Le "Maishini Shinbum", quotidien japonais, parle du scandale du chlordécone

     Il y a quelques semaines de cela, la journaliste japonaise Anaya Kuno, était en visite en Martinique et en Guadeloupe afin de rédiger un article sur l'empoisonnement de nos îles par ce pesticide utilisé dans les bananeraies appelé le chlordécone. Celle-ci travaille pour le 3è quotidien de l'archipel nippon, le Mainichi Shinbum, qui tire à 3 millions d'exemplaires chaque jour. 

    Ayant pu interviewer divers acteurs de la dénonciation du chlordécone comme des membres de l'ASSAUPAMAR, de MARTINIQUE-ECOLOGIE (Louis Boutrin) ainsi que des ouvriers agricoles contaminés, la journaliste a ainsi pu prendre toute l'ampleur de la catastrophe dont la grande majorité des politiciens antillais ne parlent plus aujourd'hui alors que la rémanence dans les sols du chlordécone est évaluée en siècles. Et surtout que les dégâts environnementaux et sanitaires (cancers de toutes sortes, notamment de la prostate) qu'il a causés perdurent. 

   Désormais, nombre de Japonais en sont informés, chose importante car il apparait désormais nécessaire de porter l'affaire au plan international. Il faut la sortir du cocon insulaire Martinique-Guadeloupe et du petit cercle franco-français. C'est ce qu'a commencé à faire Raphaël Confiant en publiant un ouvrage intitulé Chlordécone : le crime parfait et impuni non pas sous forme de livre-papier, mais en ligne, chose qui le rend accessible en n'importe quel endroit du monde :  

 

  https://fondaskreyol.org/article/chlordecone-un-crime-parfait-et-impuni-version-ndeg-2

 

   D'autre part, des contacts ont été pris auprès de médias sud-américains et africains afin de porter l'information auprès de leurs publics respectifs d'autant que l'usage inconsidéré de pesticides dans leurs bananeraies a pollué et continuer de polluer tout autant qu'aux Antilles. 

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