Durant la Grande Marche Arrière, des propos ont fleuri en provenance de chaque un, chaque une qui allaient dans le sens de leur raison : moi bien sûr, toi évidemment, toi nécessairement, et toi inévitablement.
Était, toute fois, exclue des échanges toute pratique de domination qui inclurait les racisme, exclusion, colonialisme, exploitation, fascisme.
Évidemment, ce que je prétendais a été, par les tenants, tenantes du Ne Touchez à Rien, rejeté en moins de temps qu’il n’en faut à une bouche amphigourique pour recracher un graines de cochon grillées-sauce au chien. Et ta part aussi a été balayée, et la tienne, et ta part à toi itou. Idem
concernant les exigences de celles et ceux qui cherchaient une justice dans cette affaire de chlordécone,
et les actes et doléances des briseurs, briseuses de statues,
des rebaptiseuses, rebaptiseurs de lieux,
quant à pour les cris des jeunes militants de la respectation, des gens d’arme les ont étouffés avec bon coups de matraque.
Les responsables de l’État des riches et des colombs, colombes ont tambouriné non non non non non et puis, comme ils étaient tombés sur des manifestants opiniâtres, la décision a été prise de faire venir des renforts de l’Outre-Mer : gens d’arme, membres du Recherche Assistance Intervention Dissuasion.
Alors bidim ! La jeunesse a comme délégué ses membres les plus démunis pour piller les magasins des riches, les bruler. Mais parmi eux, il y avait les plus téméraires qui comptaient les plus alcoolisés, les plus drogués tout bonnement. Qui se sont attaqués aux pharmacies, bureaux de poste, révélant ainsi la profondeur du précipice dans lequel la vie les avait fourrés : écraser bruler a, pour eux, été sans limites.
Ce pendant tout rentrera dans l’ordre des riches, synonyme d’ordre colombial. Ça va encore durer une petite dizaine d’années au bout desquelles une nouvelle explosion aura lieu.
Alors l’État des colombes, colombs et des riches se défendra par des tirs mortels.
Et puis nouvelle tentative d’éclatement.
C’est là que l’État des riches et des colombs, colombes donnera l’ordre de lâcher des bombes sur les révolté-e-s.
Qui donc la durée des temps morts entre les esquisses de libération ira décrescendo : les violences physiques perpétrées par l’État deviendront continuelles et la déflagration, permanente. Jusqu’à ce que
nous, ayant tourné nous-autres, entreprendrons le nécessaire éparpillement économique avec
tête réorientée,
dos tourné à la caillasse,
mains sans armes,
jardin sans clôture,
séparage des taches et des récoltes,
la disparition du progrès,
de la puissance,
du pouvoir,
la sauvegarde de la planète et de toutes ses qualités d’habitants, habitantes, bêtes et pieds-bois,
l’avènement de notre pauvreté ; et que, donc,
les ordres destructeurs ne soient plus transmissibles et appliqués car les gens d’arme, devenus gens d’âme, auront en fin jeté leur artillerie pour se lienner aux personnes qui résistent, se défendent. Sinon
s’établira le point final, début du je ne sais pas quoi.
*
Jera Nikola
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