C'est en écoutant Jacques Martial, qui vient de passer de l'autre côté du miroir, que l'on se rend compte à quel point Aimé Césaire fut un descendant à la fois des griots africains et des vieux conteurs créoles.
Nous avons l'habitude de le lire c'est-à-dire dans le silence de notre esprit, l'étudier en classe ou à l'université mais il est bon aussi d'entendre ses mots, de les laisser nous happer, nous envelopper, notamment le Cahier d'un retour au pays natal (1939). Il fallait qu'un génial griot/conteur moderne nous en révèle toute la puissance.
Ce texte, qui fut tout à la fois un texte de colère et de fraternité, dit TOUT de nous, nous autres, descendants de la cale du bateau négrier et de la plantation esclavagiste. Dans la vidéo ci-après, on peut zapper les nunucheries démagogiques de la Taubira...
Qui pendant 3 siècles ont déporté nos ancêtres depuis l'Afrique jusqu'aux Amériques où ils ont é Lire la suite
Je pense que les lecteurs habituels de Fondas qui sont des gens avisés, ont parfaitement compris Lire la suite
Cet article fait songer à une moquerie égyptienne très en vogue lorsqu'Obama fut élu président de Lire la suite
S'il s'était montré un peu plus critique dès le début envers Israel cet Etat génocidaire, voi Lire la suite
La popularité de Césaire en Mque et notamment à Fort-de-France tient beaucoup aux éléments évoqué Lire la suite
Commentaires
Monsieur le rédacteur, quand je lis le "Cahier..."
Frédéric C.
16/08/2025 - 15:13
...-et je ne suis pas le seul dans le cas-, ce n’est pas forcément "dans le silence de [mon] esprit". La "musique" et les émotions telluriques émanant du texte sont telles que je me sens forcé, pour en goûter au maximum le "suc", d’alterner lecture silencieuse et lecture à haute voix. Évidemment, çà n’a rien à voir avec la lecture-interprétation par Jacques MARTIAL, probt insurpassable.