Une confusion s'est installée dans l'esprit du grand public pour lequel un site-web serait un réseau social alors que ces deux moyens de communication n'ont rien à voir entre eux.
Ce n'est pas parce que l'oiseau et l'avion utilisent l'air pour voler qu'ils sont identiques !
En effet, site-web et réseau social utilisent le même "air" à savoir l'Internet mais ils ne relèvent pas du tout de la même réalité. Un site-web est tout simplement un journal en ligne et son fonctionnement est similaire à celui d'un journal-papier. Tout comme ce dernier il a un directeur de publication et un comité de rédaction, le premier étant responsable devant la loi de tout article comportant une diffamation, par exemple. D'ailleurs, de nos jours, la quasi-totalité des journaux-papier possèdent également un site-web ou site-Internet.
Tout comme les journaux-papier, les sites-web peuvent être animés soit par des professionnels (tel le site français MEDIAPART) soit par des rédacteurs bénévoles (tel celui sur lequel vous lisez cet article). Les premiers fonctionnement grâce à deux outils : les abonnements (payants) et la publicité ; les seconds sur les propres ressources financières des responsables ou des amis du site, chose qui les rend beaucoup plus fragiles économiquement et peut mettre en danger leur pérennité.
Sites-web professionnels ou sites-web bénévoles possèdent une rubrique "COMMENTAIRES" dans laquelle les lecteurs peuvent s'exprimer, réagir à un article ou critiquer ce dernier. C'est l'équivalent de la rubrique "COURRIER DES LECTEURS" des journaux-papier.
A l'inverse, les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Twitter etc...) sont des outils de communication ouverts à tout le monde. N'importe qui peut ouvrir un compte Facebook ou un compte Twitter sur lequel il pourra écrire ce qu'il veut et cela sur n'importe quel sujet. En fait, on constate qu'ils servent surtout à mettre en valeur la personne de l'utilisateur : photos suggestives d'utilisatrices sur Facebook ou Instagram ou commentaires faussement intellectuels d'utilisateurs sur Twitter. Un site-web, lui, ne sert pas à mettre en valeur ceux qui l'animent, pas principalement en tout cas.
Si c'est la loi qui tape sur les doigts des sites-web en cas de diffamation, ce sont les propriétaires des réseaux sociaux (Zuckerberg, Elon Musk etc...) qui, par le biais de modérateurs, sanctionnent les utilisateurs qui sont allés trop loin. Ainsi, il est courant sur Facebook que tel utilisateur soit suspendu de publication pendant un mois ou deux, voire trois mois dans certains cas et on se souvient que Donald Trump fut suspendu de Twitter, ce qui l'a poussé à créer son propre réseau social : Truth Social.
Quel que soit donc l'angle à partir duquel on compare sites-web et réseaux sociaux, on se rend compte qu'ils n'ont aucun rapport, hormis le fait qu'ils s'appuient sur l'Internet.
Enfin, le grand public a aussi tendance à confondre "site-web" et "blog". Ce dernier correspond à ce qu'on appelait autrefois le "journal intime", ce cahier ou ce carnet sur lequel quelqu'un écrivait des choses le concernant lui ou alors ses réflexions personnelles sur la marche du monde. Sur un site-web, il y a des rédacteurs, plusieurs rédacteurs, réunis dans un comité de rédaction exactement comme dans un journal-papier alors que sur un blog, il n'y a qu'un seul et même rédacteur.
Sites-web, réseaux sociaux et blogs, s'ils utilisent l'Internet, sont donc des organes de communication qu'il faut se garder de confondre.
Si on vous comprend bien, MoiGhislaine, le charbon de Lorraine devrait, pour reprendre votre expr Lire la suite
Je crains que vous n'ayez mal compris cet article. A moins que ce ne soit moi qui me trompe. Lire la suite
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite
...toute la "classe politique" (qui n’est d’ailleurs pas une "classe sociale") sur le même plan ? Lire la suite
...ou ka trouvé tout diks-li, òben yo ka viré enprimé tou sa i fè-a vitman présé! Lire la suite