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A l’occasion de la visite du ministre de l’intérieur et des « Outre-mer », les syndicats de policiers et nos élus ont insisté sur l’accroissement de la délinquance en Martinique et, en particulier sur le trafic d’armes, le trafic de drogue et les homicides.
ce sera très drôle! Lire la suite
...vous vous bouchez les yeux quand il s'agit d'identifier les VRAIS responsables de la situation Lire la suite
Les propos de Crusol sont gravissimes .C'est néanmoins une analyse originale qui mérite qu'on s'y Lire la suite
Rien de plus facile que de modifier la constitution. Lire la suite
En droit français actuel PERSONNE ,même pas Macron ne peut "octroyer" l'indépendance à un territo Lire la suite
Commentaires
violence, divers trafics et nos elus : en réflexion partagée...
Jean NEMAR
12/11/2022 - 13:14
Cher Monsieur,
Je viens de prendre connaissance de votre post relatif à la violence, le trafic d'armes, de drogue , de nos élus, et aux interrogations que vous formulez, qui sont d'une remarquable pertinence, expression d'une réflexion acérée.
Cela étant, une fois de plus (et cela en devient désespérant), et à vous lire, l'on comprend qu'il n'y a pas d'issue, une conclusion que je partage avec moi-même depuis déjà un certain temps...et, pour tout vous avouer, je crains fort d'être bien seul dans le désert d'un tel constat, genérant une utopique réflexion.
Celle-ci : notre problématique, à tous points de vue, est noyée dans une problématique plus large, de portée mondiale. Nous sommes un sous-ensemble, inclus dans un ensemble plus grand, lui-même partie d'un ensemble encore plus grand : nous ne réglerons rien, seuls, et par nous-mêmes, quoiqu'en prétendent bien des ayatollahs et autres mollahs de la pensée unique.
Traduction sous forme d'interrogation : ce qu'il s'est passé à Cuba, de 1953 à 1959, soit une révolution armée (même - et surtout - de caractère sporadique), pourrait-elle advenir, aujourd'hui, et se reproduire, en Martinique, en Guadeloupe, en Guyane ?
Pourrait-on empêcher que ce qu'il s'est passé à Grenade (invasion en 1983 par les troupes US...sans compter, en prime, l'assassinat de Maurice BISHOP, 1er ministre), ne se reproduise sur le territoire d'une Martinique ayant accédé à l'indépendance politique, avec Président, gouvernement, armée, police, suceurs de tout poil, carpettes du régime, paillassons du pouvoir, drapeaux et tout le tra-la-la ?
Vu l'état des lieux, l'on peut, raisonnablement, en douter.
Alors, question subsidiaire : quid de l'indépendance ?
De quelque côté que l'on examine le sujet, celui-ci commande, à mon sens, EXIGE, un changement de paradigme : RIEN ne pourra se régler sur le fondement des paramètres actuels d'appréciation, d'évaluation d'une situation, des situations.
Admettant cela, alors surgit l'utopie fondatrice, EXIGEANT une révolution, à nulle autre pareille : celle des esprits, celle des mentalités...et c'est bien là que RÉSIDE l'UTOPIE.
Toute entreprise envisagée et conduite en dehors de cette EXIGENCE, est nécessairement vouée à l'ECHEC. TOTAL et ABSOLU : catastrophe annoncée. UNE de plus.
Il me semble pouvoir dire, n'en déplaise à certains - qui sont beaucoup, si ce n'est la totalité - que nous autres, avons vocation à disparaître, encore beaucoup plus vite que d'autres, de par l'HISTOIRE, sa mécanique, ses balbutiements, ses errements, son caractère d'implacabilité, en quelque sorte, d'inéluctabilité, sa logique, sa cohérence, tous paramètres renforcées par l'incapacité constatée, à d'abord concevoir puis modifier en profondeur, le paradigme applicable.
Alors, oui, les interrogations que vous formulez, sont tout à fait pertinentes mais, hélas, il est à craindre, que celles-ci resteront lettre morte et n'auront pas davantage d'effet que des cautères sur jambes de bois.
Autrement dit, et de manière triviale : nous pissons dans un violon.
Lorsque l'affaire du CEREGMIA a éclaté, l'un de mes interlocuteurs me disait craindre la capacité de "couverture" de la franc-maçonnerie...laquelle n'est peut-être pas le seul acteur déterminant, tout au moins, un acteur venant renforcer les "effectifs" à l'oeuvre et la manoeuvre.
Ce à quoi, je lui répondis qu'en cette affaire, il s'agissait avant tout de fonds européens et, connaissant le pointillisme de ces insitutions quant à la consommation, l'utilisation réelle des crédits octroyés, leur "cheminement", qu'aucune "couverture" ne ferait le poids.
Je dois admettre que je me suis lourdement trompé.
Et, dans la continuité de ce sujet de réflexion, les mêmes causes produisant les mêmes effets, je ne parierais pas un centime, quant à l'issue des autres affaires ayant défrayé la chronique...ni celles à venir...encore et toujours.
Avec mes salutations courtoises