Le GHB ou drogue du violeur sévit à nouveau dans l'ile aux fleurs

   Ce sigle, GHB, vous fait très probablement penser à un autre mille fois plus connu en Martinique mais les deux n'ont absolument rien à voir entre eux. 

   En effet, le GHB est un produit chimique dont le nom est__prenez votre souffle pour pouvoir le prononcer !__gammahydroxybutirique. Ouf ! Derrière ce machin se cache une drogue utilisée dans les soirées par des individus malintentionnés et débordant de testostérone inemployée. Les bougres les versent discrètement dans le verre des créatures du sexe dit faible et ce qui est terrible, c'est que le GHB ne modifie ni l'odeur ni le goût du jus, du coca, du rhum, du cognac ou du whisky que celles-ci sont en train de consommer. Du coup, les victimes se lâchent, se désinhibent plus exactement, lancent des propos que la religion catholique, apostolique et romaine réprouvent et adoptent des comportement tout aussi condamnables. Sans que forcément leurs amies et amis se rendent immédiatement compte qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond.

   On imagine la suite ! Les violeurs passent ensuite à l'action en toute discrétion bien évidemment et ensuite, ni vu ni connu ! C'est que cette saloperie de GHB provoque chez la victime non seulement un état proche de l'alcoolisation, mais disparait dans le sang au petit matin sans laisser de traces. On comprend dès lors qu'il est assez difficile d'identifier sa présence et encore plus de savoir qui a versé quoi, où et à quel moment.

   En réalité, cela fait plus de 30 ans que le GHB ou en tout cas ses dérivés ou proches parents circulent dans les soirées privées en Martinique, certains individus grands donneurs de leçons devant l'Eternel ayant été fortement soupçonnés de l'avoir utilisé. Ce qui a changé, c'est qu'aujourd'hui, le GHB est utilisé dans les soirées publiques.

   Kidonk véyé vè-zot, sé madanm-lan ! 

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