Fermer toutes les écoles de la Martinique pendant deux jours pour faire pression sur le gouvernement afin que le ministère de l'Education nationale maintienne sur place les néo-titulaires à savoir celles et ceux qui ont réussi aux concours du second degré. Telle est la proposition faite l'autre jour par le député "souverainiste-assimilationniste" Marcellin Nadeau.
On sait qu'il croit dur comme fer au Saint-Esprit mais tout de même ! De plus, Nadeau n'a-t-il donc pas confiance dans Pap N'Diaye, le ministre de l'Education Nationale, qu'il avait rencontré au sujet des mêmes néo-titulaires le mois dernier avec son compère JP. Nilor, l'Invisible ? Entre "afro-descendants", on pourrait se comprendre, non ?
Comme de juste, les associations de parents d'élèves sont montées au créneau pour rejeter la proposition de Nadeau jugeant, avec raison, que les élèves avaient déjà perdu bien trop d'heures de cours à cause du covid pendant les deux années qui viennent de s'achever. Proposition démagogique car la question des néo-titulaires est plus complexe qu'on ne l'imagine. Pourquoi ? Parce que cela fait des décennies que chaque année, des Martiniquais reçus à ces concours de l'Education Nationale sont nommés en France et que patiemment, ils engrangent des points afin de pouvoir un jour être nommés au pays. Certains d'entre eux, attendent depuis si longtemps qu'ils ont fini par perdre espoir ! Si jamais les interventions de Nadeau-Nilor s'avéraient couronnées de succès, ces personnes en attente depuis des lustres seraient les premières impactées. Et lésées...
Comme elles patientent dans les écoles de la périphérie parisienne pour la plupart, il ne faudrait pas s'étonner si elles aussi se constituent en association de défense de leur droit au retour et viennent interpeller nos deux députés démagogues devant l'Assemblée nationale. Sur les marches de cette dernière...
NB. Parmi les dix-sept néo-titulaires de cette année, deux ont obtenu le droit de rester en Martinique et ce n'est pas grâce à Nadeau-Nilor, mais à leur situation familiale.
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite
...toute la "classe politique" (qui n’est d’ailleurs pas une "classe sociale") sur le même plan ? Lire la suite
...ou ka trouvé tout diks-li, òben yo ka viré enprimé tou sa i fè-a vitman présé! Lire la suite
...À une époque pas si lointaine, l’adjectif qualificatif "national" était fréquemment utilisé po Lire la suite
ce sera très drôle! Lire la suite