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Après un premier article consacré au comportement des élus (es) martiniquais (es) dans la gestion des différents organismes qu'ils président, notamment le SMTVD, organisme chargé du traitement et de la valorisation des déchets, Karl Paolo poursuit son analyse décapante...
ce sera très drôle! Lire la suite
...vous vous bouchez les yeux quand il s'agit d'identifier les VRAIS responsables de la situation Lire la suite
Les propos de Crusol sont gravissimes .C'est néanmoins une analyse originale qui mérite qu'on s'y Lire la suite
Rien de plus facile que de modifier la constitution. Lire la suite
En droit français actuel PERSONNE ,même pas Macron ne peut "octroyer" l'indépendance à un territo Lire la suite
Commentaires
AU SECOURS !QUE FAIRE?
Veyative
01/10/2022 - 09:45
Là, Karl a soulagé son cœur. Tout le monde en prend pour son grade et cela va au-delà du SMTVD: même l'appel de Fort de France y passe. Cet article est édifiant : amateurisme, laxisme, racket etc.
J'ai noté particulièrement ces éléments : plusieurs pleins d'essence de 450 litres le même jour, on stocke trop et on ne valorise pas suffisamment, la population ne trie pas assez ( ça ne va pas s'améliorer avec une population vieillissante si en plus en habitat collectif) , on maitrise mal la comptabilité, il y a des entreprises qui en profitent, le personnel est mal réparti dans les déchetteries, etc
GABEGIE
Albè
01/10/2022 - 10:05
Article éclairant et sans concessions; On en apprend de belles sur nos élus et administratifs ! Sinon c'est très bien de pointer du doigt les élus mais quid de tous ces "directeurs de ceci" ou "directrices de cela" qui ne foutent pas grand chose et qui gagnent sept fois le SMIC ? L'Office du tourisme de la ville-capitale en est un bel exemple.
Quelques explications...
Karl
01/10/2022 - 15:25
Je voudrais dire à "Véyative" comme à "Albè" que je remercie pour leur appréciation. Au premier, je dirais que si je devais soulager mon cœur, il s'agirait d'un véritable ouvrage en plusieurs tomes, et non d'article de 18 pages déjà trop long. En réalité, mon but était d'étudier de près ce fameux rapport des magistrats financiers et de m'arrêter à analyser le comportement du comité syndical du SMTVD, ce qui est le sujet de la 1ère partie. Mais cela ne concernait que 27 pages du rapport de la CRC sur 81. J'ai constaté que cet article avait, a priori, intéressé les lecteurs de Fondas Kréyol, ce qui s'est traduit par plus de 1800 vues et de nombreux commentaires.
Je me suis donc attelé à l'analyse de la suite du rapport, en modifiant l'ordre des thèmes abordés, en explicitant ce qui est parfois obscur, en complétant au besoin certains points comme cet "avenant Moulin Rouge", l'affaire des poulets de "MADIVIAL", celle relative au trafic de carburant. J'ai été long et sans doute trop long mais il m'a semblé difficile de procéder autrement. Je voulais aussi montrer que si les élus portaient la responsabilité politique, à des échelons inférieurs, il pouvait y avoir de bien curieuses pratiques.
On attribue parfois à Mao Ze Dong le proverbe chinois selon lequel « Le poisson pourri toujours par la tête ». C'est sans doute vrai mais la pourriture, comme la gangrene, ne se diffuse-t-elle pas assez rapidement dans le reste du corps.
Honnêtement, en dépit du fait que je ne suis pas né de la dernière pluie, j'ai été malgré tout surpris par l'ampleur de ce que je découvrais.
Surpris certes mais surtout peiné et triste aussi, car si, dès l'âge de 14 ans (j'en ai 66!!!), je me suis investi dans le militantisme, au sein de "l'Union de la Jeunesse Communiste de la Martinique" puis, du Parti Communiste Martiniquais que j'ai quitté il y a 28 ans, ce n'était naturellement pas pour en arriver là. Mes idéaux de jeunesse et d'adultes ont été trahies et j'aurais traité de débile profond toute personne qui m'en aurait fait le pronostic. J'aurais eu tord!!!
Mais peiné et triste surtout, parce qu'il n'est pas dans mes conceptions ni dans ma construction personnelle d'acccepter que mes compatriotes martiniquais, toutes ces personnes à qui la vie ne sourit pas toujours, loin de là, soient traités avec autant de désinvolture et finalement de mépris, sans que ces derniers aient les moyens de s'en apercevoir. C'est aussi, pour moi, une forme de pwofitasion!
Alors, même si c'est un combat duquel je ne pense pas sortir vainqueur, j'essaie de fournir les clés pour que chacun se fasse sa propre opinion. Ce qui explique d'ailleurs que je ne qualifie pas ou peu et que le mot corruption soit absent de mon article. Je laisse au lecteur le soin de mettre les étiquettes qui lui paraissent appropriées.
A Albè, je dirai que j'ai proposé l'idée d'un écosystème politico-administratif pour décrire cette sorte de nomenklatura qui prétend diriger notre pays parce que c'est une catégorie que j'ai rencontrée plus d'une fois et dont j'ai observé le fonctionnement et les pratiques.
J'ai essayé enfin de faire preuve d'un peu d'humour mais j'ai eu plusieurs fois le sentiment que je riais de moi-même ou que je riais jaune alors que j'avais davantage envie de pleurer.
J'ignore si nous sommes toujours "un jouet sombre au carnaval des autres", sans doute est-ce le cas mais au carnaval des autres, nous avons ajouté notre propre carnaval qui n'est pas moins pernicieux.
Au fait , une question....
Rose
01/10/2022 - 20:07
On a retrouvé le dossier de David Zobda perdu au SMTVD ?
EXPERT
Albè
02/10/2022 - 06:56
Karl, quand on lit vos analyses, on découvre que vous avez une connaissance très approfondie des dossiers que vous évoquez, beaucoup plus en tout cas que certains...élus avec qui j'ai pu discuter au cours de ma vie déjà longue, presqu'autant que la vôtre en tout cas. Certains de ces élus donnent l'impression de ne jamais lire les rapports qui leur sont transmis ou pire, qu'ils demandent à leurs responsables administratifs de corriger ! Et puis s'ajoute à tout cela le copinage et le recasage généralisé des parents et amis, souvent dans des structures inutiles dont les directeurs gagnent des sommes astronomique : Office du tourisme de FDF, Maison du Volcan au Morne-Rouge etc...etc... Est-ce que le Congrès permettra de rectifier toutes ces anomalies ? Pour ma part, j'en doute.
ERRATUM
Albè
02/10/2022 - 06:58
Dans mon dernier post, il faut lire : "...qu'ils demandent à leurs responsables administratifs de rédiger".
QUELQUES ELEMENTS DE REPONSE....
Karl
02/10/2022 - 09:16
A "Rose", je voudrais le rassurer en lui disant que disparu ou pas, le dossier de David ZOBDA se trouve forcément entre les mains du comptable public. Si on veut le retrouver, on peut! Bien sur, si, comme dans l'affaire du CEREGMIA, où le comptable public a effacé le contenu de ses ordinateurs, ce qui caractérise une pratique mafieuse, ce sera plus difficile, mais pas impossible.
A "Albè", je dirai que je comprends ses doutes sur le Congrès et que je les partage. J'aurai l'occasion de m'exprimer sur Fondas Kréyol à propos des conditions dans lesquelles la "Commission diagnostic" a pu réaliser la centaine d'audition qu'elle aurait fait. Mais pour le moment, j'ai d'autres urgences!
COMPTABLE PUBLIC
Albè
02/10/2022 - 09:35
Karl, un comptable public peut effacer les données comptables de son établissement, mais grâce à l'Internet, copies de celles-ci se trouvent forcément à Bercy. Sans même parler des copies qui sont réalisées par telle ou telle personne pour ses archives personnelles. Le Net rend quasi-impossible la disparition de données, ce qui était facile à l'époque où le papier régnait en maître. Donc il ne faut pas se laisser berner par des articles "putes-à-clics" qui ne visent qu'à engranger des clics pour que tel ou tel site-web puisse engranger des recettes publicitaires.
EXPERT? NON JE NE CROIS PAS
Karl
03/10/2022 - 05:34
A "Albè" qui m'attribue une connaissance très approfondie des dossiers que j'évoque, je dirai que c'est essentiellement le résultat du hasard et des nécessités. Le hasard, parce que sans l'avoir sollicité d'aucune manière, j'ai travaillé 10 ans à la Région de 1985 à 1995 dont 7 ans aux cotés de feu Armand NICOLAS, et que je connais le fonctionnement des collectivités. Les nécessités parce que tout ce que j'entreprends est toujours fait avec sérieux, sans me prendre au sérieux. Je ne suis pas un expert, catégorie dont d'ailleurs je me méfie car souvent expert en tout et finalement, expert en rien du tout. Ce qui veut dire que je me donne le temps de l'analyse et de la réflexion, je me documente et je me renseigne, je recoupe les sources et j'essaye d'être comprehensible. Quand je parviens à atteindre mes objectifs, j'en suis satisfait.
Pour ce qui est de l'effacement de données par un comptable public, je partage ce que vous dites. On peut parfaitement tout retrouver!
TI SONSON
Albè
03/10/2022 - 11:02
Que vous le vouliez ou non, Karl, vous êtes un expert dans votre domaine ! Le Martiniquais moyen, dit Ti Sonson de manière méprisante par certains (y compris parfois sur le présent site qui est pourtant l'un des plus sérieux de notre paysagé médiatique), ne sait absolument rien de tout ce que vous expliquez dans vos très documentés articles. C'est que nous autres, simples citoyens, non seulement nous sommes empêtrés dans nos difficultés quotidiennes, mais nous n'avons pas travaillé à la Région comme ce fut votre cas. D'ailleurs qui a des compétences en finances publiques à par les...experts ? Nous sommes donc obligés de faire confiance à nos élus et là, DECEPTION ! Trop souvent, c'est la déception tant le copinage et le clientélisme gangrènent notre petite île. Le pire, vous savez c'est quoi ? Ceci : depuis près d'un demi-siècle, ces malversations sont l'oeuvre de gens de gauche davantage que de la droite assimilationniste. En tout cas, MERCI de continuer à nous éclairer sur notre triste situation !
DE LA CURIOSITE, TOUT SIMPLEMENT
Karl
04/10/2022 - 06:21
Cher Albè, je récuse ce terme d'expertise pour le remplacer par celui de curiosité. Contrairement à ce que vous dites, bien des aspects de la vie publique sont aisément decryptable dès lors qu'on s'en donne les moyens et je suis absolument certain que vous pourriez aisément y parvenir. Ce sont les puissants qui véhiculent l'idée selon laquelle les réalités sociales, économiques et politiques sont trop complexes pour être à la portée de "Ti sonson" (vocable que je n'aime pas plus que vous!). D'où l'intérêt de s'en remettre à eux, aux "spécialistes". C'est donc à ceux qui ont l'expérience de l'analyse de mettre à la portée du plus grand nombre ce qu'ils savent et ce qu'ils ont compris, sans se prendre pour un "Pic de la Mirandole" du nom de ce philosophe et théologien humaniste italien du XVème siècle, auquel on a attribué une immense culture pour avoir repoussé très loin les limites de l'érudition! C'est ce que j'appelle "faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux"... Gamsci évoquait à ce propos "les intellectuels organiques de la classe ouvrière".
Depuis quand celà dure-t-il?
Frédéric C.
04/10/2022 - 17:11
Merci Karl pour tes articles. Ils illustrent clairement une idée qui ne circulait que par des on-dit et rumeurs, sans preuves tangibles, palpables. Là, cela met en lumière des "dysfonctionnements" qui devraient attirer l'attention des "instances compétentes" pour des investigations et enquêtes pour identifier précisément qui, illégalement, a touché quoi... Une question que l'on peut se poser, c'est : "Depuis quand çà dure? Quand cela a-t-il commencé?" . La plupart des responsables politiques de "gôôche" d'aujourd'hui viennent du P"P"M, ex PPM (vraiment progressiste à une époque). Je ne crois pas à une césure complète tous azimuths du PPM d'hier au P"P"M d'aujourd'hui... Des pratiques politiques "macoutiques" existaient déjà sous Césaire-Darsières. Quid de la gestion des deniers publics par le PPM de la "belle époque", quand Césaire et Darsières étaient aux commandes? Et le clientélisme: il était déjà là. Comment se fait-il que le "fondateur et dirigeant" du SERMAC ait été Jean-Paul Césaire, le fils de son père, et non pas Yves-Marie Séraline, animateur de l'OMDAC, dont, adolescent, je croisais parfois la silhouette discrète dans les allées du Parc Floral? Bref! quitte à déboulonner quelques icônes, ne serait-il pas bon qu'un jour une équipe (car ce serait un travail titanesque) s'attaque sérieusement à l'étude de la gestion financière de la ville de Fort-de-France depuis l'époque de Césaire, et même avant. Cela pourrait faire aussi un bon sujet de thèse de Doctorat. Les Comptes administratifs de la Ville sont là, à moins que l'administration municipale ait tout pilonné. Foyal est quand même depuis longtemps le 1er employeur de Martinique, une très grosse machine à l'échelle du pays. Ce serait bien d"avoir une vision consolidée de la façon dont les prélèvements obligatoires municipaux sont utilisés (impôts locaux, taxes, redevances...). Je parle de FF mais ce serait valable pour toutes les communes et établissements publics locaux, qu'ils aient été dirigés par des exécutifs de "droite" ou de "gauche" plus ou moins "patriotique" .... En tout cas, assurément, Karl tu as levé un lièvre (non, je ne ferai pas de blague cochonne sur les sonorités!), j'espère qu'il ne va pas retomber.
des élus, des copains et des coquins...
Jean NEMAR
25/10/2022 - 13:38
Bonjour Karl,
Je viens de prendre connaissance de votre post sur votre bloc-notes, par lequel vous posez la question de savoir si les élus défendent les Martiniquais (2ème partie).
Avant tout, je voudrais vous adresser mes remerciements pour la qualité de votre article, le sérieux documenté de celui-ci (la CRC en ses avis et conclusions, étant difficilement contestable), dénué de toute idéologie, toujours mortifère, invalidante, confinant ses adeptes à l'impuissance dans l'action, à la stérilité conceptuelle, toutes tares constituant antichambre de l'avènement et l'instauration douloureuse de pratiques staliniennes, ou nazies, celles-là ne le cédant en rien à celles-ci, ayant en partage un ADN commun, catégorie "virus", et pour laquelle la science avoue son impuissance, confesse son incompétence, le vaccin ad hoc étant toujours en cours d'études.
C'est dire, Ô combien, l'avenir s'annonce-t-il sombre, par les temps qui courent.
En cette attente de l'Apocalypse annoncée, cet article, le vôtre, me semble accessible à tout un chacun, érudit ou pas : il suffit, simplement, de se donner la peine de prendre le temps de lecture nécessaire, ce que beaucoup, hélas, ne font pas (j'ai eu personnellement à le vérifier et le déplorer, à mes dépens), ce qui ne les empêche nullement d'asséner leurs certitudes, avec l'arrogance qu'il sied, relativement à une information qu'ils ont parcourue en "diagonale", sans avoir eu l'élégance de sacrifier à l'effort de lecture, que cet acte requiert, lequel leur aurait assuré l'exacte compréhension de l'information soumise à leur capacité cérébrale.
A titre personnel, si à la lecture de votre article, j'ai reçu des précisions, techniques, politiques et financières, relatives à ce scandale du SMTVD, je ne suis nullement surpris quant aux pratiques pour le moins douteuses pointées par la CRC : seule l'évaluation des montants, encaissés, détournés, distribués, partagés, manquait à ma gouverne.
Classique, si je puis dire.
Ceci dit, j'ai apprécié la mesure dont vous avez fait une magistrale démonstration, pédagogique, et toujours utile, quant à l'avertissement selon lequel le président Sainte-Rose Cakin, ne pouvait, et ne saurait être tenu pour totalement, uniquement et seul responsable de l'émergence de ce scandale.
Ce qui me permet de pointer le comportement du président Birota.
Sed, nihil novi sub sole.
Quoiqu'il en soit, cette démarche intellectuelle vous honore, et je suis heureux et fier de pouvoir vous en féliciter. Et à travers celle-ci, l'honnête homme que je crois percevoir en vous.
Cela étant, et face à de telles pratiques, celles où tout le monde "touche", et qui semblent prospérer (!) allègrement, j'ai la conviction qu'une telle propagation de la "triche", celle des détournements de fonds publics, n'est rendue possible que par l'absence de mécanismes de contre-pouvoir ET de contrôle des personnels politiques (tous, du haut en bas de l'échelle), en temps réel et permanent, au sein des organes de l'exercice du pouvoir, local ou national.
Cette absence, ce défaut de mécanismes de contre-pouvoir et de contrôle des élus, constitue une tare majeure des institutions et organes de fonctionnement de la démocratie REPRÉSENTATITIVE.
Cela n'est pas une question d'hommes (ou de femmes), même si, ici où là, peuvent se trouver des individus de bonne volonté, corrects, intègres et respectueux de la mission de service public, qu'ils ont sollicité de pouvoir accomplir.
Quelque soit le statut, l'évolution institutionnelle à venir, Congrès ou pas Congrès, de droite ou de gauche, l'élu, tout élu, et tant que ne lui sera pas opposable des organes de contre-pouvoir et de contrôle de ses actes, demeure TOUJOURS potentiellement corruptible, tout simplement parce que c'est un humain, pas un surhomme : il est donc, par définition, toujours faillible.
Il a fallu attendre près de vingt ans après le décès de R. Barre, ancien ministre et premier ministre, pour apprendre qu'il possédait une fortune évaluée à 7 millions d'euro...en Suisse, semble-t-il.
Question : à quel moment un ministre (fût-il le premier), peut-il amasser une telle fortune, et comment ?
Je n'ai pas la réponse, mais je me pose bien des questions, et il se dit que chez nous, bô kay nou, tel enseignant aurait fêté son premier milliard (francs), mais je ne saurais en dire plus, je n'avais pas été au nombre des heureux invités...
Je ne crois pas à la théorie des "grands hommes", ne serait-ce parce que cela est une fable, et que ce sont les circonstances qui en décident : c'est le même, vainqueur à Verdun en 1918, qui trahit son pays en 39/40, et le vend à l'ennemi, tout en faisant "don de se personne à la France" : cela ne s'invente pas. Le même !
Aussi, à la lumière des faits, non contestables, lesquels spolient pour le moins les intérêts supérieurs de PEUPLE SOUVERAIN, je plaide pour la mise en œuvre des dispositifs portant sauvegarde desdits intérêts, notamment, psychologiques, intellectuels, moraux et financiers dudit PEUPLE, lequel doit être mis AU CENTRE du PROCESSUS de la DÉCISION.
Il appartient aux intellos de cesser de croire qu'ils détiennent quelque vérité que ce soit, en quelque matière que ce soit, et de ce fait, de vouloir l'imposer, du HAUT vers le BAS.
Au mieux, cela s'appelle "démocratie représentative" : aujourd'hui, obsolète.
Au pire, "dictature" : ce n'est pas ce qui manque à l'inventaire.
Il appartient aux intellos de s'organiser en vue de penser la structuration du processus de rétrocession de l'exercice du pouvoir, au PEUPLE, et de s'organiser tout également pour se mettre à disposition, d'avoir cette humilité, en vue d'EXÉCUTER la décision dudit PEUPLE SOUVERAIN.
Cela s'appelle : "démocratie directe" : pas encore à l'inventaire...
Et c'est peut-être cela et, certainement même, à n'en pas douter, qui EST et SERA (si tant est que cette révolution non sanglante advienne un jour), le PLUS DIFFICILE, voire IMPOSSIBLE à mettre en œuvre.
Salutations courtoises
Merci M. NEMAR
Karl
26/10/2022 - 07:47
Cher monsieur,
Je tente de faire ce que je peux quand j'en ai l'occasion. Mais je vous avouerai que je n'espère plus grand chose dans notre pays de Martinique. Ce que j'ai pu décrire dans le cas du SMTVD est parfaitement connu depuis des décennies dans le cas d'autres structures. Mais rien ne se passe et les mêmes élus indélicats retrouvent leur fonction et le mandat qui va avec, par la grace du scrutin de liste à la proportionnelle.
En dehors de la tête de liste à qui ils sont redevables de la minable existence politique qui leur permet d'exister, la plupart de nos représentants sont des élus sans électeurs propres, qui n'auraient pas été élus en qualité de concierge dans un immeuble de 10 appartements. Mais ils adorent jouer aux plénipotentiaires.
Que voulez-vous, ainsi vont les choses!