Bon, c'est vrai qu'y'a pas de carpes en Matinik-bel-péyi mais ç'est tant pis pour vous qui vénérez tant la langue de Djamel Debouzze et d'Omar Sy !
Pour en venir aux choses sérieuses (pour autant que ce terme ait un sens dans un "pays" où l'on patauge entre békéâneries et afrocaribéâneries depuis matji-danten, enfin depuis le Marquis d'Antin), il est bon de jeter un oeil sur le spectacle que donne, au beau mitan du tribunal de Foyal un quarteron de robes noires en mal de notoriété. Fort heureusement, la grande majorité de nos avocats (es) fait son boulot sérieusement et défend bec et ongles ses clients en s'appuyant sur les différents Codes (civil, pénal etc.) de notre République Une et Indivisible. Par contre, le quarteron en question multiplie effets de manche et surtout déclarations fracassantes aux médias, manière de se faire voir et de se forger une stature de vedettes ou de héros pseudo-révolutionnaires. Nos Vergès et Dupont-Moretti insulaires semblent oublier que l'île aux fleurs fanées ne fait que 80kms de long sur 30kms de large et que presque personne à Baltimore, à Nagasaki, à Birmingham, à Marrakech ni même à Perpète-les-Oies ne sait qu'elle existe d'autant plus qu'elle ne figure point sur les mappemondes.
Il est vrai que nos "grands" médias leur font la part belle à ces gesticulateurs.
Sauf que parfois, à force de se la jouer, il arrive à tel ou tel membre dudit quarteron de robes noires de se prendre les pieds dans le tapis. C'est ce qui vient d'arriver à l'ex-beau-fils du tristement célèbre ordonnateur du massacre d'Ouvéa (rien à voir avec Ikea !) : il s'est fait publiquement désavouer par l'un de ses plus éminents clients que des esprits pervers comme il y a tant dans notre îlot (de béton, pas de verdure !) disent ressembler au Yankee qui figure sur la pub de KFC alors que le bougre s'est toujours défini comme "Chaben". Etant donné que ce lexème ne figure ni dans le Littré ni dans le Larousse ni dans le Petit Robert, il faut se rabattre sur l'ouvrage de l'éminent ethnologue gaulois Michel Leiris (dans son ouvrage Contact de races en Martinique et en Guadeloupe, 1955) pour comprendre de quoi il en retourne : "Un mulâtre est un métis de Noir et de Blanc chez qui les phénotypes des deux races se mélangent allors qu'un Chabin est un métis de Noir et de Blanc chez qui ils se juxtaposent". Nous n'avons même pas honte qu'un non-Antillais un étranger, sache nous définir mieux que nous-mêmes ! Bon, il est vrai que nous sommes nés avant la honte, comme dirait Man Dèdette, la femme-concubine de Ti-Sonson.
Pour en revenir donc à notre sujet à savoir le désavoeu public de la robe noire en question par son éminent client "chaben", chacun sait que c'est quelque chose qui arrive assez souvent ("plus souvent que rarement", dirait Man Dèdette). C'est même archi-banal ! Des tas de clients mécontents de leurs avocats décident de s'en séparer, sauf que ça se fait dans la discrétion. Jamais publiquement ! Or, le client "chaben" a communiqué aux médias sa lettre de désavoeu et la terre entière__oups ! La Martinique entière__est au courant de ce qui est une baffe monumentale ("an kalot san-manman", dirait Ti-Sonson dans son dialecte quasi-moribond). Un jour s'écoule, puis deux, puis trois et désormais quatre et nous n'avons toujours pas d'Habemus papam ! Zééro réaction de la part du désavoué. Pour un bavardeur impénitent, c'est tout de même curieux, curieux tout-bonnement. Aurait-il perdu sa gouaille, sa superbe de Titi négro-parisien ?
Mais bon, n'enfonçons pas le clou ! Au mois de novembre prochain, notre vedette du barreau sera jugé devant le Tribunal de Paris après avoir été inculpé ("mis en examen", disent les Tartuffe) pour "viol aggravé". En effet, une avocate-stagiaire l'accuse de lui avoir enfoncé des doigts dans sa (blanche) coucoune à diverses reprises et depuis, elle est tombée en dépression. Le bougre risque gros, très gros : ni plus ni moins que la radiation du barreau. Ne serait-il pas temps que nos ethnologues locaux et nos sociologues régionaux montent au créneau pour expliquer au juges leucodermes que "mettre un doigt" à une créature féminine est une pratique courante depuis la nuit des temps (n'exagérons pas ! Depuis bientôt quatre siècles seulement) dans nos charmantes contrées où "l'air a des odeurs de sucre et de vanille" comme l'écrivait un poète du terroir ?
Allez, chers grangrek insulaires, à vos plumes donc ! La Patrie est en danger.
Il le dit cependant de façon très "soft". Lire la suite
Mais vous êtes QUI pour lancer des injonctions à Fondas ? Lire la suite
Fondas ,un site généralement favorable aux Arabo-musulmans admet dorénavant l'existence de la déf Lire la suite
...arabophobe et islamophobe. Curieux, non ? Lire la suite
Chaque fois que FONDAS publie un article concernant un pays arabe ou musulman, tu es le premier e Lire la suite