Jusqu'ici il n'y avait que des photos de loin et donc passablement floues de ces zigotos leucodermes adeptes du ballon ovale de la charmante commune du Diamant.
Ces types, enfin ces colonialistes plutôt n'ont eu pour seule excuse qu'il est de tradition dans le milieu du rugby que les joueurs se fassent tirer le portait complètement à poil et que leurs clubs en tirent des calendriers qui sont vendus aux âmes féminines en quête de sensations fortes. OK, mais cette coutume a cours en France et en Navarre, pas dans la République populaire kémite de la Martinique ! Chez nous, la pudeur est considérée de tout temps comme la plus haute des vertus et par exemple, les hommes qui ont des maîtresses ne les affichent pas au vu et au su de tout le monde comme les Gaulois le font à la terrasse des cafés ou les grands restaurants parisiens. Ils vont voir ces mamans-solo (nouvelle désignation politiquement correcte des "femmes seules") qu'entre chien et loup ou plutôt entre chien créole et mangouste, voir même à la nuit tombée en dépit des chevaux-trois-pattes et autres zombis qui y rôdent. Cela s'appelle respecter la moralité publique !
Donc ces rugbymen immigrés se sont crus à Concarneau ou à Carcassone ! Et aussitôt, tout ce que Madinina compte de ravet-légliz comme on dit en dialecte co-officialisé et qui en bon français se dit "grenouilles de bénitier" sont montées au créneau. Quant aux révolutionnaires septua-octogénaires dont le cerveau idéologique s'est bloqué dans les années 1970 du siècle dernier, ils ont hurlé comme d'habitude au mépris de l'occupant leucoderme envers le Gazaoui mélanoderme. Ils ont dénoncé le génocide par rétribution...oups ! par substitution, et été même à deux doigt de prendre les armes. Mais l'alliance tant espérée entre les ravet-légliz assimilées et francisées et les adeptes de la Révolution prolétarienne n'a hélas, trois fois hélas, pu se réaliser et l'affaire est retombée depuis comme un soufflé. La Martinique a échoué à se mettre ensemble pour profiter de cet incident, pourtant majeur, et poser les fondations d'une alliance inter-classes qui, enfin !, réunirait les mélanodermes contre le pouvoir leucoderme.
Et puis, tonnère de Dieu, voici qu'un président africain invité par un Grand Béké est venu sali dlo-a,ce qui en langage civilisé signifie "foutre la merde". Ce dictateur est venu déclarer publiquement que les royaumes africains avaient participé à la Traite négrière. Que cette dernière n'aurait pu durer aussi longtemps sans l'aide desdits royaume. D'ailleurs, sa propre famille à lui, cet autocrate, s'est enrichie dans cet infâme commerce ! Dès lors, l'afaire des rugbymen à poil (et à "petit zizis" avait cru bon préciser rageusement un blog) a été oubliée, effacée. Enterrée même !
Sauf que nous avons continué nos investigations sur le sujet, histoire de faire mentir le proverbe qui affirme que "Neg pa ni mémwè". Nous avons ardemment recherché une photo plus explicite que celles, prises de trop loin et floues, qui avaient circulé sur les réseaux asociaux. Et bingo ! Nous avons fini par la trouver. Mais à notre grande stupéfaction, ces impudiques-colonialistes-génocidaires, devant la levée de boucliers provoquée par leur acte ignoble, avaient, sur la photo officielle qui figurera sur le calendrier de leur club, utilisé photoshop pour grimer leur arrière-train en...noir. Bande de salauds, va ! Jetez un oeil à la photo qui illustre le présent article laquelle est la photo officielle du calendrier, puis jetez un autre oeil sur celle qui figure tout en bas et vous constaterez que la supercherie a dépassé les limites du supportable.
NON, NON et NON, nous, les Kémites, ne nous permettons jamais de franchir les limites de la moralité publique ! Viva la Revolucion !
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite
...toute la "classe politique" (qui n’est d’ailleurs pas une "classe sociale") sur le même plan ? Lire la suite
...ou ka trouvé tout diks-li, òben yo ka viré enprimé tou sa i fè-a vitman présé! Lire la suite
...À une époque pas si lointaine, l’adjectif qualificatif "national" était fréquemment utilisé po Lire la suite
ce sera très drôle! Lire la suite