Ce monde est devenu tellement ubuesque qu'il faut parfois éviter de le prendre trop au sérieux.
C'est comme la décision de Donald Trump de voler au secours des Afrikaners (Békés sud-africains) qui seraient "victimes de discriminations raciales injustes" (sic). Déjà le terme "injustes" a de quoi faire rigoler puisqu'il sous-entend qu'il existerait des "discriminations raciales justes". Mais passons...Le vocabulaire de l'homme a la chevelure orange ne dépasse pas 200 mots : "méchant", "gentil", "riche", "niquer" (to screw), "fort" etc...Et parmi ces mots, il n'y a presqu'aucun terme abstrait ni évidemment le moindre concept.
Bref...
En tout cas, Trump a décidé de voler au secours des Békés sud-africains en leur poposant de les "rapatrier" aux Etats-Unis. Là encore, ce terme de "rapatrier" pose problème. En effet, les Afrikaners sont les descendants d'Hollandais et de Français protestants qui ont colonisé l'extrême-sud du continent africain à compter du 17è siècle, rejoints ensuite par des Anglais au début du 19è. Aucun Sud-Africain blanc n'est originaire des Etats-Unis ! En réalité, la proposition que leur fait Trump est purement raciale : "Vous êtes des Blancs, donc vous pouvez émigrer aux Etats-Unis sans problème !". Mais quel est le problème des Afrikaners exactement ? Rappelons-nous d'abord qu'à la fin de l'Apartheid, quand Nelson Mandela est arrivé au pouvoir, à aucun moment il n'a cherché à les expulser et donc à leur réserver le sort des Pieds-noirs d'Algérie. Il a voulu créer "la nation arc-en-ciel" bien au contraire ! Tout le monde a en tête l'image d'un Mandela tout sourire qui serre la main du capitaine de l'équipe nationale de rugby d'Afrique du Sud qui venait de gagner la Coupe du Monde.
Ensuite, Mandela et Desmond Tutu ont mis sur pied des "Comités Vérité et Réconciliation" afin de faire toute la lumière sur la période de l'Apartheid afin que les victimes puissent obtenir des réparations. Parmi ces dernières, il y a la restitution partielle des terres agricoles volées aux Africains, notamment les Zoulous, pendant la période coloniale. Restitution partielle et non totale ! En fait, cette mesure concerne principalement des terres en friches possédées par des fermiers blancs. Evidemment, une petite minorité de Blancs sud-africains nostalgiques de l'Apartheid s'est mise à hurler, dénonçant sans rire "le racisme du pouvoir noir". Là à nouveau, il faut être attentif aux mots : "pouvoir noir" est exagéré car il signifie que tous les membres du gouvernement sont des Noirs, ce qui est faux. Certes, le président et la majorité des ministres sont noirs mais le gouvernement comporte des ministres blancs, asiatiques, métis ou encore indiens. De nombreux hauts fonctionnaires le sont également comme cet ambassadeur sud-Africain à Washington, d'origine pakistanaise, que Trump a chassé dernièrement au motif qu'il aurait tenu des propos hostiles à lui.
On aura compris qu'il n'y a aucun ostracisme contre les 4,5 millions de Blancs sud-africains.
La preuve seulement 8.200 dossiers de "rapatriement" aux Etats-Unis ont été déposés auprès de l'ambassade étasunienne en Afrique du Sud. En bonne logique si les Blancs sud-africains se sentaient menacés, ce chiffre aurait dû être cent fois, voir mille fois, supérieur.
Mais la duplicité ou l'esprit tordu des trumpistes a poussé le bouchon encore plus loin : seuls 100 dossiers ont été acceptés. En réalité, tout ce cinéma n'avait qu'un objectif : déstabiliser et se venger de l'Afrique Sud coupable d'avoir été l'un des pays les plus actifs dans le processus de condamnation d'Israël pour "génocide" devant la Cour Pénale Internationale.
Trump s'est juste servi des Békés sud-africains comme d'un chiffon rouge...
Vous êtes un vrai Charlot ! Lire la suite
Citez moi un seul.mot de mon commentaire précédent correspondant à une " obsession anti-arabe".En Lire la suite
Pour passer le plus clair de votre temps à déverser vos âneries et vos obsessions anti-arabes dan Lire la suite
Marrant de mettre sur le même plan la colonisation et l'immigration..Ca prouve donc bien que l'im Lire la suite
Je n'arrive pas à comprendre comment les responsables de Fondas K. Lire la suite