L’Académie Malagasy célèbre le mois de la langue malgache sous le signe de l’émancipation nationale

Nirinasoa Tafita ("Dépêche Taratra")

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La deuxième édition du dictionnaire encyclopédique, fruit de plusieurs années de recherche et d’analyse, marque une nouvelle étape dans la politique linguistique menée par l’Académie Malagasy. Ce travail de fond s’accompagne de conférences régulières organisées au sein de l’Académie , ouvertes au grand public. À noter également, une démarche institutionnelle initiée depuis quelque temps par l’Académie, qui a déposé une proposition de loi sur la langue malgache. Toutefois, selon Ravalitera Nalisoa, vice-président de l’institution, cette initiative n’a encore reçu aucune suite officielle. C’est dans ce contexte que le coup d’envoi du “Mois de la langue malgache” a été donné ce lundi à l’Académie. Le thème retenu pour cette édition est évocateur : « La langue malgache, vecteur de l’émancipation d’une nation souveraine. »

Le programme s’annonce riche et varié. Tout au long du mois, des conférences inédites seront proposées. L’un des temps forts de cette célébration sera la traduction de la Bible dans différentes langues régionales, notamment l’antandroy et le sihanaka, reflétant la diversité linguistique du pays. Les organisateurs ont également souligné l’essor de la langue malgache au-delà des frontières nationales. Plusieurs pays manifestent aujourd’hui un intérêt croissant pour son apprentissage, signe de son rayonnement international. Ce mois dédié à la langue met ainsi en lumière la richesse du patrimoine linguistique national et la pluralité des dialectes.

L’Académie saisit cette occasion pour appeler les citoyens à une expression soignée et respectueuse de leur langue. « C’est un moment de fierté nationale », affirment les responsables, qui insistent sur l’importance de préserver la pureté de la langue malgache. Enfin, le mot-clé “mahatsangy”, qui signifie à la fois liberté et force, incarne la vision de cette édition : faire de la langue malgache un levier essentiel pour le développement et l’affirmation de la nation.

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Commentaires récents

  • Pourquoi si peu d'intellectuels, d'écrivains et d'artistes antillais condamnent-ils le génocide en cours à Gaza ?

    ON AIMERAIT BIEN SAVOIR...

    Albè

    14/08/2025 - 19:40

    ...justement le nom de ce "groupe de gauche" ! Il y a trop de non-dits dans ce petit pays.

    Lire la suite
  • Pourquoi si peu d'intellectuels, d'écrivains et d'artistes antillais condamnent-ils le génocide en cours à Gaza ?

    Etait-il necessaire d'évoquer ...

    tou

    14/08/2025 - 14:37

    Le Bétar (organisation fasciste sioniste) ,le Covid ,FBK,les fascistes et nazis d'après 1945 Césa Lire la suite

  • Pourquoi si peu d'intellectuels, d'écrivains et d'artistes antillais condamnent-ils le génocide en cours à Gaza ?

    Oui, c'est extrêmement GRAVE ! Auraient-ils...

    Frédéric C.

    14/08/2025 - 07:30

    ...en plus peur que le BÉTAR viennent leur faire des misères, en Mque (peu probable, encore que.. Lire la suite

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    Albè, une "fosse commune"..

    Frédéric C.

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    DES SALAUDS !

    Albè

    12/08/2025 - 15:13

    En effet, des fils de putes d'enculés d'esclavagistes leucodermes "investissent" en Afrique noire Lire la suite