Avant 2015, au Brésil, dans la ville de Belem très exactement, il se la jouait "O presidente da Martinica" comme l'écrivit la presse locale amazonienne. Un peu plus tard, aux Etats-Unis, dans le quartier de Harlem, il fut "The President of Martinique", toujours selon la presse locale.
Puis, vint la méga-calotte de décembre 2015 quand le Gran Sanblé infligea 15.000 voix d'écart au PPM et alliés. La Martinique n'avait dès lors plus de président, chose tout à fait normale puisqu'elle n'est pas un pays indépendant. Et puis, retournement de l'histoire, O presidente da Martinica alias The President of Martinique est revenu récemment au pourvoir. Certes, avec 3.400 misérables voix d'avance sur le Gran Sanblé mais victoire quand même. Et le revoilà...président !
Comme on peut le voir sur la photo illustrant cet article : The President of Martinique is back.
En effet, il figure fièrement aux côtés de Mia Mottley, la Première ministre de Barbade, lors d'une récente réunion du CARICOM. Comme deux chefs d'état, quoi ! Sauf que lorsqu'il se lève le matin, le "président" martiniquais n'a pas à vérifier le cours de la monnaie de son pays par rapport au dollar, il n'a pas à vérifier où en est le remboursement de tel prêt auprès du FMI ou de la Banque mondiale, il n'a pas à se demander s'il doit se positionner du côté de l'Ukraine ou de la Russie, il n'a pas à se demander comment il fera pour assurer la paye en fin de mois de ses enseignants, policiers, infirmières, pompiers, postiers, agents de voirie, douaniers etc...
The "President" of Martinique peur dormir sur ses deux oreilles : il n'a aucune de ces préoccupations.
Par contre, Mia Mottley, Première ministre de Barbde, OUI. Donc, il serait temps que les Martiniquais arrêtent de toujours jouer sur deux tableaux, d'avoir le cul enre deux chaises ou de toujours exiger le beurre et l'argent du beurre. DE JOUER A CE QU'ILS NE SONT PS SURTOUT.
"Grandi tibwen, ébé Bondié !" comme aime à dire la cousine par alliance de le mère de la fanm-déwò de Ti Sonson.
NB. Par contre, sur la photo qui est au bas du présent article, là, oui, on a affaire à la rencontre de deux chefs d'état...
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite
...toute la "classe politique" (qui n’est d’ailleurs pas une "classe sociale") sur le même plan ? Lire la suite
...ou ka trouvé tout diks-li, òben yo ka viré enprimé tou sa i fè-a vitman présé! Lire la suite
...À une époque pas si lointaine, l’adjectif qualificatif "national" était fréquemment utilisé po Lire la suite
ce sera très drôle! Lire la suite