Un premier couperet vient de s'abattre sur la tête de l'enseignant-stagiaire de la Faculté des Sciences de la Martinique qui se livrait à du harcèlement à l'encontre de la gent féminine : le conseil d'administration de la faculté a voté contre sa titularisation par 3 voix contre 2.
Devant l'extrême gravité des faits reprochés à l'harceleur, on est en droit de se demander comment deux enseignants ont quand même osé voter en sa faveur. C'est d'autant plus hallucinant que l'intéressé avait reconnu les faits et avait été suspendu de cours avec interdiction d'accès au campus pendant un an par la gouvernance de l'Université des Antilles. En fait, les médias et les associations féministes martiniquaises semblent découvrir aujourd'hui le macoutisme et le machisme qui règnent depuis des décennies à l'Université des Antilles !!! Il n'y a pourtant pas si longtemps les professeures Corine Mencé-Caster et Cécile Bertin-Elisabeth furent l'objet d'agressions sexistes d'une extrême gravité parce que la première avait voulu assainir l'établissement (l'Université des Antilles) qu'elle présidait alors et le seconde la Faculté des Lettres dont elle était le doyen. Aucunement défendues par une majorité de leurs collègues, régulièrement insultées et menacées par des macoutes dont certains sont encore en poste, ces deux éminentes professeurs ont préféré quitter la Martinique et rejoindre des universités hexagonales.
Les grandes féministes et les sites-web qui feignent aujourd'hui de s'émouvoir et de s'indigner du comportement de l'harceleur de la Faculté des Sciences du campus de Schoelcher se moquent donc du monde.
Le macoutisme au sein de l'ex-UAG, puis de l'UA, a toujours été monnaie courante de même que le harcèlement soit moral soit sexuel. Un doyen de faculté, mis à la retraite il y a à peine deux mois, a ainsi été condamné par la justice pour harcèlement moral à l'encontre d'une collègue : 6 mois de prison avec sursis et 2.000 euros d'amendes. Chacun se souvient aussi du scandale du CEREGMIA suite à deux rapports de la Cour des comptes et un du Sénat qui ont conduit à la révocation de l'Université et à la radiation à vie de la fonction publique des trois responsables de cet ex-groupe de recherches. De cela nos grands donneurs de leçons politiques et autres blogueurs soi-disant pourfendeurs de l'injustice n'en ont quasiment pas parlé !
Pour en revenir au récent scandale, FRANCE-ANTILLES nous apprend que l'harceleur-enseignant-stagiaire bénéficierait de l'appui d'un "mentor" autrement dit d'un professeur d'université bien positionné dans la hiérarchie universitaire, chose qui, toujours selon le quotidien local, expliquerait la relative mansuétude des sanctions disciplinaires prises à son égard. En réalité, il y a une chose qui lie toutes ces affaires depuis des décennies et qui explique le macoutisme ambiant : toutes les personnes impliquées sont membres ou ont été membres ou alors sont des sympathisants d'un certain parti politique martiniquais bien connu.
La pli bel anba labay...
...cette précision, cela n'a rien à voir avec le fond de l'article. Me semble-t-il...
Lire la suite"National" au sens "national Mquais". Ça va sans dire, mais ça va mieux en le disant...
Lire la suite...mè "dannsòl".
Lire la suiteSi on vous comprend bien, MoiGhislaine, le charbon de Lorraine devrait, pour reprendre votre expr Lire la suite
Je crains que vous n'ayez mal compris cet article. A moins que ce ne soit moi qui me trompe. Lire la suite