La probable ou possible nomination d'Hughette à ce poste est un véritable affront à la dignité martiniquaise et à l'île où l'air a des odeurs de sucre et de vanille.
En effet, quoiqu'éminemment sympathique et compétente, la Réunionnaise n'avait jamais candidaté sur le poste de Première ministre de la République Une et In(di)visible et de la Patrie des Droits de l'Homme (blanc) et du citoyen. Cette idée a émergé de l'embarras dans lequel se trouve ladite république au lendemain des élections législatives où, aux dires des médias, "trois blocs sont apparus". En réalité, 1 bloc (le RN avec 10 millions de voix) et deux sous-blocs (le deuxième à savoir le NFP accusant 3 millions de voix de moins que le RN). Mais bon, laissons les analystes des bords de la Seine à leurs analyses consolatrices et revenons à nos cabris insulaires !
Voici de quoi il s'agit : interrogé sur la télévision d'Etat (MARTINIQUE la 1è) à la veille du second tour des législatives, le députant sortant de la circonscription Sud avait déclaré qu'il n'écartait aucune hypothèse et donc qu'il pourrait fort bien occuper le poste de Premier Ministre de France et de Navarre (et de "ses Outremers" comme aime à préciser Mélenchon). Bon, le gars fut durant au moins deux décennies le dauphin du leader du principal mouvement... indépendantiste martiniquais avant de s'en séparer et de créer son propre mouvement lequel se déclare "souverainiste". Cette dernière expression est le cache-sexe pour dire '"indépendantiste" afin de ne pas effrayer Ti-Sonson autrement dit l'électeur-lambda dont chacun sait qu'il est farouchement attaché à l'Amère-patrie (tout en la détestant cordialement). Or, déclarer urbi et orbi qu'on n'écarte pas l'idée de devenir Premier ministre du pays qui est censé vous coloniser c'est quand même une stratégie révolutionnaire qui n'a jamais été vue nulle part à travers le monde. Pareille lubie n'aurait jamais traversé l'esprit de Ho-Chi-Minh, de Ben Bella, d'Amilcar Cabral ni même d'Houphouët-Boigny. Mais bon, la Martinique étant devenue un canard sans tête, tout et le contraire de tout y est possible, notamment ce qu'il faut bien appeler "l'assimilationnisme d'extrême-gauche".
Or, ne voilà-t-il pas que parmi les quatre ou cinq noms de premiers ministrables proposés par le NFP, dont notre député martinico-sudiste est pourtant membre, son nom n'y figure pas. Bande de salauds, va ! Mais le comble de l'humiliation a été quand cette liste s'est réduite ces jours-ci à... un seul nom : celui d'une Ultramarine. A savoir notre chère Hughette en question. Il s'agit là d'un véritable affront, d'un mépris pour une île française depuis 1635 c'est-à-dire avant le Comté de Nice, avant l'Alsace, avant la Savoie, avant la Corse et bien entendu avant la Réunion, la terre natale d'Hughette. Oui, d'un terrible affront pour une île comme la Martinique qui n'a jamais eu un seul ministre dans le gouvernement de la Gaule alors que la Guadeloupe en a compté cinq ou six (Bambuck, Micheaux-Chevry, Lurel, Penchard, Pau-Langevin, Bénin etc.), la Guyane deux (Bertrand, Taubira), la Réunion deux (Barre, Bareigts). Et même le minuscule Saint-Pierre-et-Miquelon une : Girardin.
Pareille atteinte à notre multi-séculaire francité est inacceptable. Inadmissible même.
Que l'Amère-patrie sache que si jamais Hughette se voyait choisie comme Première ministre, nos trois députés "souverainistes" (sur les quatre que compte la Martinique) déclareront, pour une fois en accord avec leurs idées)... l'indépendance immédiate de l'île aux fleurs fanées.
A elle, l'Amère-patrie donc, de choisir !
Il y a une quatrième raison plus puissante que les trois précédentes réunies. Lire la suite
A quand la continuité territoriale entre Grand-Rivière et Ste Anne ?
Lire la suiteMalgré la rage qui me ronge de voir mon île dévastée par des étrangers venus d'ailleurs qui sont Lire la suite
...cette précision, cela n'a rien à voir avec le fond de l'article. Me semble-t-il...
Lire la suite"National" au sens "national Mquais". Ça va sans dire, mais ça va mieux en le disant...
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