Le Parti communiste martiniquais et les patriotes ont décidé de rendre hommage à Armand Nicolas en apposant une plaque le dimanche 22 mai 2022 sur sa tombe de La Levée à Fort-de-France.
...toute la "classe politique" (qui n’est d’ailleurs pas une "classe sociale") sur le même plan ? Lire la suite
...ou ka trouvé tout diks-li, òben yo ka viré enprimé tou sa i fè-a vitman présé! Lire la suite
...À une époque pas si lointaine, l’adjectif qualificatif "national" était fréquemment utilisé po Lire la suite
ce sera très drôle! Lire la suite
...vous vous bouchez les yeux quand il s'agit d'identifier les VRAIS responsables de la situation Lire la suite
Commentaires
Avoir confiance, oui mais la confiance doit se justifier!
Karl
22/05/2022 - 19:19
On aimerait bien croire ces affirmations maintes fois répétées!!!
Mais qu'est-ce qui permet de croire qu'on fera demain ce qu'on est incapable de faire aujourd'hui?
Demain, le prix de l'eau sera-t-il divisé par 2?
Demain, le scandale du SMTVD ne se reproduira pas?
Demain, le recrutement de parents, amis et alliés disparaitra tout comme le clientélisme?
Demain, les dépenses de fonctionnement somptuaires (voyages, repas, restaurants) n'auront plus cours?
Demain, la réalisation de projets mal étudiés et même à l'utilité contestable seront évités?
Les Martiniquais veulent que leurs représentants élus les défendent. En 2009, les 2 mois de grève avaient été motivés par de fortes augmentations de prix, notamment des carburants, que d'ailleurs certains fonctionnaires de l'Eat trouvait parfaitement justifiées. Pourtant, en mars 2009 un rapport des inspections générales des finances et de l'asministration et du conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies sur la fixation des prix des carburants dans les DOM pointait du doigt :
- sur la surévaluation, de certains frais,
- sur la répartition déséquilibrée du cout du raffinage entre les produits,
- sur le cout de passage en dépôt trop élevé par rapport aux couts réellement supportés,
- sur une marge de gros surévaluée.
En juin 2009, un avis de l'Autorité de la concurrence aboutissait aux mêmes conclusions.
Les choses ont-elles vraiment changé depuis?
L'opérateur de téléphonie mobile, Free Caraïbes, s'installe en Martinique avec une offre identique à ses concurrents mais avec un prix divisé par 6!
Son propriétaire, Xavier NIELS est un capitaliste, fondateur et actionnaire principal d'Iliad, groupe de télécommunications français, maison mère du fournisseur d'accès à Internet Free et de l'opérateur de téléphonie mobile Free mobile. Serait-il venu pour perdre de l'argent?
Ses concurrents sont SFR, DIGICEL et ORANGE.
SFR a été acheté à VIVENDI par Numéricable appartenant à Patrick DRAHI, un philanthrope selon certains. Juste avant que cette opération se fasse, début 2014, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, s'inquiète de la situation fiscale de Patrick Drahi ; il déclare sur Europe 1 : « Numericable a une holding au Luxembourg, son entreprise est cotée à la Bourse d'Amsterdam, sa participation personnelle est à Guernesey dans un paradis fiscal de Sa Majesté la reine d'Angleterre, et lui-même est résident suisse ! Il va falloir que M. Drahi rapatrie l'ensemble de ses possessions et biens à Paris, en France. Nous avons des questions fiscales à lui poser ! »
DIGICEL appartient à Denis O'Brien et est présent sur 32 marchés et compte plus de 11 millions d'abonnés. Décoré par l'ancien président d'Haïti, Michel Martelly, il contrôle 80% de la téléphonie mobile de ce pays. Encore un philanthrope, sans doute?
Orange est une société française de télécommunications, réalisant un chiffre d'affaires de 41,391 milliards d'euros pour l'ensemble de ses activités et comptant 266 millions de clients dans le monde dont 201 millions de clients en téléphonie mobile et 18,2 millions de clients haut débit fixe. C'est aussi un autre philanthrope!!!
Ce que les Martiniquais aimeraient comprendre, c'est comment des offres quasiment identiques peuvent-elles présenter un tel écart de prix? Avons-nous, durant toutes ces années, été arnaqués?
- ORANGE, SFR et DIGICEL proposent des offres financièrement proches (autour de 60,00€) contre moins de 10,00€ pour FREE,
- ORANGE et SFR ont déjà été condamnés pour entente.
Dans le même temps, la collectivité territoriale de Martinique a notifié, en octobre 2017, une délégation de service public de 240 millions d'euros sur 25 ans. Ce sont les martiniquais qui paieront!!!!
N'y a-t-il pas quelque chose qui cloche dans tout cela? Comment avoir confiance?
LA CONFIANCE, CELA SE MERITE! SURTOUT EN POLITIQUE...
Frédéric C.
23/05/2022 - 11:35
POURQUOI Michel BRANCHI met-il exclusivement sur le compte de la détresse des Mquais le vote massif (en termes de S.E.) pour Le Pen au 2è tour des Pdtielles? Il y a cet élément, certainement, et le rejet de Macron le mépriseur en chef (le "Tout Sauf Macron), le Macron qui déclarait en 2019: "Il ne faut pas dire que le chlordécone est cancérigène", le Macron dont l'appareil d'Etat réprime des militants anti-chlordécone, et qui donc "légitime" la défiance à son endroit en matière de santé publique! Pour ne pas parler de sa politique anti-sociale... Mais n'y a-t-il pas autre chose? Et notamment la xénophobie anti-haïtiens, anti-Dominicais, anti-St-Luciens qui se développe dans le peuple à la vitesse "grand V"? Faut-il fermer les yeux là-dessus sous prétexte que c'est une partie du peuple qui développe ce rejet? N'y a-t-il pas aussi une perte de repères sociaux et politiques, imputable à la crise générale, bien sûr, mais aussi à une bonne partie de la "classe politique" actuelle, notamment sur la QUESTION NATIONALE et le STATUT du pays? Parce qu'on parle beaucoup du moratoire césairien et de l'attitude du P"P"M EN 2010. mais le "Pacte de gestion" de 2015 entre GS et la droite départementaliste de Y.Montplaisir n'ont-ils pas joué aussi un grand rôle dans le recul du sentiment national, et partant, dans l'obscurantisme idéologique général, qui s'est d'ailleurs déchaîné lors de la crise du Covid-19 dans les rues de Foyal?// POURQUOI dans cet édito (et dans d'autres du journal "Justice") ne qualifie-t-on pas le FN/RN pour ce qu'il est: un parti NEOFASCISTE (il suffit de lire le programme), ou, à la limite, "crypto-fasciste"? Certes, ce qui figure dans l'éditorial de Branchi est vrai, mais ce n'est pas tout. Dénoncer le caractère fasciste de ce parti est indispensable!! Au lieu de çà, on nous endort avec des adjectifs comme "populiste", expression utilisée par la presse conservatrice pour mettre dans le même sac des responsables politiques comme Mélenchon, Besancenot, Le Pen, alors que leurs programmes sont parfois diamétralement opposés? Il serait bon de clarifier les choses sur ce point. Est-ce fait? Non. Un seul exemple: dans le programme du FN/RN, il est prévu d'instaurer une "PRESOMPTION DE LEGITIME DEFENSE au profit des Forces de l'"Ordre" (Police, Armée, Gendarmerie, CRS, RAID, GIGN)? Est-ce que ça vous parle? En Mque, cela donnerait des massacres de manifestants , avec présomption de légitime défense pour les assassins. Comme les massacreurs de 1967 en Guadeloupe... Rien que cela, ce serait pire que la répression de l'époque de de Gaulle-Debré-Foccart-Pompidou! Et il faut dénoncer le reste du programme! D'autant qu'avec des militants Mquais cultivés arborant parfois des pancartes "A bas la répreSSion!", certains banalisent les mots nazisme, fascisme, SS, etc, ce qui fait que les gens pas trop au fait de tout çà ne peuvent pas comprendre de quoi il s'agit quand le danger fasciste se rapproche!...et donc il n'y a aucun frein au vote LePen, surtout après la "dédiabolisation cosmétique" (dite "dédiabolisation") impulsée par la fille Le Pen.. De telle sorte que, même pour des gens au look de métèque indifférencié comme moi, le FN/RN apparaît désormais comme un parti non-raciste, fréquentable, respectable au même titre que les autres. Il parade à la TV en Mque en Guadeloupe et Martinique, via Bardella au un autre dirigeant. MLP étant accueillie à l'aéroport du Raizet à coup de tanbou gwoka... Donc il faut décortiquer le programme de ce parti et le dénoncer. Pas se contenter de dire "populiste". Et même le mot "fasciste" ne fait plus peur tellement il a été banalisé// Ne pas opérer ces clarifications et ne pas dénoncer ces coulisses, ça n'a aucun "sex appeal politique". /// Pour le reste, je partage assez l'avis de Karl sur un point: la confiance, çà se mérite! Quand la corruption gangrène une bonne partie de la "classe politique", matériellement ou idéologiquement (cf supra), il est normal que tant de citoyens la rejette en bloc, par réflexe d'amalgame... Naguère, quelqu'un disait en substance: "En politique, faire confiance à quelqu'un aveuglément, c'est être un imbécile!". Je crois que c'était Lénine, que le PCM connaît. Cette affirmation est plus que jamais d'actualité.// NE PAS OUBLIER: face aux candidats NEOFASCISTES se présentant aux législatives en Mque, il serait bon de dénoncer leurs "propositions" hyperdangereuses et pas seulement en matière de libertés publiques ou de défense des travailleurs immigrés (haïtiens, Dominicais, Saint-Luciens), ne serait-ce que pour qu'ils aient le moins de voix possible.
MON COMMENTAIRE NE REMET PAS EN CAUSE L'IDEE D'AUTONOMIE POLITI
Frédéric C.
23/05/2022 - 11:54
Mon commentaire précédent ne remet pas en cause l'idée d'une nécessaire autonomie POLITIQUE pour la Martinique (par opposition à l'autonomie purement administrative actuelle de la CTM). Mais précisément, pourquoi le PCM n'est-il pas plus précis dans les formulations? Le GS dit revendiquer de "nouvelles compétences locales"? N'est-ce pas un peu "léger", comme formulation? Pourquoi ne plus revendiquer clairement un statut d'AUTONOMIE POLITIQUE, avec des attributs de souveraineté précis? C'est ce que faisait le PCM d'antan le faisait, drainant derrière lui un PPM pas trop clair sur la question, lors des Conventions de Morne-Rouge (1971) et de Sainte-Anne (Guadeloupe; 1976 je crois)? Et encore plus dans sa brochure "Les communistes expliquent l'Autonomie Démocratique et Populaire" de 1978, qui était très explicite sur les pouvoirs revendiqués et domiciliés en Mque, et la répartition des compétences entre Etat français et Etat autonome Mquais. D'aucuns jugeront que ce document était "utopique", mais en tout cas c'était le document de projet "décolonial" publié en Mque, à ma connaissance. On peut se demander pourquoi le PCM, dans sa propre presse, ne se démarque pas un peu des autres organisations du Gran Sanblé, au moins sur ce point...
Pour suivre le commentaire de Frédéric
Karl
01/06/2022 - 21:11
Du "PA VOTE POU PIES PAPA BLAN" (1981) AU "GRAN SANBLE" (2022), n'est-ce pas l'exemple parfait de la ligne droite en politique?
Pour en avoir le cœur net, il suffit d'observer ce qui s'est passé entre ces deux dates.
En 1981, lors des élections présidentielles qui ont conduit à l'élection de François MITTERRAND, Georges MARCHAIS, secrétaire général du PCF était candidat, tout comme Fabien ROUSSEL le fut en avril 2022.
En 1981, le Parti Communiste Martiniquais avait un mot d'ordre repris depuis par le PKLS : "PA VOTE POU PIES PAPA BLAN" . Ce qui n'avait pas empêcher Georges MARCHAIS de réaliser 15,35% des suffrages exprimés au premier tour.
En 2022, le même Parti Communiste Martiniquais appelle à voter pour Fabien ROUSSEL. Résultat : 2,28% des suffrages exprimés.
Le 29 mai 1981, Aimé Césaire président du Parti progressiste martiniquais (PPM), prononce un discours solennel dans la cour de la mairie de Fort-de-France dans lequel il décrète un « moratoire » sur la question du statut de la Martinique. Il déclare notamment : “ Camarades, vous savez ce qu’est un moratoire ? C’est un arrêt provisoire, c’est une suspension. Je n’ai pas dit suppression, j’ai dit une suspension…Je proclame ce soir et jusqu’à nouvel ordre, je proclame solennellement un moratoire politique, concernant le problème du statut juridique ".
Le PCM n'a eu de cesse de condamner cette position politique, notamment dans sa presse...ce qui ne l'empéchera pas d'adhérer au Pacte Global d'Unité rassemblant PPM, PCM et PS dès 1983 et d'y être fidèle 9 ans durant.
En 1990, Armand NICOLAS ayant quitté le secrétariat général du PCM décoré du Mérite National, à la maison de la culture du Lamentin, déclarait qu'il fallait préserver l'unité dans le cadre de ce pacte global.
En 1992, l'élection d'Emile CAPGRAS à la présidence de la Région Martinique au bénéfice de l'âge et grace aux voix du Pacte Global d'Unité tourne au psychodrame sur fonds de déficit de la collectivité. En 1998, ce dernier, contre toute attente, se représente. Pierre SAMOT, maire de l'unique ville dirigée par un communiste, claque la porte, se présente et remporte 4 sièges. Le PCM disparait de l'assemblée régionale en obtenant 4% des suffrages exprimés. Depuis, il n'a présenté aucune liste sous sa propre bannière.
En 2015, une alliance "GRAN SANBLE POU BA PEYI-A AN CHANS" rassemble d'un coté le GRAN SANBLE (MIM, RDM, PCM, PALIMA, MARTINIQUE ECOLOGIE) et la liste de la droite départementaliste BA PEYI-A AN CHANS. Le contrat de mandature indique bien qu'est garantit le respect du cadre statutaire. Un moratoire donc! Succès électoral , le PCM obtient un élu territorial.
Alors, ligne droite ou zinzolage? Comme disait Edgard FAURE, ce n'est pas la girouette qui tourne mais le vent!