Décidément l'île aux fleurs est en passe de devenir l'île aux coups de feu quotidiens !
En effet, pas plus tard qu'hier matin, en plein Foyal, la ville-capitale, s'est encore produit un effrayant braquage : quatre hommes cagoulés et armés de guns ont déboulé, sur le coup de midi, dans la rue, pourtant fort passante, où se trouve cette illustre librairie et ont mis le personnel en joue. Ils ont exigé la caisse qui contenait 34 euros 10 centimes (deux romans auto-publiés avaient été vendus ce matin-là à une vieille dame qui s'en revenait de la cathédrale et avait demandé des "livres pour monter au ciel'). Puis, les malfrats, après avoir intimé l'ordre au libraire et à ses vendeuses de se coucher à même le sol, face contre terre et les deux mains derrière la nuque, se sont carrément mis à piller les rayons de ce Temple du Savoir.
Leur butin s'est révélé très conséquent selon la police en bleu-pâle bleu-foncé qui avait prestement accouru deux heures et vingt-trois minutes après ce vol à main armée. Encore profondément choqué, le personnel du "Monde Noir" a dû s'employer trois heures durant à faire le compte des livres dérobés. Comme il fallait s'y attendre ce sont ceux des plus éminents auteurs martiniquais qui avaient été subtilisés par ces bad boys à cagoule, tout particulièrement de récents best-sellers :
__Histoire du chat de ma grand-mère, native de Fond Zombi de Marinette Bermat.
__Oui, la réconciliation est possible ! de Manu de Clerval.
__Mon île a des odeurs de sucre et de vanille de Félicien Saint-Jean.
__Covid 19 : la Martinique au pied du mur, par le Dr Tertullien Beausoleil.
Or, ce véritable crime contre la culture (ces auteurs avaient tout de même fait partie de la plus grande foire littéraire de la Martinique récemment) n'a aucunement ému nos médias. Eux pourtant si prompts à nous annoncer le braquage d'une bijouterie ou d'un magasin de chaussures. Si prompts à dénoncer aussi l'état d'insécurité permanente dans laquelle vit Foyal où mêmes les chiens créoles, habitués pourtant à se restaurer nuitamment aux abords du Grand Marché, se cachent désormais nul ne sait où. Patat sa !
Sans compter que le pire a été évité : un jeune et fringant poète était venu ce matin-là mettre en dépôt-vente son dernier opus à la Librairie du Monde Noir, cela au moment même où se déroulait l'odieux braquage. A peine avait-il poussé la porte du magasin qu'il s'était vu mettre en joue par un malfrat (aux yeux rouge-sang à force d'écouter du shatta) qui s'empara brutalement des onze exemplaires de La vie vaut la peine d'être vécue, ouvrage publié chez ce prestigieux éditeur qu'est L'Ange Bleu dont, comme chacun sait, le siège se trouve à Triffouillis-les Canards-sans-tête, au numéro 13 de la nom moins prestigieuse ruelle Louis de Funès. Patat si !
Reste à espérer que ces bandits de grand chemin seront vite rattrapés et Retaillés comme il se doit !
En évoquant systématiquemnt la victimisation dont pâtiraient les gentils Musulmans innocents ,vou Lire la suite
...la "feuille de vigne" de la haine des Maghrébins (c’est d’ailleurs en jouant là-dessus que pro Lire la suite
...qu'une accompagnatrice musulmane de sortie scolaire ne doit pas être voilée n'est pas un acte Lire la suite
Il me semble que l'article parle de ceux qui "PEUVENT PASSER POUR BLANCS" et non de ceux qui, dés Lire la suite
...est-ce que vous parlez de lui-même personnellement, qui l’aurait donc fait sciemment pour sa p Lire la suite