Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a réaffirmé jeudi à Madrid son soutien total à la cause palestinienne lors d'une brève rencontre avec le président palestinien Mahmoud Abbas, qui l'a remercié pour "ses efforts".
Cette rare visite de Mahmoud Abbas en Espagne, avant qu'il ne se rende à New York pour l'Assemblée générale des Nations unies, était la première depuis que l'Espagne a reconnu, en même temps que l'Irlande et la Norvège, l'Etat palestinien en mai.
"Monsieur le président Abbas, l'Espagne a reconnu l'État de Palestine le 28 mai. Pourquoi est-ce une bonne chose? Parce que la Palestine existe et a le droit d'avoir son propre État", a lancé Pedro Sánchez lors d'une allocution commune des deux dirigeants, après un entretien d'une heure environ.
"Un État qui vit côte à côte avec l'État d'Israël dans la paix et la sécurité, seul moyen d'avancer vers une solution qui apportera la stabilité à la région et au monde dans son ensemble", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre socialiste espagnol s'est affirmé depuis le début du conflit à Gaza comme le champion de la cause palestinienne au sein de l'Union européenne, et son gouvernement a multiplié les prises de position très critiques envers Israël.
"Nous apprécions vos efforts, Monsieur le Président, au sein de l'Union européenne et dans toutes les instances internationales, nous apprécions également votre rôle et vos efforts lorsqu'il s'agit de parler de la mise en œuvre, de l'exécution de la résolution sur les deux États", a répondu le président palestinien à son hôte.
"Nous apprécions les positions des Etats amis qui ont reconnu l'Etat de Palestine", a ajouté M. Abbas, demandant "à tous les Etats qui ne nous pas encore reconnus qu'ils le fassent".
- Appel à la "retenue" -
Quelques jours après une réunion ministérielle à Madrid, tenue en présence de nombreux représentants de pays européens et arabes et visant à relancer la solution dite à deux Etats, le président palestinien Mahmoud Abbas a de nouveau demandé l'organisation d'une nouvelle conférence de la paix dans la capitale espagnole, à l'image de celle de 1991 qui avait lancé le processus ayant abouti aux accords de 1993.
M. Sanchez a de son côté nouveau insisté sur "la nécessité, l'urgence de mettre fin immédiatement à la guerre à Gaza" entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.
Alors que les tensions régionales se sont accrues ces deux derniers jours après la mort de 37 personnes au Liban dans l'explosion d'appareils de transmission du Hezbollah, allié du Hamas, les deux hommes ont également appelé à la "désescalade" et à la "retenue", sans faire de référence explicite à ses explosions, fustigées par le ministère des Affaires étrangères espagnol comme des "attaques indiscriminées (...) contraires au droit international humanitaire".
"La communauté internationale et l'Europe ne peuvent rester impassibles devant la souffrance de milliers d'innocents, des femmes et des enfants principalement", a poursuivi Pedro Sánchez en référence au bilan du conflit à Gaza.
Au moins 41.272 Palestiniens ont été tués dans la campagne militaire israélienne contre le Hamas dans ce petit territoire, selon les chiffres du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, qui ne font pas de distinction entre civils et combattants.
Le conflit a été provoqué par une attaque sans précédent de commandos du Hamas en territoire israélien le 7 octobre, qui a entraîné la mort de 1.205 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les chiffres officiels israéliens.
ce sera très drôle! Lire la suite
...vous vous bouchez les yeux quand il s'agit d'identifier les VRAIS responsables de la situation Lire la suite
Les propos de Crusol sont gravissimes .C'est néanmoins une analyse originale qui mérite qu'on s'y Lire la suite
Rien de plus facile que de modifier la constitution. Lire la suite
En droit français actuel PERSONNE ,même pas Macron ne peut "octroyer" l'indépendance à un territo Lire la suite