A chaque fois, il en remet une couche. On se souvient qu'il y a quelques années de cela, il avait jugé qu'il y avait trop de joueurs noirs dans l'équipe de France de football et traité les Antillais des "fainéants".
Cette fois-ci, il dénonce la mobilisation des étudiants de Sciences-Po en faveur d'un arrêt du génocide perpétré par Israël dans l'enclave de Gaza. Selon lui, cette jeunesse est "manichéenne par ignorance du passé et notamment de l'histoire de la Shoah". N'IMPORTE QUOI ! L'histoire de la Deuxième Guerre Mondiale est enseignée à tous les élèves aussi bien en collège qu'en lycée. Il y a, en outre, des tas d'émissions-télé, de débats, de films surtout consacrés à LA DESTRUCTION DES JUIFS D'EUROPE.
Car, il faut bien appeler un chat un chat !
Et les étudiants de Sciences Po comme ceux des campus américains savent pertinemment que les Arabes en général et les Palestiniens ne sont pour rien dans cette destruction. Qu'il s'agit d'un crime européen, d'un génocide perpétré par des Européens et que ces derniers n'ont pas à faire payer aux Palestiniens les conséquences de leurs actes.
Vivement qu'un Ehpad accueille Finkie, l'ignoble !
...ou ka trouvé tout diks-li, òben yo ka viré enprimé tou sa i fè-a vitman présé! Lire la suite
...À une époque pas si lointaine, l’adjectif qualificatif "national" était fréquemment utilisé po Lire la suite
ce sera très drôle! Lire la suite
...vous vous bouchez les yeux quand il s'agit d'identifier les VRAIS responsables de la situation Lire la suite
Les propos de Crusol sont gravissimes .C'est néanmoins une analyse originale qui mérite qu'on s'y Lire la suite
Commentaires
KANAKS
Albè
16/05/2024 - 06:58
Le peuple kanak vit sur sa terre depuis au moins 5.000 ans. Il ne l'a jamais quittée. Or, aucun de ces philosophes (en carton-pâte) français n'a jamais ouvert la bouche ni écrit une seule ligne en leur faveur.
C'est dommage.
oss07
16/05/2024 - 08:37
L'homme est un mammifère et, à ce titre, les groupes qu'il constitue revendiquent un territoire, un "espace vital". Chez les animaux, ce territoire se conquiert, se garde ou se perd par la force. Chez l'homme aussi, qui multiplie les guerres territoriales, mais s'ajoutent dans son cas divers arguments rhétoriques, mettant à profit la faculté de parole dont il dispose.
Il y a le développement : c'est mon groupe qui a mis en valeur ce territoire par son travail, par son sacrifice, par le sang versé, il le mérite donc.
Ou la destinée : c'est Dieu qui a désigné ce territoire comme étant celui de mon groupe.
Ou le malheur : mon groupe subit des persécutions, des catastrophes climatiques, etc. Il est donc légitime qu'il s'installe dans ce territoire, moins défavorable.
Ou le "qui se ressemble s'assemble" : ce territoire doit être inclus dans celui de mon groupe car on y parle la même langue, on y pratique la même religion, etc.
Ou la géographie : le territoire de mon groupe doit s'inscrire dans des frontières naturelles.
Ou la morale : sa religion, ses valeurs, sa civilisation étant supérieures, il est conforme à la morale que mon groupe s'approprie tel ou tel territoire pour y répandre ses bienfaits.
Et bien sûr, l'antériorité : ce territoire est celui de mon groupe car nos ascendants y vivent depuis longtemps, ou y ont vécu jadis.
Une multitude de raisons sont avancées par les groupes humains pour justifier leur revendication d'un territoire.
Dans les conflits actuels, chaque partie développe l'un ou l'autre de ces points pour convaincre (et se convaincre) d'être dans le droit humain.
Après cette propagande, c'est la force qui s'impose, celle des armes, celle du nombre.
Assez rarement, celle de la Raison.
C'est dommage.