L’autorité de sûreté nucléaire chinoise a récemment délivré une autorisation d’exploitation d’une durée de 10 ans pour un prototype de réacteur nucléaire expérimental au thorium à sels fondus.
Il s'agit peut-être d'une révolution dans le domaine de l'énergie nucléaire civile. La Chine a en effet choisi d'installer son premier réacteur nucléaire au thorium à sels fondus, en plein désert de Gobi, à 110 kilomètres de Wuwei, pour un investissement de plus de 535 millions d'euros.
Le premier réacteur nucléaire “vert” au thorium à sels fondus lancé par la Chine
Défi technologique
Le thorium est loin d'être une nouvelle découverte. Ce métal argenté que l'on trouve souvent dans les roches ignées et les sables à minéraux lourds est connu depuis presque deux siècles. Son nom proviendrait de "Thor", dieu du Tonnerre dans la mythologie nordique.
La Chine n'est pas la première à construire un réacteur au thorium, mais aucune tentative n'avait jusque-là dépassé le stade expérimental. Si ce projet de réacteur au thorium a été lancé il y a plus de dix ans, les travaux ont démarré en 2018. À l'issue des travaux, l'autorité chinoise de surveillance de l'environnement a dû procéder à plusieurs inspections afin de garantir la sécurité de l'exploitation.
Si les premiers essais sont concluants, la Chine prévoit d'en construire des centaines dans tout le pays tout en exportant cette technologie, notamment dans les pays du Sud.
Ces nouveaux réacteurs n'ont pas besoin d'être construits en bord de mer et peuvent atteindre des températures très élevées, augmentant considérablement l'efficacité de la production d'électricité.
Le thorium, qui sert de combustible et de réfrigérant, est faiblement radioactif et n'est dangereux que s'il est inhalé ou ingéré en grandes quantités. Il produit peu de déchets, reviendrait environ 350 fois moins cher au mégawattheure électrique produit et il est trois à quatre fois plus présent dans notre environnement.
On en trouve en effet partout, dans toutes les régions du globe. Selon le South China Morning Post, "la Chine possède l'une des plus grandes réserves de thorium au monde. La taille exacte de ces réserves n'a pas été rendue publique, mais on estime qu'elle est suffisante pour répondre aux besoins énergétiques totaux du pays pendant plus de 20 000 ans." La France, de son côté, en possède en Bretagne, suffisamment pour alimenter en énergie toute sa population pendant 190 années.
"Du fait de son abondance et de sa capacité à produire des matières fissiles, le thorium pourrait offrir une solution à long terme pour répondre aux besoins énergétiques mondiaux", explique Kailash Agarwal, spécialiste des installations du cycle du combustible nucléaire à l'AIEA. Il reste cependant coûteux et difficile à extraire.
photo : Le thorium pourrait représenter, à moyen et long terme, l'avenir de la production d'énergie nucléaire.© PIXABAY
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