A l'invitation du gouvernement jamaïcain, une quarantaine d'hommes politiques haïtiens avaient été conviés à Kingston afin d'entamer des négociations afin de poser les bases d'une résolution de la crise politique qui affecte Haïti depuis l'assassinat du président Jovenel Moïse.
En fait, parler de "crise politique" est un euphémisme car le pays est au bord de l'anarchie, livré qu'il est à des gangs ultraviolents qui kidnappent des citoyens afin de réclamer des rançons exorbitantes. La classe politique, elle, semble tétanisée, partagée qu'elle est entre des courants dont on a du mal à comprendre les divergences idéologiques lesquelles reposent le plus souvent sur des conflits d'intérêts particuliers.
La Jamaïque a donc pris l'initiative salutaire d'inviter les parties prenantes à s'asseoir autour d'une table, mais le soir même des négociations, le consulat du pays de Bob Marley a été saccagé et incendié à Port-au-Prince !!! C'est la preuve, s'il en était besoin, qu'il y a des groupes de personnes qui ne souhaitent absolument pas le retour à une vie normale en Haïti et que le chaos arrange.
La ministre des Affaires Etrangères de la Jamaïque, Kamina Jonhson Smith, a déclaré que cela n'entamera en rien la détermination de son pays et des pays du CARICOM à tout faire pour aider Haïti à trouver une porte de sortie face à l'intenable situation actuelle. D'un autre côté, des voix s'élèvent depuis quelques années, au niveau international, pour y demander l'envoi des Casques bleus de l'ONU mais on est en droit de se demander si le CARICOM ne devrait pas plutôt envisager la création d'une Force Caribéenne d'Intervention qui permettrait aux pays caribéens de résoudre eux-mêmes les crises qui les affectent.
"National" au sens "national Mquais". Ça va sans dire, mais ça va mieux en le disant...
Lire la suite...mè "dannsòl".
Lire la suiteSi on vous comprend bien, MoiGhislaine, le charbon de Lorraine devrait, pour reprendre votre expr Lire la suite
Je crains que vous n'ayez mal compris cet article. A moins que ce ne soit moi qui me trompe. Lire la suite
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite