Cela restera à jamais une tâche noire (ou blanche, si l'on préfère) sur l'histoire de l'île aux fleurs : le vote de 73.000 naturellement bronzés en faveur de la défenseuse de la Blanchitude.
Les socio-psycho-psychanalytico-politologues pourront raconter ce qu'ils veulent pour essayer de dédouaner (une fois de plus !) ces prétendues brebis égarées, ça ne trompera personne. Ces gens ont voté en toute connaissance de cause. Point barre.
Ces 73.000 votes sont à mettre en regard des 19.000 votes obtenus par la consultation sur le "drapeau martiniquais" organisée sur le Net par la CTM. Enfin, "organisée" est un bien grand mot vu les couacs qui se sont multipliés tout au long du processus et aussi le soupçon de robots ayant voté en lieu et place de Ti Sonson lequel, fracture numérique oblige, est obligé de se faire aider par les mairies ou leurs médiathèques pour retirer un simple avis d'imposition. Allez voir voter pour un drapeau !
Quoiqu'il en soit, le drapeau vainqueur, celui de la CTM-Letchimy qui arbore un "sisi" noir, volatile que les acculturés nomment "colibri", terme parfaitement inconnu de leurs grands-mères, aura le même destin que le "drapo-bet-long" (dit "aux quatre serpents") et le "drapo-lanbi" de la CTM-Marie-Jeanne : il finira aux oubliettes. On aura noté au passage l'obsession animalière depuis trois siècles et demi en matière d'emblème : "bet-long" à l'époque esclavagiste, "lanbi" à l'époque indépendantiste et "sisi" à l'époque autonomiste.
D'où une interrogation : pourquoi avoir surnommé la Martinique, l'île aux fleurs ?
NB.
La prochaine fois, on aura sans doute droit à un "drapo-krab-sémafot"...
Il y a une quatrième raison plus puissante que les trois précédentes réunies. Lire la suite
A quand la continuité territoriale entre Grand-Rivière et Ste Anne ?
Lire la suiteMalgré la rage qui me ronge de voir mon île dévastée par des étrangers venus d'ailleurs qui sont Lire la suite
...cette précision, cela n'a rien à voir avec le fond de l'article. Me semble-t-il...
Lire la suite"National" au sens "national Mquais". Ça va sans dire, mais ça va mieux en le disant...
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