Billet du jour

Triomphe de la Gauche en Amérique du Sud, montée de l'Extrême-droite aux Etats-Unis

    Va-t-on vers un divorce politique entre les deux grands blocs du continent américain ? C'est ce qui se profile à l'horizon avec la montée de l'extrême-droite aux Etats-Unis où bien qu'elle ait perdu l'élection présidentielle et que Donald Trump soit accusé d'avoir tenté de faire un coup d'état, elle demeure bien vivante et ne cesse de progresser, d'une part, et d'autre part, avec l'élection régulière de présidents de gauche en Amérique centrale et du sud.

Etats-Unis : les intégristes chrétiens font abroger le droit constitutionnel à l'avortement

     La Cour Suprême des Etats-Unis, composée majoritairement de juges républicains d'extrême-droite, vient donc d'abroger le droit à l'avortement, chose qui constitue un recul considérable s'agissant des droits de la femme. 

Nos députés "souverainistes" sous les ors de la République française une et indivisible

   La Martinique a déjà connu l'époque où il y avait 1 député "souverainiste" à l'Assemblée nationale française. Depuis les dernières législatives, ils sont désormais 3, voire 4 puisque tous déclarent vouloir siéger dans le fantomatique groupe des NUPES, groupe qui au demeurant n'a jamais été prévu dans le contrat unissant LFI, PS, PCR et EELV. Les NUPES sont simplement un "inter-groupes", pas "un groupe" et chacun des partis cités aura le sien. 

Nos députés martiniquais (élus avec moins de 28% des inscrits) avaient mal lu l'accord des NUPES

   Cela démontre leur sérieux ! En effet, quand quelques jours avant le deuxième tour des législatives, FRANCE-ANTILLES avait posé la même question à chacun des 8 candidats en liste à savoir dans quel groupe ils comptaient siéger, 6 avaient répondu : "Dans le groupe des NUPES !" et 1 "dans le groupe où j'ai déjà siégé mais l'option NUPES n'est pas à écarter". Le dernier s'était montré évasif.

Martinique : 4 députés élus avec moins de 28% des inscrits

   Une fois les cris de joie, les "vréyé-monté" et autres retraites aux flambeaux terminées au soir du deuxième tour des élections législatives, il faut bien se rendre à l'évidence : 73% des Martiniquais inscrits sur les listes électorales n'ont pas jugé bon d'aller voter. 

Fondas Kréyol : 1 an et 1 mois d'existence et...plus d'1 million de vues

   Il n'est pas facile pour un tout nouveau site comme le nôtre, FONDAS KREYOL, de se frayer un chemin dans la véritable forêt de sites qui constitue le Web antillais. Désormais chaque municipalité, la plupart des entreprises, un grand nombre d'associations de toutes sortes possèdent leur site qui, il est vrai, n'est pas alimenté quotidiennement comme l'est le nôtre.

Législatives : échec pour le PPM, échec et mat pour le Gran Sanblé

   Au soir du second tour des élections législatives en Martinique, les observateurs ont tiré trois leçons qui sont les suivantes : victoire de PEYI-A/NUPES (et donc des antivax) ; échec pour le PPM ; échec et mat pour le Gran Sanblé. S'agissant de nos députés-antivax, nous y reviendrons dans un autre article sachant qu'ils ont été élus en surfant sur la vague irrationnelle et malsaine de l'opposition à la vaccination.

Martinique : épidémie de mélenchonite aigüe

   On croit rêver en lisant l'édition du quotidien "FRANCE-ANTILLES" de ce jeudi 16 juin qui interroge les huit candidats en lice en Martinique pour le deuxième tour des élections législatives. Qu'ils se déclarent tous "de gauche", rien d'anormal car la vieille droite assimilationniste est morte et enterrée depuis longtemps. Et puis se dire "de gauche" ne mange pas de pain...

Les racines de l'anti-macronisme martiniquais

   Le jeune homme de l'Elysée est-il pire que ses prédécesseurs ? A regarder la détestation qu'éprouvent envers lui les Martiniquais, on serait tenté de répondre par l'affirmative. Comme a déclaré un électeur sur les ondes : "Si un candidat de Macron se présente contre un cabri, je préfère voter pour le cabri !". 

Le macroniste Azérot apporte son soutien au "souverainiste" et crypto-Nupes Nadeau

   S'il fallait trouver un mot juste pour définir le marigot politique martiniquais, on hésiterait entre "bankoulélé", "bakannal" ou "manjé-kochon". En effet, à l'image d'un corps électoral majoritairement antivax et déterminé, pour ceux qui se déplacent le jour du vote, à barrer la route à tout candidat pro-Macron ou soupçonné d'être Macron-compatible, nul n'y comprend plus rien. Même si nos grands politologues et sociologues télévisuels cherchent toutes le explications possibles et imaginables, aidés en cela par des journalistes complaisants.