De la friture sur la ligne. Une audience de correctionnelle a dû être interrompue ce vendredi matin à Saint-Denis. Les juges n'arrivaient pas à comprendre le prévenu. Difficile dans ces conditions de juger.
Fait particulier ce vendredi matin au tribunal judiciaire de Champ fleuri. Une audience de correctionnelle traitant une affaire d’agression sexuelle a été interrompue lors des débats car les juges ne comprenaient pas le prévenu. Celui-ci s’exprime uniquement en créole.
Après cette interruption, le président a appliqué l’article D594-16 du code pénal permettant de désigner un interprète.
Un jeune homme de 20 ans, sans lien avec le prévenu évidemment, a accepté de prêter concours à la justice pour cette affaire dans laquelle le prévenu risque 10 ans de prison s’agissant de faits d’une agression sexuelle datant de 2016 qui a été correctionnalisée malgré un acte non consenti de pénétration. La victime avait moins de 15 ans au moment des faits.
Cet incident de séance vient relancer la problématique locale de compréhension et de traduction du créole lors des audiences. Compte tenu du fait que le créole ne soit pas une langue reconnue, les interprètes ne sont pas prévus par la loi.
Si une interruption d'audience est rarissime en correctionnelle pour ce genre de raison, le problème de compréhension est épisodiquement évoqué lors de procès d'assises. Ce matin, à Champ fleuri, le président de séance a agi dans l’intérêt de la victime et du prévenu.
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