Samedi 14 octobre, les Australiens et les Australiennes ont voté par référendum sur la reconnaissance constitutionnelle des peuples autochtones du pays. Après le décompte des voix ce lundi, le "non" l’emporte à 60,68 % après une campagne de plusieurs mois.
L’Australie rejette ses peuples autochtones. Lors d’un référendum organisé ce 14 octobre et dont le résultat définitif est arrivé ce lundi, 60,68 % des Australiens ont répondu "non" au référendum pour les droits des Aborigènes. Les personnes qui ont voté ont ainsi refusé de reconnaître et d’inscrire dans la Constitution que les Aborigènes sont les premiers habitants de l’île-continent, souligne Le Monde. Par ce "non", les Australiens et Australiennes se sont aussi opposés à la création d’un conseil consultatif, "la Voix", auprès du Parlement qui aurait représenté les Aborigènes et les insulaires du détroit de Torres. Comme l’ajoute Sud-Ouest qui cite l’AFP : 984 000 personnes, soit 3,8 % de la population australienne, représentent les peuples autochtones du pays.
Pour Marcia Langton, l’une des principales personnalités et porte-paroles des "peuples indigènes" d’Australie, "il est très clair que la réconciliation est morte", rapporte Le Monde. Pourtant, il y a presque un an en décembre 2022, à l’annonce du référendum, le "oui" l’emportait à 60 % dans les intentions de vote. Le projet était porté par Anthony Albanese, le chef du gouvernement travailliste qui pense qu’une réconciliation est toujours possible : "Il nous appartient maintenant à tous de nous rassembler et de trouver un autre chemin menant vers le même objectif de réconciliation. Je suis optimiste quant à notre capacité à y parvenir." Mais pour le chef aborigène, Thomas Mayo, les personnes qui ont voté "non" devraient avoir honte : "Il devrait y avoir des répercussions pour ce type de comportement dans notre démocratie, ils ne devraient pas pouvoir s’en sortir comme ça."
"Des organes de ce type [comme la "Voix", NDRL], qui facilitent le dialogue avec le pouvoir en place, existent et fonctionnent parfaitement dans plusieurs États comme la Nouvelle-Zélande, le Canada ou encore les pays nordiques. Il s’agissait d’une proposition très modeste qui aurait dû recevoir un soutien bipartisan", analyse Amanda Nettelbeck, professeure d’histoire coloniale à l’université d’Australie dans Le Monde. Ce conseil consultatif qui a été rejeté devait aider le pays à panser ses plaies de la colonisation et de la répression raciale. Plus de deux cents ans après la colonisation de l’Australie par les Britanniques, les populations autochtones souffrent toujours d’inégalités criantes. Un sondage sur l'inclusivité en Australie a révélé qu’en 2020-2021, 49,7 % des populations indigènes sont victimes de discriminations (à l’embauche ou dans un parcours scolaire, entre autres) et une personne sur quatre interrogée a confié qu’elle n’avait jamais communiqué avec un membre des autochtones.
...À une époque pas si lointaine, l’adjectif qualificatif "national" était fréquemment utilisé po Lire la suite
ce sera très drôle! Lire la suite
...vous vous bouchez les yeux quand il s'agit d'identifier les VRAIS responsables de la situation Lire la suite
Les propos de Crusol sont gravissimes .C'est néanmoins une analyse originale qui mérite qu'on s'y Lire la suite
Rien de plus facile que de modifier la constitution. Lire la suite
Commentaires
COMME C'EST BIZARRRRRE !
Albè
18/10/2023 - 08:18
Aucun commentaire du dénommé Sergio Germany en bas de cet article ! VRRRAIMENT BIZARRRE, NON ?
Albè, si vous comparez certains commentaires de "Germany"...
Frédéric C.
20/10/2023 - 19:19
...entre eux, vous verrez que les idéologies sous-jacentes sont parfois diamétralement opposées : parfois en effet "extrême-droitiers-à-la-sauce-gauloise", parfois "anticolonialiste pro-palestinien"... C'est à n'y rien comprendre... En fait, je crois que cet individu joue avec les "arguments", les ruses réthoriques pour le plaisir de faire chier son monde, qu'il peut retourner sa veste tellement qu'on ne sait plus où sont l'envers et l'endroit, et qu'il joue aussi avec les nerfs de lecteurs ayant des opinions assez claires sur certains points. J'ai connu quelqu'un comme ça, et à la réflexion j'ai compris qu'il n'en avait rien à foutre. Et que si en public il était capable de présenter les choses de façon "lisse, polie et incitant à la réflexion", dans le privé il était capable de défendre une position de façon nuancée, puis de faire un gros "caca nerveux" bien dogmatique, comme s'il avait une poussée d'hémorroïdes ou des pbs psycho-affectifs anciens mais NON GÉRÉS (faute de travail fait sur lui-même, pour cause de déni)... C'est embêtant pour avoir un corpus cohérent. Donc ça part dans tous les sens. Ce gars là, sous des dehors très courtois (parfois) semble avoir un sacré capharnaüm entre les oreilles. Ce serait bien qu'il consulte un psy pour mieux gérer sa fosse septique cérébrale. Peut-être est-ce lui, le "fameux" "Germany"?
DELIRIUM MULATRUM
Albè
21/10/2023 - 08:25
Ce genre de délire a été diagnostiqué depuis longtemps chez certains "Mûlâtres fin de race", tiraillés entre leur appartenance ethno-raciale et leurs dogmes marxisto-branleurs.
Euh... Albè...
Frédéric C.
21/10/2023 - 17:53
C'est quoi un "mûlâtre fin de race"? Il me semble n'exister que des êtres humains avec des phénotypes ; mais une fois morts on n'est que des os. Et les "races", d'après ce que j'ai compris c'est une construction idéologique née de l'histoire coloniale et esclavagiste... Pour le "marxisto-branleur", on peut être marxiste sans être forcément branleur ou dogmatique. Ménil parlait je crois de "marxisme non encore assoupli. Mais tout marxiste qu'il était, çà ne l'empêchait pas d'analyser finement la société martiniquaise... Beaucoup d'intellectuels Mquais lui ont rendu hommage de son vivant, je crois, même si politiquement ils n'étaient pas d'accord avec lui... N'empêche que ce que vous décrivez, çà relèverait du "cas psychique", voire du "cas d'école". Bref!
TOUTE CLASSE SOCIALE...
Albè
22/10/2023 - 08:52
...finit un jour par se dessécher et quasiment disparaitre. C'est le cas des nobles en France en ce début de 21è siècle : ils portent toujours des titres nobiliaires, font des réceptions grandioses, se marient entre eux, ont les honneurs de la presse "people" mais tout le monde d'en fout ! Pareil pour nos Mulâtres martiniquais qui ont longtemps tenu le haut du panier, les Békés, certes plus riches, se faisant discrets. Ils ont régné sur les rues Victor Hugo, Schoelcher et Lamartine de Fort-de-France, regardant de haut peaux foncées et cheveux crépus. Jusqu'à ce que dans les années 90 du siècle passé, le formidable vent du "Black Power" venu des USA s'est mis à souffler, balayant les "mulâtreries". Puis, la mulâtraille s'est mise à dégénérer petit à petit, à produire des "initils" alors que les autres groupes progressaient. Aujourd'hui, ces "initils" sont une "fin de race", reconnaissables à leur facies lunaire, à leur teint glauque, à leur taille de petite barrique et à leurs idées de chiottes. Comme ce Sergio Germany, quoi !
Plus sérieusement, ce vote rappelle d'autres faits historiques..
Frédéric C.
22/10/2023 - 17:40
Ce refus de reconnaître les droits des Aborigènes d'Australie, après avoir génocidé ce peuple, ressemble à un 2è génocide. C'est un violent déni de génocide. Ce génocide rappelait déja un peu celui des Amérindiens des actuels USA, via non seulement les "épidémies" (alibi), mais aussi les fameuses "Guerres indiennes", dont les traités de paix furent violés par les Blancs (comme en Mque: "partage des terres" entre Européens et natives) à chaque prétexte (rébellions de chefs refusant ces traités) ou sans prétexte. Le but des Blancs (État + colons) étant de s'approprier la totalité du territoire... La dernière bataille, décisive, au profit des Blancs, étant celle de Woundeed Knee (1890). Après, ils furent parqués dans des "Réserves", et "génocidés" une deuxième fois par le genre du western, très raciste car présentant ces résistants natives comme des "sauvages": les "gentils" ce sont les "Blancs" (et les Tuniques Bleues) confrontés aux "sauvages". Avec la fameuse phrase "Le seul bon Indien est un Indien mort"... Jusqu'à aujourd'hui, les Amérindiens des USA (entre autres) ont bien dû mal à faire reconnaître leur droit à l'existence, à la dignité. Apparemment, en Australie c'est pire! N'est-ce pas aussi, sous d'autres formes plus modernes et "présentables", ce qui menace le peuple palestinien si les dirigeants occidentaux continuent de soutenir les Gvts ultra colonialistes israéliens pour occuper la totalité de la Palestine ? En reléguant beaucoup de Palestiniens à Gaza (pour commencer) et en "grignotant" systématiquement du territoire en Cisjordanie, avec un "Mur de sécurité" pour les colons, bien sûr !... Sans justifier l'attaque du 07/10 du Hamas contre Israël, ne peut-on pas essayer de comprendre le mécanisme général? Que faut-il aux dirigeants occidentaux pour qu'ils arrêtent de soutenir inconditionnellement les saloperies des Gvts israéliens les plus droitiers, les plus racistes, à l'ONU et ailleurs? Un rapport de forces où la Russie voire la Chine ou l'Iran s'en mêlent? Qui aura tort, qui aura raison dans cette histoire ?... Une chose est certaine : les chefs occidentaux (sens géopolitique : Japon, Australie, Corée du Sud et Nouvelle-Zélande compris) chloroformeront leurs populations via les gds médias à leur botte: çà, c'est déjà bien entamé... Et si ce "plan" fonctionne, ce qui restera des Palestiniens se retrouvera à peu près comme les Amérindiens d'Amérique ou les Aborigènes d'Australie. Sabra-Chatila? Un "point de détail" de l'histoire. M.Dayan, M.Begin, le Général Eytan, E.Barak, B.Netanyahou? De grands héros conquérants et civilisateurs! Comme Christophe Colomb, H.Cortès, Belin d'Esnambuc et quelques autres... Fin de l'histoire ?
Je crois comprendre ce que vous voulez dire, Albè. Mais....
Frédéric C.
22/10/2023 - 18:06
...la classe (ou plutôt "fraction de classe") des gros békés contrôlant encore l'essentiel de ce qui tient d'économie à la Mque, elle n'a pas disparu. Avec la crise de l'industrie sucrière des années 1960-70, une bonne partie s'est reconvertie dans l'import-export et la gde distribution, mais cette "ethno-classe" est toujours là, et bien là... Par ailleurs, les békés griyav, peut-on les mettre "dans le même sac" que les gwo mòdan évoqués à l'instant?... Quant aux "mulatres", est-ce un groupe homogène au point de constituer une "classe"? Fut-ce un jour le cas? Avant 1848, certains étaient propriétaires d'esclaves au même titre que certains békés, et furent dédommagés à la même proportion via la Loi de 1849. Pouvait-on les comparer avec un médecin ou des mula^tres d'autres professions libérales? Je sais que çà fait débat, que la "mulatraille républicaine" se battit pour l'assimilation, mais les couches populaires aussi: 1)il n'y avait pas de conscience nationale précoloniale (et pour cause) dans le peuple constitué au fur et à mesure de l'évolution de la colonie; 2)les gens du peuple voulaient en finir avec le racisme des békés et des métros et obtenir l'"égalité des droits" avec les Blancs + l'applications des lois sociales françaises. Bon, OK, avec le recul on peut tirer à boulets rouges sur les partis de "gauche" qui réclamaient la "départementalisation" après 1870-1875. Mais après coup, c'est toujours facile de critiquer, avec le regard d'aujourd'hui... Bref! Nous ne sommes peut-être pas d'accord sur ce point, mais au moins on peut échanger, discuter, bòkanter sans s'insulter... Pour "Germany" (à géométrie variable), j'ignore si c'est un mulatre, un nèg, un zorey, une bête à deux dos, le mari d'Alexandre Kokòy, le fantôme de Souquet-Basiège, ou un schtroumpf qui schtroumpfe du schtroumpf. Mais votre analyse concernant ses discours (idem ci-dessus) est pertinente: c'est une analyse de selles...