En Nouvelle-Zélande, le gouvernement de droite revient sur l’obligation d’enseigner les us autochtones dans les établissements scolaires.
Les kia ora (bonjour) et les chants maoris qui résonnent au petit matin dans les écoles néo-zélandaises hérissent le poil de certains Kiwis. À en croire le Premier ministre Christopher Luxon, à la tête d’une coalition très à droite, des parents redoutent que l’enseignement obligatoire de la culture maorie nuise au reste des apprentissages… Cette imprégnation de tous les petits Néo-Zélandais aux traditions et à la langue des populations autochtones avait été rendue incontournable en 2020, par le gouvernement travailliste de Jacinda Ardern, qui s’inquiétait d’une moindre réussite scolaire des enfants maoris.
Une ineptie pour Erica Stanford. L’actuelle ministre de l’Éducation juge injuste d’imposer ces apprentissages à tous, quand les Maoris ne représentent « que » 20 % des cinq millions d’habitants. Soutenant que cette obligation n’a eu aucun impact sur la réussite des enfants maoris , elle a décrété son abrogation, le 4 novembre. Le tout, sans la moindre concertation avec les représentants des populations autochtones et les syndicats enseignants.
Un « inquiétant recul »
Dans les écoles, la colère gronde. Pour Meredith Kennett, présidente de l’association des conseils scolaires, enseigner les us maoris s’est avéré un facteur d’unité et non de division entre les élèves . Dans le journal Guardian, Chris Hipkins, leader du Parti travailliste, dénonce un inquiétant recul . Cette clause sur la culture maorie découlait du Traité de Waitangi, qui régit les relations entre l’État et les peuples autochtones depuis 1840. Ce document fondateur de la Nouvelle-Zélande, longtemps bafoué, a joué un rôle déterminant dans la défense des droits des Maoris, ces dernières années.
L’éducation n’est pas la seule à trinquer. Santé, environnement, représentation électorale… Au prétexte de mettre fin aux politiques fondées sur la race , la coalition (centre-droit et populistes), au pouvoir depuis fin 2024, a déjà largement détricoté les mesures instaurées pour gommer les inégalités qui perdurent au sein de la société. Les Maoris affichent encore une espérance de vie sept ans plus courte que le reste des Néo-Zélandais ; ils perçoivent des revenus moindres ; représentent plus de la moitié de la population carcérale… Et le taux de suicide chez les jeunes Maoris est un tiers plus élevé.
La découverte des chants, des danses, de la culture et de la langue maoris étaient obligatoire dans les écoles, depuis cinq ans.© Photo d’illustration/imageBROKER/Lakeview Image Library
On ne va pas polluer un site respectable qui survit sans grands moyens puisqu'on n'y voit aucune Lire la suite
...de Rockaya DIALLO, bien des voix se sont élevées, et pas seulement chez les "négro-franchouill Lire la suite
Un commentateur-imprécateur habitué de ce site avait promis dernièrement de "m'exploser" avec de Lire la suite
Tes ancêtres africains adoraient des fétiches jusqu'à ce que les Blancs Chrétiens débarquent, les Lire la suite
car nous sommes un pays touristique. Lire la suite
Commentaires
COMME LE HAKA......
poi
21/11/2025 - 10:09
Ce célébrissime chant de guerre maori est enseigné (j'espère que c'est encore le cas ) depuis qq temps à tous les Néo-Zélandais ,Blancs compris .Et j'avoue que c'est extraordinaire de voir des écoliers blancs le danser !!!