"Békettes", pour ceux qui ignoreraient le sens de ce terme, désigne les femmes békées. Celles des planteurs de canne à sucre d'hier et de banane aujourd'hui (mais aussi de proprios de supermarchés, de concessions de quatre-roues et autres magasins de bricolage).
Eh bien, c'est grâce à elles, les Békettes, que nous pouvons régaler aujourd'hui notre palais avec le matoutou-krab, le gratin de christophine, l'accra, le ti-nen lanmori, le flan-coco, le chiktay-lanmori, le féwos d'avocat, le kolbou, le colombo de poulet etc...etc... Grâce à leur dévouement et à leur inventivité tri-séculaire ! Honneur et respect à ces blanches colombes qui s'esquintaient dans de sordides cuisines dans lesquelles il faisait une chaleur de tous les diables pendant que les femmes noires, ces feignasses, passaient leur temps à se poudrer, farder, coiffer, pomponner avant d'aller s'asseoir dans leurs berceuses sur les vérandas de leurs somptueuses villas coloniales ornées de massifs de bougainvillées et d'allées de palmiers.
L'invention de la cuisine créole confirme donc ce qu'essaient (désespérément ?) de faire comprendre aux Antillais les adeptes du kémitisme : tout ce qui est créole est béké et donc ce mot doit être banni de notre vocabulaire désormais. HOTEP !
NB. Djol-Bè, le meilleur compère de Ti-Sonson avec lequel il se dispute plus souvent que rarement, les deux bougres n'étant d'accord sur quasiment rien, conteste tout ce qui vient d'être dit. Il ne cesse de lui bassiner les oreilles que sa mère, tellement noire que bleue, chantonnait chaque beau matin, qu'il pleuve ou qu'il fasse gros soleil, un tube du temps-longtemps : "Man sé Kréyol, man ni kouraj !" (Je suis Créole, j'ai du courage !). Et Djol-Bè de lui mettre sous le nez la photo ci-après qui confirme ses dires !
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite
...toute la "classe politique" (qui n’est d’ailleurs pas une "classe sociale") sur le même plan ? Lire la suite
...ou ka trouvé tout diks-li, òben yo ka viré enprimé tou sa i fè-a vitman présé! Lire la suite
...À une époque pas si lointaine, l’adjectif qualificatif "national" était fréquemment utilisé po Lire la suite
ce sera très drôle! Lire la suite
Commentaires
Békettes en attendant le gode haut...
Frédéric C.
15/06/2023 - 16:18
... j'ai compris l'article, fout man fò! Békette, n'est-ce pas le surnom de S.Bèlkékette dit Gwokoko, l'Irlandais ovipare qui a pondu (puisqu'ovipare) le texte "En attendant le gode haut", tiré des mémoires de Joséphine de Moche-Harnais, le fanm chô que le sympathique esclavagiste Timoléon Tête-à-claques répudia car elle aurait tété stérile, donc incapable de lui donner une progéniture ? Pourtant elle avait essayé tous les étalons, qu'elle mettait ailleurs qu'aux talons... Bof! Quand on voit le devenir du Laid-Glond-Gland, c'est aussi bien comme ça... Enfin, pour S.Bèlkékette, ce n'est qu'une hypothèse n'hypothéquant rien, même pas l'hypoténuse. Sinon, j'adore la 2è photo, ça rappelle Ya bon Banania, Oncle Tom, Uncle Bens et Cie... Je sens qu'Imhotep et ses joyeux kémitistes vont être heureux de lire ce commentaire. Rose aussi d'ailleurs, il n'en rate pas une quand il s'agit d'être à côté de la plaque...