Billet du jour

Drapeau et hymne martiniquais ou l'art de mettre le cabrouet avant les boeufs

   L'ancienne mandature à la CTM (Collectivité Territoriale de Martinique) avait déjà lancé un concours pour un drapeau et un hymne martiniquais. Avec le peu de succès que l'on sait !

Crise haïtienne : les indécentes leçons des USA et de l'Europe à la République Dominicaine

   Disons-le d'entrée de jeu : la République Dominicaine ne porte aucune responsabilité, ni hier ni aujourd'hui, dans les différentes crises qui ont secoué et continuent de secouer, sa voisine avec laquelle elle partage l'île d'Hispaniola, à savoir la République d'Haïti.

Mélenchonistes, Lepénistes et Ultramarrants main dans la main au coeur de la démocratie bourgeoise

   En Chine, jamais on n'aurait vu pareil cirque comme celui qui s'est déroulé hier soir à l'Assemblée nationale française. Un vrai "pit-à-coqs", un vrai gallodrome ! Et quelle en fut la raison ? L'imminence de la 3è Guerre mondiale ? Des températures pré-hivernales de 30° ? Une famine que menace de tuer un million de gens dans quelque pays africain ? Bref, un truc sérieux, quoi ! 

Coupe du monde de football : qui a des leçons à donner au Qatar ?

   Surtout pas la France ! Cette France qui, dans l'après-guerre, au cours de la fameuse période dite des "Trente Glorieuses" au cours desquelles elle s'est relevée du désastre de la Deuxième Guerre Mondiale, a abondamment utilisé des travailleurs immigrés maghrébins pour construire immeubles, autoroutes, ponts etc...et pour travailler dans ses mines et ses usines. 

Sé sa zot tout-la té ka mandé !

   La Martinique sera dotée d'un deuxième préfet afin d'aider celui qui est actuellement en poste à lutter contre les violences de toutes sortes qui affectent notre chère Martinique : agressions par armes à feu, braquages, meurtres quasi-mensuels, trafic de drogue etc... Certes, sa mission ne durera que cinq petits mois mais elle correspond à une demande pressante de nos politiques de (presque) tous bords.

"Non-Blanc", l'insulte suprême

     Nous avons l'habitude de considérer que les insultes raciales sont celles qui sont lancées au visage des personnes qui ne sont pas d'ascendance européenne : "négro", "bougnoule", "bicot", "asiate", "niaqwé", "pakie", "bamboula", "banania" et autres "raton". Insultes visant les Noirs, les Arabes, les Indiens, les Asiatiques et les Amérindiens ainsi que tous les Métis. 

     Et si nous nous trompions ?

Calotte à l'assemblée nationale aux 73.000 Martiniquais et 90.000 Guadeloupéens qui ont voté Le Pen à la dernière élection présidentielle

   Honte à vous, Martiniquais et Guadeloupéens, qui, quelle qu'en soit la raison, ont osé déposer un bulletin dans l'urne, lors de la dernière élection présidentielle, en faveur du Rassemblement National, le parti xénophobe et raciste dirigé par Marine LE PEN, fille du tortionnaire de la guerre d'Algérie !

L'homme au brassard nazi nommé ministre dans le nouveau gouvernement italien

   Chaque jour, depuis plus de soixante ans, quand vous écoutez les nouvelles, vos oreilles entendent une phrase, une sorte de rengaine ou de litanie, qui surgit généralement en fin de journal : un Palestinien tué à Ramallah, à Hébron ou à Naplouse par l'armée israélienne. En effet, à force de l'entendre, on finit par ne plus...l'entendre. La victime peut être un militant palestinien, un enfant, une femme ou un vieil homme, cela ne nous fait ni chaud ni froid. Depuis plus de 60 ans !

Woulo-bravo ba Lula !

     I genyen éleksion Brézil an may, épi an zizing vwa an plis ki isalop Bolsonaro a : 50,4%. Men, Lula genyen kanmenm. Sé li kay mennen Brézil akonté di mwa janvié 2023. Tout moun ki kont mes fachis, rasis, mizojin ek anti-makoumè ek zanmiyez Bolsonaro, tout sé moun-tala kontan kiité kontan ka alé. 

Langue créole : ne pas sombrer dans le doudouisme...

   ...ni le patrimonialisme ni le commémorationnisme. A l'occasion de la "JOURNEE INTERNATIONALE DU CREOLE" célébrée le 28 octobre dans une douzaine de pays créolophones des Amériques et de l'Océan indien ainsi que leurs diasporas en Europe et en Amérique du Nord, il convient d'éviter trois dérives : le doudouisme, le patrimonialisme et le commémorationnisme.