AU NOM DE LEUR LIBERTE - 2ème partie : l’Europe centrale et orientale du 6ème siècle à la veille de la 1ère guerre mondiale

... avec impatience. Cet article nous montre, à travers deux cas précis au moins (Russie et Ukraine) à quel point la construction des nations est un phénomène contingent, que certaines peuvent muter voire disparaître. À l'époque contemporaine, on peut être "surpris" de voir qu'en Europe des "nations" aient tant bien que mal achevé et consolidé leur construction en "digérant" plus ou moins les tendances centrifuges qui pourraient les miner (je mets sciemment de côté les "Outre-mers", DROM, COM, "Provinces d'Outre-mer et autres "Régions Ultra-Périphériques"). La France y est parvenue. Pas l'Espagne, à telle enseigne qu'il vaut mieux parler d"État espagnol" que de "nation espagnol". L'Allemagne et l'Italie semblent fonctionner comme nations. Le Royaume-Uni c'est beaucoup moins sûr. Et il suffit de regarder l'histoire pour comprendre les causes.... Pour revenir à l'article, on reste sur sa faim car...il s'achève sur la période de la 1ère GM et la Révolution russe de 1917. Précisément au moment où l'Ukraine s'est érigé en État. On aimerait bien connaître la suite de l'analyse de l'auteur, pour le principe d'abord, et ensuite parce que cette guerre russo-otano-ukrainienne ne semble pas près de s'achever. En admettant que les armes "conventionnelles" se taisent dans des délais brefs, que la boucherie cesse, et qu'aucune bombe nucléaire ne soit lancée, cela laissera des traces au niveau géopolitique et économique planétaire. Donc nous sommes TOUS concernés. Et nous devons TOUS y réfléchir... Comme les grands médias nous abreuvent quotidiennement de "n'importe quoi manichéen", un bon article du même tonneau que celui-ci nous aiderait à réfléchir. Non que Karl Paolo (ni personne d'autre : rien de personnel dans cette remarque) soit un Messie de la Pensée (Jésus, à la niche!). MAIS il a évidemment potassé le dossier. Le sujet est très sensible, son article (la suite, quoi!) sera logiquement très documenté. Dans les commentaires, il sera discuté, parfois par des gens n'ayant lu l'article qu'en diagonale. Mais les discussions ne sont pas toujours de mauvaise foi, et elles prouvent qu'il y a AU MOINS un début de réflexion, et ce serait une sacrée "plus-value" induite. Car il y en a vraiment assez, d'entendre que Poutine est l'"affreux méchant" (on nous a déjà fait le coup avec Saddam Hussein puis Khadafi...) et donc les dirigeants Occidentaux, surtout ceux de l'OTAN, les gentils par définition. Nous sommes nombreux à être demandeurs d'une approche reflétant quelque peu la complexité de la situation, dans sa profondeur historique, géopolitique, etc. Alors on attend la suite. Merci d'avance.