Eau de café, premier roman écrit en français par Raphaël Confiant, a été publié en 1991. Les trente années écoulées depuis cette parution permettent d’adopter un recul réflexif sur cet ouvrage qui a marqué le parcours de son auteur ainsi que l’histoire littéraire antillaise.
Cet essai revient sur l’évolution dans le positionnement linguistique de Raphaël Confiant (après avoir publié plusieurs œuvres en créole, le romancier décide avec Eau de café de poursuivre son engagement pour les langues et cultures créoles au travers de son écriture en français) et propose une analyse des stratégies mises en place par l’auteur pour poursuivre ses objectifs et faire coexister les langues dans son roman. Il suggère également des pistes de lectures permettant d’envisager Eau de café comme un roman allégorique mettant en scène les valeurs défendues dans l’Éloge de la créolité.
L’essai aboutit sur une observation diachronique mesurant les impacts de ce roman sur les productions ultérieures de Raphaël Confiant. L’auteur dit avoir voulu écrire à la manière de Balzac une Comédie humaine créole : certains thèmes, évènements et personnages réapparaissent ainsi et évoluent au fil des romans suivants. La réception critique et la traduction du roman sont enfin prises en compte afin de jauger sa diffusion et sa transposabilité vers d’autres sphères linguistiques.
Cette étude permet ainsi de contextualiser la lecture d’Eau de café pour mettre en perspective les engagements de l’auteur, la situation linguistique de l’œuvre et sa réception.
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