inconnue de bon nombre d'habitants de l'île aux fleurs, celle qu'Aimé Césaire qualifiait de "petit rien ellipsoïdal".
"Droit commun" signifie qu'on vous applique les mêmes règles, les mêmes lois etc...que vous soyez en Auvergne, en Basse-Normandie, en Bretagne ou aux Antilles. Ainsi, en Auvergne, le préfet, le directeur de la police, le recteur, le Procureur de la République, le directeur du CHU etc...ne sont pas des Auvergnats. Même chose en Basse-Normandie ou en Bretagne. Les hauts fonctionnaires circulent sur tout le territoire français et sont mutés tous les quatre ou cinq ans. La Martinique étant dans le droit commun n'échappe donc pas à cette règle. Si l'on veut des hauts fonctionnaires uniquement nègres, il faut par conséquent sortir du droit commun.
Or, en janvier 2010, près de 80% des Martiniquais ont voté "NON" à un tout petit début de commencement d'autonomie. A une poussière d'autonomie ! Chose qui aurait pu commencer à nous permettre de faire deux-trois pas hors du droit commun. Par conséquent il y a quelque infantilisme à dénoncer le fait que tous les hauts fonctionnaires en Martinique soient des Hexagonaux. Plus que de l'infantilisme de la démagogie et de la malhonnêteté intellectuelle. Et puis, comble de la bêtise racialiste : même si en Martinique, le préfet, le recteur, le général des forces armées, le directeur du CHU etc...étaient des Nègres, ça changerait QUOI ?
Car un haut fonctionnaire est là pour appliquer la politique définie par le gouvernement qui l'a nommé, pas pour faire la Révolution !
A un moment, il faudrait arrêter de toujours vouloir le beurre et l'argent du beurre...
J'ai le plus grand mal à comprendre l'attitude de la droite assimilationniste à l'égard du RPCRAC Lire la suite
...OUVERT. Tel devrait être le nouveau nom de la Martinique !
Lire la suiteIl y a une quatrième raison plus puissante que les trois précédentes réunies. Lire la suite
A quand la continuité territoriale entre Grand-Rivière et Ste Anne ?
Lire la suiteMalgré la rage qui me ronge de voir mon île dévastée par des étrangers venus d'ailleurs qui sont Lire la suite