les excès de me#too sédimentent la guerre des sexes

Patrick Chesneau

Sur les médias de France et même de Navarre, on a beaucoup vu une certaine Sophie Tissier, militante de gauche au quant à soi chatouilleux. Disons sourcilleux pour éviter toute équivoque.  On l'a surtout entendu accuser Eric Coquerel le grand argentier de LFI NUPES à l'Assemblée Nationale de l'avoir " draguée". Pas violentée. Pas violée. Draguée. Seulement draguée. En la circonstance, il n'est d'ailleurs aucunement question de drague lourde. Voire plus si inimitié radicale. L'accusatrice sans preuves à ce jour et sans plainte déposée le reconnait. Quoiqu'il advienne, même intégralement innocent, la réputation du député melenchoniste est malgré tout entachée

   Stupeur et tremblements....

   De tels épisodes ne font que légitimer le choix de milliers d'hommes, Français, Européens, Occidentaux qui faussent compagnie aux femmes de leur hémisphère. Les laissant cultiver jusqu'à l'absurde les charmes d'un féminisme jusqu'au-boutiste et dévoyé. Elles proclament l'avènement mortifère d'une planète hémiplégique. Après la lutte des classes, relayée par la lutte des places, scandaleusement aggravée sous certaines latitudes par la lutte des races, la lutte des sexes se fraie un chemin vers le pinacle des bisbilles humaines. C'est à la fois tragique et dérisoire. Ce que je constate relève presque de la banalité : la défiance semble creuser un fossé irrémédiable entre hommes et femmes d'Occident. La traque aux comportements déviants, indélicats, grossiers, outranciers, persécuteurs, maltraitants, violents (dans le mot il y a l'évocation du viol et de la violence) sont une absolue nécessité. Mais une cause juste qui est le respect scrupuleux et absolu des femmes, de leur intégrité physique, psychologique et morale est aujourd'hui instrumentalisée. De la dénonciation de comportements déplacés voire délictueux on est désormais en pleine bataille idéologique. Le féminisme, imbibé de notions telles que le wokisme, l'intersectionnalité, le déconstructivisme,  a installé durablement le désamour entre les deux composantes (il y en a peut-être plusieurs...hahaha  ) du genre humain. Même une drague légère, enjouée, poétique est accueillie comme une infâmie du masculinisme prédateur. Le jeu, la facétie, l'espièglerie sont bannis. Oukase comminatoire de Me#Too. 

   Alors, basta. Moi itou, je me casse vers d'autres cieux. Voguons vers d'autres aventures humaines.  En particulier, la rencontre de la femme thaïe indique qu'une autre vision des rapports homme-femme existe bel et bien. Il est vrai dans un autre univers culturel. L'occasion de tordre le cou à des clichés éculés. Complaisamment colportés mais fallacieux. La femme thaïe n'est en rien l'archétype de la femme soumise, docile, effacée, propice à une exploitation sans vergogne par l'homme Farang. Bien au contraire, une relation confiante et épanouie existe. Une relation égalitaire qui cultive la grâce du présent et la recherche mutuelle d'un bonheur conjugué à deux. Quel homme retournerait vers les relations psychotiques, déséquilibrées et malsaines qu'imposent les tenantes d'un féministe rigoriste finalement rétrograde. Elles se nourrissent d'une vision inégalitaire et belliqueuse du monde. Elles distribuent la haine entre les sexes plutôt que leur complémentarité.

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