Le vendredi 16 août, le Sénégal a franchi une étape historique en envoyant dans l'espace son premier satellite conçu et fabriqué par des ingénieurs sénégalais. Ce satellite, un petit cube de 10 cm pesant environ un kilogramme, a été lancé à bord de la fusée Falcon 9 de SpaceX depuis la base de Vandenberg, en Californie.
Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a exprimé sa fierté sur le réseau social X, déclarant : « Le Sénégal entre dans une nouvelle ère. » Ce lancement symbolise non seulement un succès technique, mais aussi un pas important vers l'indépendance technologique du pays.
Au micro de Guilhem Fabry, Stéphane Barensky, rédacteur en chef du magazine Aerospatium, explique l'importance de ce satellite pour le Sénégal. Malgré sa petite taille, ce satellite a une mission cruciale : collecter des données essentielles pour la gestion des ressources en eau. Il sera capable de recueillir des informations de capteurs au sol, mesurant par exemple la hauteur de l'eau dans les puits et les lacs. Ces données permettront de mieux gérer ces ressources, particulièrement dans les régions où l'infrastructure de communication est limitée.
« Ce n'est qu'un début, car le satellite peut récolter les données de divers capteurs », explique Stéphane Barensky. Par exemple, en Afrique de l'Est, un programme similaire utilise des satellites pour suivre l'évolution des populations de moustiques, contribuant ainsi à la prévention du paludisme.
Au-delà de ses missions immédiates, ce programme satellite vise également à développer les compétences des ingénieurs et étudiants africains dans la technologie spatiale. L'objectif est de permettre à terme la conception et la fabrication de satellites directement sur le continent africain, réduisant ainsi la dépendance aux technologies étrangères. « Nous sommes dans une logique de transfert de technologie », précise Stéphane Barensky, soulignant l'importance de cette initiative pour l'avenir du développement technologique en Afrique.
Votre arabophobie et vos changements incessants de pseudos pour pouvoir poster vos commentaires s Lire la suite
Je suis frappée par le peu d'enthousiasme que manifestent les media martiniquais (en général, si Lire la suite
Cette situation n'est absolument pas étonnante :au delà de cet exemple pris en France, il ne faut Lire la suite
En deux occasions, j'ai eu un sentiment ressemblant, mais heureusement de façon fugace. Lire la suite
..tu fais ce genre de confusion :même un mauvais élève de sixième ne confondrait pas Non-Blancs e Lire la suite