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En ce nouveau millénaire dans lequel triomphent les réseaux sociaux, tout particulièrement chez les jeunes générations, il existe au moins un pays au monde où le livre-papier est vénéré : Haïti.
Surprenant dans cette première République noire du monde où le taux d'analphabétisme frôle les 80%. Pays en proie à une instabilité politique constante depuis son indépendance le 1er janvier 1804 puisque son tout premier président, Jean-Jacques Dessalines, fut assassiné deux ans plus tard. Pays qui a connu une soixantaine au moins de présidents au cours du 19è siècle suite à des coups d'état à répétition. On en connait les causes même si elles sont rarement évoquées dans les grands médias : la dette (en fait une véritable rançon !) imposée par la France en 1825 en guise de dédommagements des biens des anciens colons, les Blancs créoles, qui s'est montée à 150 millions de franc-or et a été évaluée à la somme faramineuse de 21 milliards de dollars d'aujourd'hui comme l'a évaluée le New-York Times. Somme qui aurait pu servir au pays pour construire des écoles, des hôpitaux, des routes, des services administratifs etc... Puis l'occupation américaine en 1915 qui vit l'exploitation éhontée des richesses du pays (notamment du café) et contraignit les Haïtiens à mener une deuxième lutte de libération nationale. Puis, la trahison des élites mulâtres, puis syro-libanaise, puis nègre (régime des Duvalier) qui ont contribué à ruiner davantage le "Pays des Hautes montagnes".
En dépit de tout cela et jusqu'à aujourd'hui où des gangs continuent à régner en maitre à Port-au-Prince sans même parler de l'effroyable goudougou (tremblement de terre) de 2010 qui coûta la vie à 200.000 personnes, Haïti n'a jamais cessé d'écrire, produisant une litérature aussi brillante que sa peinture. Pas une semaine ne passe sans qu'à Jacmel, au Cap Haïtien, aux Gonaïves et dans des villes de moindre importance ne se tienne une présentation de livre, une conférence ou un colloque. Les intellectuels haïtiens, tout comme leur peuple, n'ont jamais baissé les bras, donnant une traduction concrète au mot "résilience" trop galvaudé de nos jours.
Ces jours-ci s'y tient le Festival Kréyol Entènasional qui, en dépit de la situation dramatique, réunit des auteurs de toute la Caraïbe et de ses diasporas ainsi que des auteurs de l'Océan indien. Les jeunes écoliers et étudiants qui s'y pressent, comme on peut le voir sur la photo illustrant cet article, représentent l'espoir d'un peuple, d'une nation, qui a porté au plus haut les mots "courage" et "dignité".
Lonnè ek respé !
Votre arabophobie et vos changements incessants de pseudos pour pouvoir poster vos commentaires s Lire la suite
Je suis frappée par le peu d'enthousiasme que manifestent les media martiniquais (en général, si Lire la suite
Cette situation n'est absolument pas étonnante :au delà de cet exemple pris en France, il ne faut Lire la suite
En deux occasions, j'ai eu un sentiment ressemblant, mais heureusement de façon fugace. Lire la suite
..tu fais ce genre de confusion :même un mauvais élève de sixième ne confondrait pas Non-Blancs e Lire la suite