Ce sera, si ce n'est déjà, la colère à leur encontre du "peuple" qu'ils prétendent défendre.
Car, à bien regarder ce ne sont ni les quartiers de Didier, Cluny, Redoute, Ravine-Vilaine, Terreville etc...ni celui du Cap Est qui subissent barrages, incendies, pillages et autres coups de feu. Ce sont bel et bien les quartiers populaires : Avenue Bishop, Canal Alaric, Cité Batelière ou Dillon. Ce ne sont ni les petits et grands bourgeois et encore moins les Békés que les Aligneurs de Prix sur la Métropole empêchent de dormir la nuit. Aligneurs récemment métamorphosés en Modifieurs de Statut ! Nos chers (ères) journalistes, quant à eux, parleront sans rire et comme à leur habitude d'"incidents en marge de la mobilisation".
Sinon, nos politiques sont muets comme d'habitude, hormis de très rares qui se font lapider, voire lyncher sur les réseaux dits sociaux. C'est que quasiment tous sont paralysés depuis un an par l'émergence de ces mêmes réseaux qu'ils n'ont pas vu venir, eux qui, pour la plupart, sont des sexa-septuagénaires et portent une lourde, très lourde responsabilité : l'abandon de toute forme de communication avec le peuple. Satisfaits de donner des interviews à France-Antilles ou aux radios et télés privées locales, ces partis n'ont pas vu venir le numérique. Mis à part le Parti Communiste Martiniquais et son remarquable hebdomadaire Justice, plus que centenaire d'ailleurs, aucun grand parti politique n'a plus d'organe de presse. Ni papier ni Internet !!! Il n'y a que les partis hors-système, ne disposant pas d'élus, qui en possèdent. Sinon, nos élus (es) ont laissé le domaine de la communication soit à des organes privés (que pour certains ils subventionnent pour retransmettre les plénières de la CTM, argent gaspillé car personne ne regarde lesdites pleinères) soit à des sites-webs indépendants de tout parti politique commme ANTILLA ou le nôtre FONDAS KREYOL.
Il ne s'agit pas du tout de faire l'éloge du Tout-numérique. Dans les grands pays, inventeurs de l'Internet, la presse-papier cohabite avec la presse en ligne. Le New-York Times, Le Monde, Le Quotidien du peuple (Chine), le Gardian (Grand-Bretagne) etc...prospèrent sous les deux formats. Or, en Martinique, hormis le PCM avec Justice, plus aucun parti politique disposant d'élus ne dispose d'organe de communication !!! Certains ne comprennent même pas d'ailleurs que l'ère des radio-libres (qui datent de 1981) est passée et bel et bien passée. Enfonçons le clou : ni le PPM ni le MIM ni la FSM ni le RDM ni même le récent PEYI-A ne disposent d'organe de presse (papier ou numérique). Pourtant ce n'est pas l'argent qui manque à ce dernier :
Résultat des courses : des racailles négropos ont fait la jonction avec des racailles locales et ont littéralement saturé l'espace médiatique, multipliant les vidéos, les live-Facebook, les groupes-Whatsap et Instagram etc..., rendant du même coup à la fois inaudible et invisible notre classe politique tous bords confondus. Nos sexa-septuagénaires se sont alors retrouvés sonnés, KO-debout, pas encore étalés sur le ring mais presque. Certains(es) comprennent enfin qu'ils doivent s'extraire de leur torpeur et de leur petit confort afin de retrouver un moyen de communiquer avec le peuple, mais il est presque trop tard. En fait, il est minuit moins cinq !
Quel rapport avec le début de cet article à savoir le fait que c'est le petit peuple qui, malheureusement, se trouve être le plus impacté par les actions des Aligneurs de Prix/Modifieurs de Statut ? Celui-ci : ledit peuple ne sait plus à quel saint se vouer et commence à bouillir de colère.
En témoigne la vidéo ci-après...
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