REPRESSION RAMPANTE ANTIDEMOCRATIE A HONG-KONG

Marco Polo

Rubrique

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Les accords conclus entre le gouvernement local de Hong-Kong h et le gouvernement   central de la Chine continentale communiste lors de la rétrocession de 1997 n’ont pas empêché une crise constitutionnelle dernièrement. Celle-ci est dû , comme on pouvait s’y attendre à la volonté sournoise du gouvernement communiste chinois de rogner peu à peu les espaces de liberté du territoire récupéré cette année -là. La rétrocession de ce petit territoire de 7,4 millions habitants, ex-colonie britannique à la Chine avait été en effet discutée dès 1984 ,puis entérinée en 1997.

À l’occasion de cet accord de rétrocession, les Chinois avaient promis de respecter l’option de “deux systèmes” dans un seul pays , permettant donc à Hong-Kong  de conserver  les structures capitalistiques et politiques (multipartisme ) ayant fait sa richesse  et ce jusqu’en 2045 ,les communistes actant donc de ce fait l’impéritie de leur propre organisation politico-économique. La Basic Law est le texte  qui avait entériné cet accord en garantissant notamment à Hong-Kong le maintien et l’indépendance de ses tribunaux ,différents donc du système chinois continental et très marqués par les procédures judiciaires anglaises ou occidentales (État de droit ,reconnaissance des droits de la défense , etc...). Les démocrates hongkongais furent longtemps persuadés que cette vitrine allait encourager une démocratisation progressive du régime judiciaire puis politique chinois. Des garanties régulières furent données aux Hong-Kongais comme quoi Pékin leur garantirait sur le long terme une réelle autonomie définitive.

Puis survinrent les puissantes manifestation prodémocratie . Souhaitant freiner ce mouvement, les autorités centrales de Pékin se sont alors appuyées sur un article de cette Basic Law, le numéro 23,surnommé  ” article anti-sécession et anti-trahison” pour criminaliser les manifestations prodémocratie  qui se multipliaient alors à Hong-Kong .

Les représentants de Pékin à Hong-Kong ont fait pression sur les autorités locales pour les inciter à évoquer alors l’article 23 , pression immédiatement dénoncée par les autorités Hong-Kong comme défiant les principes de non-ingérence pourtant garantis par l’accord de 1997  .Les autorités de Pékin par l’intermédiaire du Bureau de liaison a riposté en indiquant qu’il n’était pas soumis à la Basic Law.

Des députés prodémocratie ont indiqué qu’il s’agissait d’une violation de la Basic Law ,ce qui a été un prétexte pour la police de les arrêter ainsi que d’autres militants gênants ,notamment des avocats et journalistes . Près de la moitié des accusés sont des piliers de la vie politique de Hongkong, des chefs de parti et des députés chevronnés, comme Lee Cheuk-yan, Claudia Mo, Leung Kwok-hung surnommé « Cheveux longs », ou le professeur de droit, Benny Tai, une des figures de proue de la stratégie .Alors que  la « Basic Law » avait été mise au point dans un climat de relative confiance entre les deux parties, la Chine sortant de l’enfer de la Révolution culturelle ,souhaitant donner des gages de démocratie à l’Occident.  . Cette dégradation entre Hongkong et Pékin   s’est accélérée depuis l’arrivée au pouvoir de l’actuel président chinois, Xi Jinping.

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