Mais aussi des médecins sans-papiers...

   La banderole qui figure sur la photo illustrant cet article liste les professions dans lesquelles sont employés, à travers toute la France, des dizaines de milliers d'immigrés sans-papiers : éboueurs, maçons, plongeurs, cuistotots, manutentionnaires, femmes de ménage et... Professions que plus aucun Gaulois ou "Français de souche", comme disent la droite et l'extrême-droite ne veulent exercer. 

   Mais il faut savoir que parmi eux, il y a aussi 3.000 médecins étrangers qui peuvent être expulsés à  tout moment alors que sans eux, l'hôpital public s'effondrerait, des gardes de nuit seraient supprimées et urgences fermées. La France avait fait massivement appel à eux pendant la crise du Covid. Cette dernière passée, il est exigé de ces médecins formés dans leurs pays (Algérie, Tunisie, Afrique noire etc.) de prouver qu'ils sont de vrais...médecins !!! Ce n'est pas une blague. 

    Ils doivent, en effet, passer un examen appellé "EVC" ou "Evaluation des Connaissances", examen très sélectif pour espérer pouvoir être régularisés alors que nombre d'entre eux, pendant des années, ont exercé comme chirurgiens, urgentistes, obstétriciens ou pneumologues sans que cela ait posé le moindre problème. Sinon, si ces médecins avaient été nuls, s'ils avaient été de faux médecins, cela se serait su puisqu'ils auraient forcément accumulé les erreurs médicales et que la presse de droite et d'extrême-droite n'aurait pas manqué de pointer du doigt ces "charlatans basanés" comme elle n'aurait pas manqué de les qualifier. 

    Sinon, les travailleurs manuels sans-papiers sont bien évidemment considérablement plus nombreux que les blouses blanches sans-papiers. Sans eux, la voirie ne fonctionnerait tout simplement pas, les restaurants manqueraient de plongeurs et d'aide-cuisiniers, les hôpitaux de filles de salles, le bâtiment de maçons, l'industrie d'O.S., les familles de nounous, les hôtels de femmes de chambre etc...Bref, la France serait au ralenti, voire presque à l'arrêt dans certains secteurs pourtant indispensables. 

   Au lieu de les chasser hors de France, ne serait-il pas plutôt judicieux d'adopter le système fort efficace qui avait été mis en place en Afrique du Sud pendant l'Apartheid ? En effet, les travailleurs noirs venant travailler dans les villes blanches devaient obtenir un "pass" leur permettant d'y circuler mais seulement de 7h du matin à 6h du soir. Le temps de bosser pour les Blancs, quoi ! Après 18h, ils devaient impérativement rentrer chez eux, dans leurs banlieues pourries (ou townships) et si jamais ils contrevenaient à cette règle, la police les arrêtaient et ils se voyaient jugés et condamnés à des peines de prison. 

   Ce système peut parfaitement être dupliqué en France. Cela, éviterait, pour ne prendre que cet exemple, que des bandes jeunes "Rebeus" et Renois" envahissent les Champs-Elysées le 14 juillet...

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