Pour la première fois dans l’Histoire, une femme d'un pays arabe se rend dans l'espace. Portrait de l'astronaute Rayyanah Barnawi, un nom qui devrait marquer l’histoire.
Pour la première fois dans l’Histoire, une femme d’un pays arabe se rend dans l’espace. Portrait de l’astronaute Rayyanah Barnawi, un nom qui devrait marquer l’histoire.
Lors du lancement de la mission privée d’Axiom Space vers la Station spatiale internationale (ISS), quatre astronautes ont été envoyés dans l’espace à bord de la fusée Falcon 9 de SpaceX. Si l’on retrouve deux astronautes américains dans l’équipage, Peggy Whitson et John Shoffner, deux astronautes saoudiens sont aussi présents. Il s’agit d’Ali Alqarni et Rayyanah Barnawi, devenue le 21 mai 2023 la première femme saoudienne à s’envoler dans l’espace.
Un fait tout sauf banal. L’intégration de Rayyanah Barnawi confirme la participation de plus en plus fréquente des femmes dans des missions spatiales, comme ce fut cas pour Christina Koch, la première femme qui ira autour de la Lune. Une petite révolution dans le milieu spatial et en Arabie Saoudite, où les femmes sont régulièrement reléguées au second plan. Avec Rayyanah Barnawi, la tendance est-elle en train de s’inverser ?
Dans le cadre de la mission Axiom Space-2, Rayyanah Barnawi fera office de spécialiste de mission, un poste assigné aux tests médicaux ou aux questions techniques pour garantir le bon déroulement d’une mission spatiale. L’astronaute saoudienne participera donc à plusieurs expériences programmées, notamment sur la santé humaine et la physiologie. Elle se concentrera aussi sur l’étude des cellules souches et du cancer du sein. Un rôle qui fait suite à sa carrière de chercheuse biomédicale et à son travail pendant près d’une décennie sur les cellules souches cancéreuses.
Née en 1988 à Jeddah, Rayyanah Barnawi possède de nombreux diplômes en sciences biomédicales. Diplômée dans les universités Alfaisal en Arabie saoudite et d’Otago en Nouvelle-Zélande, Barnawi a aussi passé plus de neuf ans comme technicienne de laboratoire de recherche pour le programme de cellules souches et de réingénierie tissulaire à l’hôpital spécialisé du Roi Faiçal, en Arabie saoudite.
Au-delà des tâches scientifiques qui lui sont confiées, Rayyanah Barnawi est un véritable symbole, particulièrement en Arabie Saoudite. En devenant la première femme saoudienne à s’envoler dans l’espace, Birwani contribue à l’émancipation, lente, mais progressive, des femmes en Arabie Saoudite. Surtout, elle est un modèle, et elle le sait. Dans des propos rapportés par Space le 19 mai 2023, l’astronaute s’est dite « très honorée et heureuse de représenter tous les rêves et tous les espoirs de tous les habitants de l’Arabie saoudite et de toutes les femmes » du pays. Cette mission représente pour elle une véritable opportunité de représenter son pays dans l’histoire de la conquête spatiale.
Durant cette mission, les astronautes consacreront également beaucoup de temps à la sensibilisation et à l’éducation des enfants, avec des activités destinées à éveiller leur intérêt pour les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques. Un enjeu important pour Rayyanah Birwani, « très enthousiaste à l’idée de rencontrer des enfants de toute l’Arabie saoudite et du monde entier, de leur parler de nos expériences, de l’espace et de susciter leur curiosité pour l’espace ». Elle espère contribuer à former une nouvelle génération de Saoudiens désireux d’explorer la dernière frontière.
Une ambition importante pour Rayyanah Birwani, qui a déclaré : « Si Ali et moi pouvons le faire, ils peuvent aussi le faire » en s’adressant particulièrement aux femmes et aux jeunes filles saoudiennes, à qui elle souhaite prouver que tout est possible.
"National" au sens "national Mquais". Ça va sans dire, mais ça va mieux en le disant...
Lire la suite...mè "dannsòl".
Lire la suiteSi on vous comprend bien, MoiGhislaine, le charbon de Lorraine devrait, pour reprendre votre expr Lire la suite
Je crains que vous n'ayez mal compris cet article. A moins que ce ne soit moi qui me trompe. Lire la suite
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite