A lire, écouter ou regarder les médias martiniquais, tout va bien dans le meilleur des mondes au niveau de l'épidémie de covid 19. En effet, tous clament en chœur : "La baisse continue en Martinique", s'appuyant sur les communiqués de l'ARS (Agence Régionale de Santé).
Sauf que lorsqu'on y regarde de plus près et qu'on examine en détail lesdits communiqués, on s'aperçoit que la semaine dernière par exemple, il y a eu 4 décès du covid et cette semaine, 11. Ce chiffre, 11, n'a l'air de rien, mais comparons-le à celui des homicides en Martinique qui fait hurler tout le monde :
__15 homicides sur 1 an contre 11 décès du covid sur 1 semaine.
Certes, un coup de revolver ou de fusil en pleine rue est plus spectaculaire que de se faire bouffer les poumons par un virus dans l'anonymat d'une salle de réanimation à l'hôpital, mais s'il y a un ou deux morts par balle chaque mois, il y en a par contre cinq ou six chaque semaine à cause du covid. Le covid continue donc à tuer, à petit feu, à bas bruit alors même qu'il a déjà fait près de 1.000 morts en Martinique ce qui correspondrait à... 240.000 dans une population de 67 millions d'habitants comme la France. Au rythme où on en est et en supposant que le covid ne tuerait que 4 personnes chaque semaine à partir de ce début juillet, on aboutira, fin décembre, à 76 décès !
En communiquant donc de la sorte donc, ARS et médias martiniquais contribuent à faire les Martiniquais baisser la garde d'autant que la plupart des gens ne lisent que les titres des articles et communiqués : "Covid 19 : la baisse continue en Martinique". Cela d'autant plus que ces mêmes gens, en supposant qu'ils s'astreignent à les lire de bout en bout, n'ont pas une claire idée de ce que sont "le taux d'incidence" ou "le taux de positivité" et encore moins "les jours glissants", expressions contenues dans les communiqués ! Il est vrai que la toute dernière phrase de ces derniers déclare presque pudiquement : "Toutefois, les indicateurs restent à des niveaux élevés".
Ouais..."Niveaux élevés" par rapport à quoi et à qui, messieurs-dames ?
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite
...toute la "classe politique" (qui n’est d’ailleurs pas une "classe sociale") sur le même plan ? Lire la suite
...ou ka trouvé tout diks-li, òben yo ka viré enprimé tou sa i fè-a vitman présé! Lire la suite
...À une époque pas si lointaine, l’adjectif qualificatif "national" était fréquemment utilisé po Lire la suite
ce sera très drôle! Lire la suite