Paris : une femme se disant victime de menaces antisémites aurait tout inventé

L'histoire aurait été inventée de toutes pièces. À l'automne dernier, Nancy S. s'exposait à visage découvert, déclarant être victime de menaces antisémites anonymes dans l'immeuble où elle réside, avenue Philippe Auguste dans le XIe arrondissement de Paris. Seulement voilà, si les croix gammées sur son paillasson, les tags antisémites sur sa porte ou les étoiles de David sur sa boîte aux lettres ont bien existé, l'histoire, elle, aurait été inventée de A à Z et l'auteure des dégradations ne serait autre que la victime présumée elle-même, rapporte Le Parisien.

Employée de la brigade régionale de sécurité des lycées d'Île-de-France, Nancy S. avait expliqué devant les médias vivre dans la peur depuis l'apparition de ces menaces, suscitant ainsi un vif émoi. Un émoi d'autant plus grand que cet immeuble n'est autre que celui dans lequel résidait Mireille Knoll, une retraitée de confession juive tuée lors d'un crime antisémite par le fils d'un de ses voisins en mars 2018.

De victime à accusée

« Si je m'en vais, c'est pour protéger mes enfants », avait expliqué dans les colonnes du Parisien celle qui envisageait de déménager. Alors qu'une recrudescence des actes à caractère antisémite avait été observée, le maire du XIe arrondissement de la capitale, François Vauglin, avait même décidé de s'emparer personnellement du dossier afin d'accélérer la procédure de relogement de la mère de famille.

Si un temps, les menaces avaient cessé, ces dernières ont finalement repris par voie postale. C'est finalement grâce à une caméra de vidéosurveillance installée dans l'ascenseur de l'immeuble que les enquêteurs ont découvert le pot aux roses. Sur les images, Nancy S. y apparaît aux côtés de sa fille mineure en train de réaliser des tags antisémites. Quant à la lettre de menace envoyée par courrier, l'enquête a révélé que le timbre utilisé pour son envoi avait été acheté avec la carte bancaire de la victime présumée.

Interpellée par les forces de l'ordre mercredi 22 janvier, Nancy S. a depuis été placée sous contrôle judiciaire dans l'attente de son procès qui se tiendra en mars. Poursuivie pour dégradations à caractère antisémite et dénonciation mensongère ayant entraîné des recherches inutiles, la mère de famille encourt une peine de quatre ans de prison et 30 000 euros d'amende à laquelle pourraient s'ajouter une peine de six mois de prison et 7 500 euros d'amende pour dénonciation mensongère.

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Commentaires récents

  • "Génération 2.0", vraiment ?

    Discrédit ....pffff !!!

    Nuit noire

    27/01/2025 - 12:18

    Ce qui peut discréditer ce site, ce ne sont pas des questions ou des observations qu'on peut appr Lire la suite

  • "Génération 2.0", vraiment ?

    COMPARATIVEMENT...

    Albè

    26/01/2025 - 20:03

    aux 1,4 milliards d'habitants que compte la Chine. Lire la suite

  • Le "Mal martiniquais" ne date pas d'aujourd'hui  

    Milat ka jwé jwèl séré

    Daniel

    26/01/2025 - 18:30

    I bèl men man ke pèd 2mn anlè ti moman-tala "Aujourd'hui, cette tripartition n'existe plus et a é Lire la suite

  • "Génération 2.0", vraiment ?

    TOUT RIQUIQUI

    Nuit noire

    26/01/2025 - 11:44

    Les USA ont un marché intérieur "riquiqui " de 350 millions d'habitants....J'aime bien.

    Lire la suite
  • "Génération 2.0", vraiment ?

    Bèl do

    Daniel

    26/01/2025 - 10:42

    Pa bliyé, lajénès jòdi sé yich lajénès yè.
    Lire la suite