Deux femmes d'origine algérienne ont déposé plainte le 16 avril, après avoir été victimes, disent-elles, d'une agression raciste, à Joué-lès-Tours, huit jours plus tôt. Elle assurent avoir été frappées par les occupants d'une voiture, une famille avec enfants.
Les faits remontent au 8 avril, vers 16h, dans le secteur de La Douzillère, à Joué-lès-Tours. Deux amies d'origine algérienne, de 37 et 46 ans, disent avoir été victimes d'une agression raciste. Elles racontent avoir été insultées et frappées par un homme, une femme et un adolescent. Une plainte a été déposée le 16 avril, en présence de leur avocat.
Tout serait parti d'un banal accrochage sur la route. Entre deux rendez-vous médicaux, les deux femmes prennent le volant et accrochent légèrement, dans un virage, le rétroviseur d'une autre voiture qui arrive en face. En voulant s'arrêter pour regarder la gravité de l'accident, elles constatent que le véhicule qui les suit, et qui n'a rien à voir à l'accrochage, les double et leur bloque la route, à la perpendiculaire, les forçant à piler.
Le conducteur sort de sa voiture et commence à accuser les deux amies de délit de fuite. La plus jeune des deux lui demande de partir. Ce à quoi il répond, nous dit-elle : "C'est à vous de partir, sale arabe". Elle est ensuite "bousculée", nous indique son avocat, Colin Verguet. "Ça se passe très vite. Elle essaie de se défendre. C'est là qu'une femme et un adolescent sortent de la voiture. Le jeune homme fait à ma cliente une clé d'étranglement pour l'amener au sol. Elle se fait rouer de coups également par la dame, qui lui met la main sur le visage."
De son côté, la copine de la victime appelle la police et prend des photos de la scène, en prenant soin d'avoir à l'image la plaque d'immatriculation. "En la voyant faire, l'adolescent se précipite sur elle, poursuit Colin Verguet. Dans un réflexe, elle cache son portable dans son soutien-gorge". L'avocat détaille le moment où le jeune homme essaie de lui arracher le téléphone, ce qui déchire ses vêtements. "Elle se fait aussi bousculer et prend des coups".
La famille finit par partir, sachant que les forces de l'ordre sont prévenues. En attendant la police, les deux amies, très choquées, dressent le constat à l'amiable avec la conductrice de la voiture accidentée quelques instants plus tôt.
Après avoir vu les policiers, "qui les laissent reprendre le volant, alors qu'elles ne sont pas en état de conduire", selon leur avocat, les deux amies consultent un médecin généraliste. Il prescrit, pour l'une, cinq jours d'arrêt de travail, et pour l'autre, huit jours.
AUCUN rapport entre l'arabe,les langues anciennes européennes et le suprémacisme !!
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