« Je pensais qu’ils séviraient… Mais pas pour elle » : électeur de Trump, il voit sa femme péruvienne menacée d’expulsion

Cela fait désormais plus d’un mois que cet Américain est séparé de force de sa femme. Bradley Bartell, pourtant électeur de Donald Trump et favorable à l’expulsion des « immigrés illégaux criminels », a vu son épouse péruvienne Camila Muñoz arrêtée par les services d’immigrations américains. Cette dernière est désormais menacée d’expulsion.

Tout est allé très vite pour le couple. Mariés en février dernier, les deux tourtereaux, ensemble depuis deux ans, sont partis en lune de miel à Puerto Rico. À leur départ, Camila Muñoz est contrôlée sans qu’aucun problème ne soit signalé. Si son visa a expiré, elle dispose d’un formulaire W-2 lui permettant de travailler aux États-Unis et paye ses impôts.

« Je suis inquiet pour elle »

Mais à leur retour, Camila Muñoz est interpellée à l’aéroport par un agent de l’immigration qui lui demande si elle possède la nationalité américaine. Une question à laquelle elle répond non, puisqu’elle est péruvienne. Suffisant pour être conduite directement dans un centre de détention réservé aux immigrants, situé en Louisiane, où elle attend son sort depuis un mois maintenant.

Dénonçant une situation « absurde », son mari se trouve pourtant pris à son propre piège puisqu’il a voté pour Donald Trump en raison notamment de sa politique annoncée d’expulsion des « immigrés illégaux criminels ». « Je savais que (les autorités) séviraient, mais j’imagine que je ne savais comment ça allait se passer », regrette-t-il auprès du journal USA Today. Du moins, cet agent d’entretien du Wisconsin ne pensait pas que sa femme serait concernée, puisqu’elle n’a pas de casier judiciaire.« Les policiers savent qui elle est et d’où elle vient. Il faut qu’ils fassent des recherches approfondies et qu’ils ne gardent pas ces personnes enfermées, réclame Bradley Bartell aujourd’hui. Je suis inquiet pour elle. (…) C’est du gâchis ! »

Camila Muñoz (à gauche) s'est mariée en février dernier avec Bradley Bartell (à droite). Facebook/Brad Bartell© Victor Cousin

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Commentaires récents

  • "La pire erreur de ma vie !" (disent-ils)...

    Non !

    sol

    05/05/2025 - 21:46

    L'existence de cliques prédatrices en Afrique noire est parfaitement compatible avec la généralis Lire la suite

  • "La pire erreur de ma vie !" (disent-ils)...

    DONC...

    Albè

    05/05/2025 - 19:31

    ...ce sont d'abord ces dirigeants-là qui sont responsables des souffrances des "migrants subsahar Lire la suite

  • "La pire erreur de ma vie !" (disent-ils)...

    Bien sûr qu'Ibrahim veut aussi s'enrichir .

    sol

    05/05/2025 - 12:36

    Les trop nbreux coups d'Etat se succédant en Afrique noire ont hélas très souvent comme but réel Lire la suite

  • Grand débat sémantique en France pendant que le génocide à Gaza continue

    Ce n’est pas très étonnant. La France officielle...

    Frédéric C.

    04/05/2025 - 13:35

    ...a appliqué le "Code Noir" depuis 1684, mais son régime pratiquait déjà des opérations inhumain Lire la suite

  • Tout juste chroniqueur...

    Equilibriste

    grand zongle

    04/05/2025 - 09:18

    Danser sur la corde raide est un exercice difficile .On rique a tout moment de tomber N’est pas e Lire la suite