Après nous avoir infligés nuit et jours de faux sondages prétendant que "Trump et Kamala sont au coude à coude", que "cette élection sera la plus serrée de toute l'histoire des Etats-Unis", puis, l'élection achevée et Trump élu, nous avoir asséné que "la victoire de Trump a été écrasante" sans jamais préciser que 100 (cent) millions d'électeurs ne se sont pas rendus aux urnes (Trump obtenant : un peu plus de 73 millions de voix ; Kamala : un peu plus de 69 millions de voix, cela sur 244 millions d'inscrits), une troisième manip a eu lieu.
Comme nous ne regardons presque jamais les chiffres ou le faisons de manière trop distraite, les médias ont fini pour nous faire croire que Trump a été en grande parti élu grâce au vote des... Latinos. Aux dires des journalistes, politologues et autres experts, les Latinos auraient voté massivement pour Trump parce qu'en fervents chrétiens, ils ont préféré ce dernier à une Kamala favorable à l'avortement. Ce faux grossier est, hélas, passé comme une lettre à la poste ! Or, il suffit simplement de jeter un œil attentif aux résultats du vote pour se rendre compte que ce n'est pas du tout vrai.
Kamala est sorti en tête du vote de toutes les minorités ethniques !
Elle a battu Trump chez les Noirs, chez les Asiatiques, chez les Indiens (Native Americans) et chez les Latinos. Trump n'a obtenu que 45% du vote latino tandis que Kamala en a obtenu 53%. Donc l'insistance des grands médias sur le vote latino qui aurait soi-disant fait "basculer l'élection" est un fake grossier que démentent les chiffres. Le vote latino n'est donc aucunement responsable de la défaite de Kamala.
Trump a gagné__sans discussion possible mais pas de manière si écrasante que prétendent les médias (100 millions d'Américains n'ont pas voté, rappelons-le !)__, mais tout bêtement parce que les Blancs constituent presque 60% de la population des Etats-Unis. 213 millions dans un pays de 340 millions d'habitants ! Il a aussi gagné parce qu'au sein de la communauté blanche, il y a le sentiment que si rien n'est fait, l'équilibre démographico-ethnique des Etats-Unis sera modifié dans un futur proche et qu'un jour (vers 2060, disent les démographes), ils ne seront plus majoritaires comme c'est le cas aujourd'hui. Aucun groupe ethnique se sera majoritaire à ce moment-là et les Blancs continueront certes à être le groupe le plus nombreux mais sans pour autant atteindre les 50% de la population.
Il s'agit là d'une évolution, apparemment inexorable, sur laquelle ont joué les Républicains dans la plupart de leurs meetings sans que, là encore, les grands médias en fassent état. Silence-radio sur cette peur du "Grand Remplacement" comme on dit en Europe. Seule note d'espoir : il est peu probable qu'en 2060, il y ait une guerre ethnique entre Blancs d'un côté et Noirs/Latinos/Asiatiques/Indiens-natives de l'autre. Pourquoi ? Là encore, il faut se référer aux chiffres : en 1967, les mariages interraciaux atteignaient péniblement 3%, en 2015 17% et en 2024 26%. Et cela ne pourra que s'amplifier à l'avenir ! Certes, le métissage ne fait pas disparaitre le racisme, mais au moins rend-t-il plus difficile, improbable en tout cas, une éventuelle répétition de l'Holocauste comme cela s'est produit en Allemagne au siècle dernier.
...vous vous bouchez les yeux quand il s'agit d'identifier les VRAIS responsables de la situation Lire la suite
Les propos de Crusol sont gravissimes .C'est néanmoins une analyse originale qui mérite qu'on s'y Lire la suite
Rien de plus facile que de modifier la constitution. Lire la suite
En droit français actuel PERSONNE ,même pas Macron ne peut "octroyer" l'indépendance à un territo Lire la suite
C'est ce que l"Angleterre a fait dans la Caraïbe anglophone et personne ne la déteste à Grenade, Lire la suite