Comme annoncé par L’Équipe ce vendredi, l’ancienne basketteuse française est convoquée la semaine prochaine par la police judiciaire de Paris après ses messages polémiques sur la politique menée par le gouvernement d’Israël.
Évincée de la commission des athlètes du comité olympique français puis de son rôle d’ambassadrice des Jeux de Paris 2024 (elle a démissionné), Émilie Gomis a désormais rendez-vous avec la justice française. Selon L’Équipe, ce vendredi, l’ancienne basketteuse française est convoquée en audition libre la semaine prochaine par la police judiciaire de Paris, saisie mi-décembre par le pôle national de lutte contre la haine en ligne pour apologie du terrorisme.
Cette convocation fait suite à une plainte déposée par le bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA). En cause : des messages polémiques postés sur ses réseaux sociaux le 9 octobre, soit deux jours après les attaques meurtrières du Hamas en Israël. La médaillée olympique (l’argent à Londres en 2012) de 40 ans avait publié un message dans lequel on voyait des cartes de France de 1947, 1967 et 2023, sur lesquelles le drapeau tricolore recouvrant le territoire français est progressivement remplacé par le drapeau israélien, avec cette question : « Que feriez-vous dans cette… situation ? »
Si la publication avait été rapidement supprimée par Émilie Gomis, elle était ressortie sur les réseaux sociaux via des captures d’écran.
« Cette convocation est proprement ahurissante et totalement fantaisiste. Mme Gomis s’est longuement, et plusieurs fois, expliquée sur une maladresse, sans le début du commencement d’une infraction pénale » ont dénoncé ses avocats, Me Vincent Brengarth et William Bourdon. « Que faut-il de plus ? Elle fait face à un véritablement acharnement qui non seulement ne s’explique pas mais qui nuit plus généralement à la cause de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme », ajoutent les deux conseils. « On peut également s’étonner des moyens subitement trouvés pour entendre inutilement Mme Gomis quand la justice en manque cruellement », critiquent-ils encore.
Émilie Gomis avait quitté le 10 janvier son poste d’ambassadrice des JO-2024 de Paris après les critiques liées à cette publication. « Les membres du conseil d’administration (Cojo) et de l’assemblée générale », qui avaient entendu Émilie Gomis et ses avocats le 10 janvier, avaient « constaté qu’Emilie Gomis condamnait les attentats du 7 octobre en Israël, toute forme d’antisémitisme ou de discrimination, contraires à ses valeurs. » Émilie Gomis avait « également partagé ses regrets concernant sa publication et présenté ses excuses », avait indiqué le Cojo.
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite
...toute la "classe politique" (qui n’est d’ailleurs pas une "classe sociale") sur le même plan ? Lire la suite
...ou ka trouvé tout diks-li, òben yo ka viré enprimé tou sa i fè-a vitman présé! Lire la suite
...À une époque pas si lointaine, l’adjectif qualificatif "national" était fréquemment utilisé po Lire la suite
ce sera très drôle! Lire la suite