C'est en écoutant Jacques Martial, qui vient de passer de l'autre côté du miroir, que l'on se rend compte à quel point Aimé Césaire fut un descendant à la fois des griots africains et des vieux conteurs créoles.
Nous avons l'habitude de le lire c'est-à-dire dans le silence de notre esprit, l'étudier en classe ou à l'université mais il est bon aussi d'entendre ses mots, de les laisser nous happer, nous envelopper, notamment le Cahier d'un retour au pays natal (1939). Il fallait qu'un génial griot/conteur moderne nous en révèle toute la puissance.
Ce texte, qui fut tout à la fois un texte de colère et de fraternité, dit TOUT de nous, nous autres, descendants de la cale du bateau négrier et de la plantation esclavagiste. Dans la vidéo ci-après, on peut zapper les nunucheries démagogiques de la Taubira...
...déporté, puis esclavagisé nos ancêtres pendant 3 siècles, elle nous versera des réparations QU Lire la suite
Mon titre est à double sens : 1) Il concerne le contenu du commentaire précédent QUI N'A STRICTE Lire la suite
Que voulez-vous que j'y fasse et qui a déjà fait quoi pour empêcher cela ? Lire la suite
...l'esclavage a été aboli en...1848 ! Soit depuis presque 2 siècles. Lire la suite
J'ignore totalement ce qui se passait entre les 10-20 hectares et les plus gros. Lire la suite
Commentaires
Monsieur le rédacteur, quand je lis le "Cahier..."
Frédéric C.
16/08/2025 - 15:13
...-et je ne suis pas le seul dans le cas-, ce n’est pas forcément "dans le silence de [mon] esprit". La "musique" et les émotions telluriques émanant du texte sont telles que je me sens forcé, pour en goûter au maximum le "suc", d’alterner lecture silencieuse et lecture à haute voix. Évidemment, çà n’a rien à voir avec la lecture-interprétation par Jacques MARTIAL, probt insurpassable.