En 2015, le CNU (Conseil National des Universités), plus haute instance de l'Université française décidait de révoquer de l'université et de radier à vie de la fonction publique 3 universitaires du Campus de Schoelcher (Université des Antilles) : Fred CELIMENE, Kinvi LOGOSSAH et Eric CARPIN.
Pourquoi pareille sanction totalement inédite au sein de l'Université française ?
Parce que la Cour des Comptes avait rédigé 2 rapports accablants sur la gestion du groupe de recherches en économie, le CEREGMIA, que dirigeait ces trois "présumés innocents" et que le Sénat avait, lui, rédigé un rapport allant exactement dans le même sens. Que disent ces trois rapports ? Ceci : que 10 millions d'euros de fonds européens attribués sur une quinzaine d'années à ce groupe de recherche s'étaient soit volatilisés soit n'avaient pas été utilisés pour effectuer les travaux qui avaient justifié leur attribution. Après la décision de révocation-radiation prise en 2015, sanctions simplement administratives contre lesquels les trois "présumés innocents" avaient fait appel devant la plus haute juridiction française à savoir le Conseil d'Etat lequel les avait sèchement déboutés, la justice, elle, leur avat infligé 5 mises en examen (le terme "mise en examen" étant un euphémisme pour dire tout simplement "inculpation" :
. Faux en écritures publiques.
. délit d'initiés.
. détournement de fonds en bande organisée au détriment de l'Union Européenne etc...
Or, depuis lors, depuis 2016, c'est-à-dire depuis 9 ans : silence-radio de la justice !
Nous sommes habitués en Martinique à ce que l'institution judiciaire préfère condamner les voleurs de mobylette et les petits dealers, pourchasser les militants politiques tout en ignorant les voyous en col blanc, ce dont témoignent d'innombrables scandales qui, à ce jour, n'ont valu aucune sanction pénale à leurs auteurs : CREDIT MARTINIQUAIS, SODEM, SMTVD, CARENANTILLES et bien d'autres. Nous sommes aussi habitués à ce que les victimes directes ou collatérales de ces scandales finissent par se décourager et préfèrent oublier l'injustice qu'elles ont subi. Ce ne sera pas, ce ne sera jamais le cas pour l'affaire du CEREGMIA ! Pourquoi ? Parce que l'Université des Antilles a été contrainte de rembourser les 10 millions d'euros volatilisés à coups d'1 million d'euros chaque année, somme qui aurait pu servir à améliorer les conditions de vie des étudiants, à moderniser les amphithéâtres, à attribuer des fonds à la recherche, à renforcer les achats de la Bibliothèque universitaire etc...
Or, 9 ans plus tard, la justice ne bouge pas d'un iota !
Cela est tout simplement inadmissible et nous ne cesserons de dénoncer l'impunité dont bénéfie ces trois "présumés innocents" et d'exiger de la justice qu'elle fasse son travail. SIMPLEMENT SON TRAVAIL ! En effet, en dépit de blocages répétés de l'entrée du Campus de Schoelcher et de manifestations à Fort-de-France (cf. photos ci-après), rien ne bouge dans une affaire qui en 9 ans a déjà étrangement connu 4 juges d'instruction successifs.
Car enfin, de deux choses l'une : soit la justice les innocente et donc les fait rétablir dans leurs droits (réintégration au sein de l'Université ; réintégration dans la Fonction publique) soit elle confirme les sanctions administratives du CNU et les transforme en sanctions pénales et à ce moment-là, les trois "présumés innocents" devront rembourser les 10 millions d'euros volatilisés.
Il n'y a pas d'autre alternative.
Un référendum sec, pour ou contre l'indépendance, est un référendum hypocrite, en réalité un réfé Lire la suite
Chaben sait très bien ce qu'il fait, quand il le fait !
Lire la suiteHier, il avait mal à sa France (Discours d'adieu à l'Assemblée nationale, aujourd'hui, il a mal à Lire la suite
Si les tendances démographiques actuelles se poursuivent ,le grand remplacement sera une réalité Lire la suite
Il faut dejudiciariser la societe Francaise Dans chaque rapport homme femme il y a un juge qui su Lire la suite