Lundi 29 novembre à Saint-Jean-de-Luz, Claire Lacave et Patxi Bergara, cofondateurs du Fonds de dotation du Pays basque Geroa, ont symboliquement remis un chèque de 70 000 euros aux porteurs du projet de recherche Edelab, pour Évaluation du développement du langage basque et bilingue.
Ce programme, lancé en 2019, est issu de demandes d’orthophonistes du territoire, ne possédant pas d’outil d’évaluation du développement du langage, adapté aux enfants de 4 à 8 ans, bascophones et bilingues. Les recherches, en concertation avec un collectif d’acteurs terrain (orthophonistes, Seaska, enseignants, etc.), ont été menées par Marie Pourquier, chercheuse en linguistique au Centre de recherche sur la langue et les textes basques Iker/CNRS.
« L’outil est désormais créé, il reste la partie normalisation », avance Claire Lacave. Il convient de définir les normes du développement oral chez l’enfant bilingue, et de constituer un recueil de données linguistiques utile à la recherche scientifique. L’outil baptisé « Higa » guidera à terme éducateurs et orthophonistes dans leurs choix pédagogiques et thérapeutiques.
Higa est cofinancé par la Région Nouvelle-Aquitaine (74 000 euros) et Geroa, le fonds de dotation créé en 2018, dont le but est de « mettre en lumière des initiatives cohérentes, durables, innovantes, portées par les citoyens du territoire ». Depuis 2018, Geroa a distribué 112 000 euros à divers projets, dont 18 000 euros à Du Pays basque aux grandes écoles (DPBGE), qui octroie des bourses aux étudiants, 9 000 euros via le prix Geroa pour l’accès ou la poursuite d’études versées aux lycéens ou étudiants en situation de fragilité financière, 8 850 euros à Trois Mâts basque, l’association pour la construction de la réplique d’un vaisseau de 1878, etc.
Le fonds de dotation Geroa est nourri par les dons défiscalisés d’entreprises et de particuliers. « 85 % des ressources sont directement versées sur les projets. Nous sommes une équipe bénévole à 100 % », précise Claire Lacave.
Lundi 29 novembre à Saint-Jean-de-Luz, lors de la remise symbolique d’un chèque de 70 000 euros par Geroa au projet de recherche Edelab. © Crédit photo : Geroa
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite
...toute la "classe politique" (qui n’est d’ailleurs pas une "classe sociale") sur le même plan ? Lire la suite
...ou ka trouvé tout diks-li, òben yo ka viré enprimé tou sa i fè-a vitman présé! Lire la suite
...À une époque pas si lointaine, l’adjectif qualificatif "national" était fréquemment utilisé po Lire la suite
ce sera très drôle! Lire la suite